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Publié le 29/12/2022 - 16h11

Jackpi33

  • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Si le scénario A est choisi, autant dire à nos jeunes d’émigrer vite fait vers un pays plus dynamique et confiant dans l’avenir. Ce scénario, ce n’est pas une balle dans le pied qu’on se tirerait, mais une balle en plein cœur ! J’aurais plutôt choisi le scénario B, mais il y a me semble-t-il une forte contradiction entre la réindustrialisation massive corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. La réindustrilisation massive est nécessaire pour garantir et développer l’emploi en France, notamment pour l’indépendance industrielle, développer la recherche de produits nouveaux pouvant satisfaire la demande nationale et être exportés. L’amélioration de notre commerce extérieur augmente la richesse nationale et permet ainsi le financement de projets et produits innovants susceptibles de réduire leur empreinte carbone. Tout ce qui n’est pas produit en France à coûts compétitifs est acheté à l’extérieur en important des émissions carbone. Batteries pour véhicules électriques, panneaux solaires, pales d’éoliennes, etc. Quant au fret national, jusqu’à présent aucun gouvernement ne s’est montré suffisamment volontariste pour développer un ferroutage efficace à un coût compétitif. Au contraire, les lignes LGV sont [mot modéré]çues contre le transport aérien national en instituant un monopole de facto en faveur de la SNCF, alors qu’un véritable ferroutage diminuerait le nombre de poids-lourds sur les routes et autoroutes. La capacité du fret ferroviaire serait limitée aujourd’hui par les questions de saturations des noeuds ferroviaires ainsi que la revitalisation de lignes classiques très peu entretenues par les responsables des infrastructures. C’est là que les investissements doivent aller et non pas à de nouvelles LGV aussi dispendieuses que non rentables. Quand on sait quelle est aujourd’hui la part du fret ferroviaire en France comparée à celle des états voisins, on voit bien les marges de progression ! Bien entendu, cette réindustrialisation implique un accroissement des besoins énergétiques, ce qui ne pourra se faire qu’avec une énergie décarbonnée pérenne, indépendante des pays fournisseurs et constante qui ne peut être que le nucléaire.