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Publié le 09/11/2022 - 09h17

iago-lito

  • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

Le loisir de consommer goûlument denrées et objets produits en masse à tous les coins du globe, France comprise, vient avec un coût écologique que nous ne pouvons plus nous permettre de payer. Notre budget est d'ailleurs gravement dépassé. Si les humain·es vivent dans chaque région de la Terre, c'est parce que chaque région est suffisamment riche en ressources pour nourrir, abreuver, équiper sa population, autrement elle serait inhabitée. Il est urgent de redonner de l'importance à ce fait, et de se contenter de ce que produit le terroir dans lequel nous vivons. Par ailleurs, la commercialisation de bien manufacturés souffre de l'énorme conflit d'intérêt suivant : plus un produit est fragile, plus il est racheté par les populations, et plus le producteur s'enrichit, à condition de consommer beaucoup plus de ressources pour le reproduire encore et encore. Il est urgent de protéger notre consommation de ce fléau commercial, en réprimant lourdement les producteurs malhonnêtes qui profitent de ce système en concevant, à dessein, des objets obsolescents. Aujourd'hui nous disposons de tous les moyens, et de la technologie nécessaire, pour construire des machines, des véhicules, des ampoules, qui ne durent pas 1 an, 2 ans, 5 ans, mais 20 ans, 50 ans, 100 ans. Faisons-le.