Publié le 25/10/2022 - 22h09

• B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

Choix difficile entre les propositions A et B ; l'industrialisation peut être pensée avec de petites usines bien intégrées aux territoires, peu bryantes et polluantes, proches des leix d'ahbitation, construites pour pouvoir être transformées si besoin voire même recyclées. Les manufactures devront s'insérer dans l'économie circulaire en utilisant des déchets, en rénovant des biens usagés, en concevant une réparabilité et une facilité de remplacement de pièces détachées (elles-mêmes réparables en usine) Le fait d'avoir des petites usines dans chaque territoires devrait permettre la réduction des distances de transport des personnes travaillant et des biens produits. Pour les productions hyper-spécialisées, le transport de ces marchandises sur de longues distance pourrait être volontairement ralenti pour diminuer la consommation d'énergie. Reste à trouver la meilleure énergie pour faire fonctionner ces lieux de production plus nombreux : autant les besoins en chauffage et éclairage peuvent être à 100% renouvelables, autant les machines outils électriques nécessiteront certainement de l'électricité décarbonnée nucléaire (si possible en choisissant une technologie moins dangereuse et moins émettrice de déchets de longue durée) Les fours ou process nécessitant une flamme à haute température pourront utiliser l'hydrogène qui sera certainement produit avec du nucléaire dans un premier temps si les EnR sont d'abord utilisées pour l'habitat.