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Publié le 29/10/2022 - 16h18

Thierrysud

  • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

L'urgence climatique ne nous laisse plus le choix des mesures ! Nous avons préféré la facilité (promesses électoralistes de nos politiques) pendant des décennies. La hausse du niveau de vie c'est faite en profitant de la mondialisation par l'import massif de biens manufacturés à bas coût grâce à une main d'œuvre mal payée et à faible protection sociale à l'autre bout du monde tout en taxant et imposant fortement les entreprises nationales pour maintenir toute une panoplie d'aide sociale et un lourd service publique plus ou moins archaïque. Et vu la diminutions de nos entreprises, nous avons aussi fortement aggravé notre endettement. Comme une intervenante l'a justement expliqué ici, il y a un autre mode de consommation plus vertueux qui est de recycler et réparer tout ce qui est trop rapidement jeté, trop souvent par manque de personnes compétentes pour réparer, lois trop laxistes quand à la réparabilité et la disponibilité des pièces détachées sur une durée minimum (c'est sensé se faire... mais on peut lire néant ou 2 ans, trop souvent, pour des appareils de plus de 100 € !) Il faudra un important effort de pédagogie de la part de (tous) nos politiques pour inciter à ce changement radical, sans en faire une punition. Moins mais mieux consommer, création d'emplois avec le recyclage, la réparation, la consommation locale. Inciter au partage de certains biens à lourd investissement comme la voiture,... Tout reste à imaginer ensuite avant que la situation climatique empire plus gravement encore !