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Publié le 09/01/2023 - 15h08

Alice

  • A - Une sobriété maximale sur le besoin de déplacement, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques. Ce scénario impliquerait de privilégier la proximité des activités quotidiennes (télétravail massif et habitat proches des services et commerces, etc.) et touristiques (loisirs essentiellement de proximité), avec un aménagement du territoire privilégiant les petites et moyennes villes denses disposant des services pour permettre de réaliser plus de la moitié des trajets quotidiens à pieds ou à vélo.

Les transports représentent une partie très conséquente des émissions de gaz à effet de serre : il s'agit donc de concentrer nos investissements et de nos efforts sur des points de transition où ils seront efficaces. De plus, les transports impactent fortement leur environnement direct (faune et flore), par l'artificialisation des sols, la segmentation des écosystèmes (habitats naturels pour la faune), les dangers, la pollution lumineuse et sonore : les limiter conduit aussi à préserver la biodiversité essentielle à la vie sur Terre. Enfin, limiter les transports participe à améliorer la qualité de vie humaine, en réduisant les pollutions sonores et lumineuses auxquelles nous sommes aussi sensibles, en réduisant les temps de trajet et en développant une vie sociale (et économique, touristique, culturelle...) sur les territoires de vie. Bref : essentiel.