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Publié le 17/11/2022 - 15h52

jean.fluchere@wanadoo.fr

  • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

La décroissance prônée par certains conduit à la misère une grande partie de la population qui déjà aujourd'hui se paupérise. Le terme sobriété est souvent utilisé pour cacher le terme de rationnement. Or tout ceci ne s'impose pas. Nous pouvons faire beaucoup plus qu'avec les 1500 TWh que la France consomme aujourd'hui à la condition de faire les choix rationnels et non ceux imposés inutilement par l'Allemagne et la CE. Il est fondamental que la France se réindustrialise massivement et vite. Le passage de notre industrie de 20 à 10 % du PIB en 30 ans s'est accompagnée d'un doublement du chômage et d'un accroissement des charges sociales. Un retour le plus rapide possible à 20 % du PIB réduirait de moitié le chômage et une bonne partie des charges sociales à la condition stricte que le système éducatif accompagne le mouvement et forme de bons professionnels. C'est faisable. Nous voyons déjà aujourd'hui le succès de la formation par apprentissage dans tous les domaines. C'est déjà une orientation que le système éducatif doit prendre en compte et accélérer. En outre, nos produits importés sont fabriqués aujourd'hui dans des pays où les émissions de CO2 sont élevées et leur contenu carbone est important. Ensuite ils sont transportés par conteneur d'abord par le transport maritime très polluant à la tonne transportée puis par les poids lourds également émetteurs de CO2. La relocalisation non seulement crée de l'emploi mais réduit fortement le contenu carbone des produits manufacturés car les process électriques modernes sont économes en énergie et peu émetteurs si notre électricité est bas carbone. C'est un enrichissement du pays et non sa décroissance dont il faut absolument bannir toute idée.