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Publié le 30/12/2022 - 14h25

LADSOUS

  • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

La France représente moins de 1% des émissions de GES dans le monde, mais plus de 2% si l’on tient compte des biens et services fabriqués à l’étranger et de la logistique d’acheminement qui en découle : on voit par là combien la désindustrialisation encouragée par les pouvoirs publics au bénéfice d’activités de services sans fondement matériel a été désastreuse pour la planète. Désastreuse également pour l’emploi. Les besoins énergétiques associés à une réindustrialisation de la France ont été chiffrés par le Cabinet Roland Berger https://cereme.fr/wp-content/uploads/2022/04/Rapport-Roland-Berger-scen… , qui insiste sur une dimension oubliée par les études de RTE et de l’Ademe, à savoir que pour la réussir il faut disposer d’une électricité à prix compétitif et pilotable, donc une électricité à socle nucléaire et hydraulique. Les solutions d'électrolyse associées à l'option « hydrogène » - indispensables si l'on veut boucler sur la neutralité carbone en 2050 - nécessitent également pour réussir une électricité à prix compétitif, donc à socle nucléaire.