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Publié le 27/12/2022 - 22h33

Marie-Pierre

  • B - Une diminution plus modérée de nos déplacements, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques. Cela passerait par une recherche de proximité pour les actions quotidiennes. Dans ce scénario un peu moins de la moitié des trajets quotidiens sont effectués à pied ou à vélo. Les déplacements de longue distance restent possibles grâce au train et au covoiturage.

Je choisis une diminution modérée de nos déplacements par pragmatisme. Si en ville, les solutions douces (vélo, marche, transports en commun...) existent et permettent d'accéder à de nombreux services et loisirs avec un faible impact énergétique, les solutions sont plus restreintes dans les territoires ruraux et encore plus dans les territoires ruraux de montagne. Dans ces territoires, se pose la question de savoir comment accéder aux services et aux loisirs sans recourir à sa voiture individuelle. La distance exclue souvent de fait la marche ou le vélo. Les transports en commun sont quasi inexistants. Les solutions de covoiturage doivent être plus largement développées. Dans la ville de 8000 habitants où je vis, j'ai un bon accès à de nombreux services mais j'ai plus de difficulté à ne pas dépendre de ma voiture individuelle pour mes trajets domicile-travail (25 km) et pour mes loisirs (trail, ski, randonnée, vélo...).