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Publié le 09/01/2023 - 16h16

PLC

  • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

A. Cela semble être un retour un peu trop en arrière que je ne souhaite à aucun Etat car il y aurait une friction terrible dans une telle transition. A mon sens, la seule raison d'organiser un tel virage serait la fin brutale du pétrole sans alternative mais en attendant gardons cette question pour dans 10 ans, et travaillons aux alternatives. B. Le coût des biens produits seraient élevés, la création de grandes zones industrielles et de centrales rentrerait en conflit d'usage avec l'aménagement du territoire (il n'y a qu'à voir la difficulté d'implanter une éolienne : "c'est bien, mais pas chez moi") et enfin la plupart des matières premières ne viendraient elles pas de toutes façons de l'étranger ? C. Dans mon opinion, il n'est pas souhaitable de réduire drastiquement l'activité industrielle nationale. Pour un souci d'indépendance (conserver des capacités de production (entreprises et savoir-faire) dans de nombreux domaines stratégiques) et pour un souci d'emplois. Pour les grosses industries, il faut des volumes d'activités minimum que le seul marché national ne permet pas forcément. En outre, exporter les émissions revient à une stratégie de l'autruche. Le réchauffement est planétaire si le kWh et la tonne de CO2 sont produits ailleur, à l'échelle du globe le problème reste le même. D. Concernant l'industrialisation je pense qu'une étape importante a déjà été franchie avec le vote fin décembre par le parlement européen de la taxation carbone aux frontières de l'Union. Cette taxe permettra de pénaliser les importations issues de process polluants. Elle devrait ainsi inciter : au mieux à relocaliser des productions, au moins à forcer les entreprises à faire des efforts en termes de consommation d'énergie y compris à l'international. De mon point de vue, cela va dans le bon sens et cela peut être poussé plus loin. Concernant la consommation, un prix du carbone pour inciter à manger local ou moins carné, pourrait être une piste. Pour changer les habitudes de consommation en général le plus efficace à mon sens reste la sensibilisation (un consommateur averti en vaut un demi), le prix (influer le choix du consommateur en défavorisant les produits énergivores ou pollueurs par des taxes) et les gains passifs (augmenter les niveaux des normes sur le cycle de vie pour qu'un produit acheté dans quelques années ait moins d'impact que le même produit acheté aujourd'hui).