Thème 2 - Les scénarios de l'Ademe
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Les différents scénarios de mix électrique compatibles de l’étude « Futurs énergétiques 2050 » avec l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 reposent sur une massification et une accélération plus ou moins importantes du développement des énergies renouvelables. Chaque technologie présente des enjeux spécifiques pour sa bonne insertion dans notre système de production électrique et dans notre environnement. Ces rythmes de déploiement nécessitent donc une vigilance particulière afin de permettre leur bonne intégration et leur bonne acceptation.
Les études réalisées par RTE dans « Futurs énergétiques 2050 » démontrent que toutes les énergies renouvelables seront nécessaires à l’atteinte de la neutralité carbone, dans des proportions largement supérieures à aujourd’hui, quel que soit le scénario. Même dans le scénario avec le plus faible développement d’énergies renouvelables (le scénario N3), l’éolien passe de 18,5GW aujourd’hui à un minimum de 43GW en 2050, l’éolien en mer atteint au minimum 22GW et le PV 70GW.
Question 1 - Le mix électrique
L’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE montre que la sortie des énergies fossiles, nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques, s’accompagnera d’une hausse de la consommation d’électricité du fait de l’électrification des usages, et ce, même en s’appuyant sur un renforcement soutenu de l’efficacité énergétique comme prévu par la SNBC.
L’étude propose différentes options permettant à la France de disposer en 2050 d’un système électrique répondant à ces enjeux, impliquant un profond renouvellement de celui-ci et par conséquent des choix contrastés en matière de politique énergétique. Si le développement significatif des EnR apparaît indispensable dans tous les scénarios, ceux-ci se démarquent par les parts relatives des capacités de production entre nucléaire et énergies renouvelables. Trois grandes familles de scenarios peuvent être distinguées :
- Une sortie du nucléaire d’ici 2050, impliquant un développement massif des énergies renouvelables à un rythme plus important que celui constaté ces dernières années, notamment pour le solaire. L’ensemble des gisements renouvelables est exploité à son maximum, et le système électrique fait appel à des capacités importantes de flexibilité (nouvelles centrales thermiques, batteries)
- Un maintien (prolongation) d’une partie du parc nucléaire historique, accompagné d’un développement significatif des EnR, soit sous forme de grands parcs (notamment éoliens), soit de manière plus diffuse grâce au photovoltaïque
- La prolongation d’une partie du parc nucléaire historique, parfois au-delà de 60 ans, et une relance d’un programme nucléaire à travers la construction d’EPR (entre 8 et 14). Bien que les capacités EnR installées soient plus importantes qu’aujourd’hui, leur développement est de fait plus modéré, et les besoins en flexibilité beaucoup plus faibles.
Participez à la conversation en indiquant votre scénario le plus souhaitable :
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
Ce thème vise à identifier les modes de production d’énergie les plus adaptés pour répondre aux besoins énergétiques résultant des différents comportements évoqués dans les questions du thème 1. Quoi qu’il en soit, dans l’ensemble des scénarios développés par les experts, notamment le rapport « Futurs énergétiques de RTE » qui fait office de référence, il sera nécessaire de faire des efforts pour réduire notre consommation d’énergie et développer l’ensemble des énergies décarbonées (notamment renouvelables) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
La construction de nouveaux moyens de production d’énergie (renouvelables comme nucléaire) devra également tenir compte des préoccupations croissantes liées à la préservation du cadre de vie.
