Publié le 18/01/2023 - 14h29
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Entre complexification des processes industriels, mondialisation de l’économie, délocalisations massives, la consommation est aujourd’hui décorrélée de la production. En produisant ailleurs, c'est notre souveraineté, nos emplois, et notre environnement qui sont impactés. Au-delà de questionner la société sur ses modes de consommation, engager la réindustrialisation massive de la France est un moyen clé pour décarboner l’industrie tout en faisant le choix de se réimplanter dans un cadre réglementaire environnemental et sanitaire plus ambitieux et responsable. En parallèle des entreprises, les pouvoirs publiques doivent s’emparer de ces préoccupations transversales et répondre à ces enjeux à travers des décisions fortes et rapides en adéquation avec ces objectifs. Or le tissu industriel se heurte parfois à certaines incohérences entre les constats et les actes. Si on prend l’exemple du MACF (Mécanisme d’ajustement de carbone aux frontières), on observe que, si en théorie l’outil serait efficace pour contribuer à lutter contre le dérèglement climatique, tel qu’il est envisagé aujourd’hui, il est susceptible d’impacter fortement la compétitivité industrielle européenne et ainsi desservir l’objectif même qu’il poursuit.
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