Publié le 21/10/2022 - 17h46

• B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

Soit on considère que la France n'est plus qu'un pays de service et de marchands de pizza, soit on se bouge ! La pandémie de COVID nous a montré que nous ne savions même plus faire de l'aspirine !! Il faut soutenir le rebond de notre industrie, mais nous ne sortirons pas d'une économie mondialisée d'interdépendances. Un gros effort doit être consacré à la transformation du fret aujourd'hui routier (les colonnes de poids lourds sur l'autoroute...) afin de développer massivement le ferroutage (les polémiques autour du projet de liaison ferroviaire transalpine Lyon - Turin sont incompréhensibles, on préfère des files de camion ?) et le transport fluvial. Le gain serait triple : diminution de l’énergie nécessaire au transport, économie de rejet de CO2 donc amélioration de la qualité de l'air et diminution des dépenses d'entretien des routes / autoroutes. Mais cela nécessitera le développement d'une filière de transport modal pour les 30 derniers kilomètres et le dernier kilomètre.