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Publié le 15/01/2023 - 23h05

VIKRAM

  • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

Le fait d'acheter des biens manufacturés à l'étranger pour des raisons économiques pas chers (parce que main-d'oeuvre pas cher) et pas que (car main-d'oeuvres plus dociles, politiques par regardant sur les droits humains, non respect des critères ESG, de l'environnement, délocalisation de la pollution ailleurs) est de nature "hypocrite". Le coût des biens étant moindre, on n'hésite pas à dépenser plus pour accumuler des choses inutiles et la plupart du temps plus fragiles. La réindustrialisaton nationale permettrait la création d'emplois au niveau local, une meilleure garantie dans la solidité des produits (on espère. Les pièces de rechange étant censés dans ce scénario être aussi produit au niveau local), voire de sécurité d'approvisionnement dans la production de certains biens (cf par exemple dans le domaine de la santé avec la production de médicaments de première nécessité comme les aspirines, les antibiotiques, celle des masques chirurgicaux, etc.). Cela permettrait également de sauvegarder un certain savoir faire national, ce qui permet d'apposer une certaine valeur culturelle, spécifique au bien produit qui n'existe pas dans la production de bien standardisés distribués au niveau mondial. C'est la rareté qui fait le respect, la valeur, la qualité et le prix. Le standart et l'abondant pousse au gaspillage et à la pollution.