reprendre une approche raisonnable et impliquer plus fortement l'UE
10/12/2022 - 10h49
En premier lieu, la transformation du système énergétique devrait être planifiée au niveau français et au niveau de l'UE dans un esprit de coopération et pas de concurrence. Ceci permettrait de réduire les coûts environnementaux, sociaux et économiques engendrés par la concurrence, en particulier publicité ainsi que foisonnement et redondance de ressources. En deuxième lieu, cette transformation majeure devrait être [mot modéré]çue comme durable, donc périodiquement révisée. En conséquence, elle devrait être mise en oeuvre et contrôlée par une autorité française indépendante des partis politiques. Idem pour l'UE. En troisième lieu, il faut admettre qu'il n'y a que des mix acceptables et pas de mix énergétique idéal. Et encore, l'acceptation dépend du contexte géographique, social, conjoncturel, etc. Cette transformation devrait alors être mise en oeuvre de manière flexible. Les français devraient être régulièrement consultés sur les adaptations nécessaires, de manière similaire à cette consultation. En quatrième lieu, le financement devrait se faire en considérant les dividendes versés par les entreprises du secteur. Selon une étude Oxfam d'il y a une poignée d'années, les bénéfices des entreprises se répartissaient en moyenne en 2/3 pour les dividendes, 1/4 pour l'innovation, le restant à destination des salariés. Considérant que les entreprises bénéficient directement ou indirectement d'aides publiques, comme les services de secours, la sécurité, les infrastructures de transport et d'énergie, etc. il paraît logique qu'une part des dividendes soit reversée pour le mieux-être commun, par exemple 1/3 des dividendes soit 2/9 des bénéfices. Enfin, il serait logique que l'État français ne subventionne pas des entreprises dont le siège social n'est pas en France, ce qui dégagerait des ressources financières.
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