Publié le 21/10/2022 - 17h55
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Le modèle C a vécu, pas à cause des émissions importées, mais pour des raisons géopolitiques. Le modèle B est tentant, mais la croissance verte n’existe pas (besoin en énergie, besoin en métaux…). A l’échelle du globe, cette option B sera moins efficace économiquement que le modèle que nous connaissons, et donc à croissance constante, encore plus dommageable pour l’environnement. Par ailleurs, l’option B est ultra inflationniste, car nous n’avons tout simplement pas en France les moyens de produire à bas cout, notamment car notre énergie sera toujours plus chère que d’autre région du monde. Ne reste que l’option A, qui requiert de repenser beaucoup de chose au niveau sociétal, mais à l’avantage de limiter l’inflation en supprimant une demande « inutile » liée à l’hyper consommation.
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