Publié le 27/10/2022 - 18h30

• B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

La richesse du pays et in fine sa capacité à maitriser son destin et à infléchir le cours des choses sur son territoire sont liées à son commerce extérieur. Il est illusoire de penser que nous pourrons maitriser à terme notre politique si nous ne produisons pas des richesses que nous pouvons échanger avec nos partenaires. Pour cette raison, la seule option qui me parait viable est celle de la ré industrialisation. Cette industrialisation devra se baser sur : - des savoirs faire à retrouver dans le cadre d'une remise à plat de l'éducation (arrétons de tirer le niveau vers le bas) - l'arrêt du "bashing" de l'industrie : mise en valeur de parcours industriels et scientifiques contre sportifs et artistiques aujourd'hui - l'utilisation de l'électricité d'origine nucléaire pour décarboner à a fois la production d'électricité et les industries (via par ex l'utilisation de la chaleur fatale des centrales dans des procédés de captation du CO2) - L'incitation financière au travail - repenser le système d'impots et d'aides français qui fait qu'il n'est pas toujours très rentable de travailler ou de travailler beaucoup En ce qui concerne le fret, je répète ce que j'ai mis dans un commentaire précédent : développer massivement le fret par rail, en électrifiant les lignes. C'est bien plus simple et plus sobre que d'électrifier les voitures individuelles, et celà donnera rapidement des résultats efficaces avec des besoins en métaux et en ressources naturelles bien plus faibles que les voitures électriques.