Publié le 23/12/2022 - 20h31

• D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Les éoliennes doivent être par définition là où il y a des gisements éoliens, de vent donc. ˋ Pour cela il faut aller les chercher haut avec de grandes éoliennes, moins nombreuses et plus efficientes avec des rendements plus élevées En off shore et far shore, loin des côtes ou entre mille et deux mille mètres d’altitudes dans nos montagnes basques par exemple Le problème vient du fait que dans certaines régions comme l’Aquitaine, la base militaire aérienne de Mont de Marsan s’oppose a l’installation d’éoliennes - la première raison est que ça perturberait les radars - la seconde est que ça présenterait un risque pour leurs avions qui volent en entraînement à des vitesses très élevées et à basse altitude Et ça, c’est un problème Car notre région qui a un gisement éolien gigantesque, sur nos côtes, et dans nos montagnes (en Pays Basque nous avons les deux) ne nous permettent pas de produire notre énergie avec nos propres ressources Pour information, il y a 1 400 éoliennes en Navarre sans que ça ne perturbe le moins du monde la base aérienne de l’OTAN installée dans le désert des Bardenas bordé d’éoliennes un peu partout ni pour leurs radars, ni pour leurs vols d’entraînement Une seule éolienne navarraise de 7,5 MWc conçue et fabriquée à Pampelune a un facteur de charge et rendement de 60 % ce qui lui permet de produire 40 GWh par an autant que 12 000 installations solaires photovoltaïques domestique de 3 kWc Cette même éolienne de 7,5 MWh peut produire autant que 60 éoliennes de 250 kWc tout en n’utilisant que la quantité de matériaux de six d’entre elles. Autrement dit avec six fois plus de matériaux qu’une éolienne de 250 kWc elle produit soixante fois plus d’énergie. Donc peu de projets, bien localisés, à des endroits où il y a de forts gisements éoliens, en altitude et en mer, et dans certains couloirs de plaines très parcourues par des vents puissants (comme la Tramontane, le vent d’Autan, ou le Mistral, dans les régions de langue d’Òc) mais si possible éloignés de 3 à 4,5 km des habitations pour les plus grosses de ces éoliennes Pour de plus petites de 1 à 3 MWc, mes proches qui habitent dans un rayon de 2 kilomètres n’en subissent aucune nuisance sonore ni de rayonnement électro-magnétique Toutefois, certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres. Des solutions d’accompagnement doivent pouvoir leur être proposées si l’intérêt général l’exigent. Toutefois 3 ou 4 kilomètres semblent être suffisant pour les en protéger et s’il faut planter des arbres pour protéger la vue et filtrer les bruits c’est toujours ça de pris pour améliorer le paysage, produire des fruits, ou offrir des refuges à la biodiversité.