Un financement adapté à la situation de la France
18/12/2022 - 15h20
Je regrette de cette concertation se fasse dans un absolu financier. En effet il eût été important de connaitre les coûts de chaque filière (et sous filières) constituant le mixte énergétique et de les décomposer séparément. En conséquence il faut analyser l’ensemble des coûts d'une filière de sa construction jusqu'à au démantèlement en prenant aussi en compte les démantèlements et coûts connexes, et pour la compréhension de tous, les ramener au prix du kWh produit. Pourquoi cette analyse financière ? Rappelons que notre dette actuelle est de 2300 milliards d'euros, qu'il faut y rajouter 50 milliards d'euros pour le Covid et 50 milliards d'euros correspondant a la partie du PGE qui ne sera pas remboursée par les entreprises. Donc nous en sommes à minima à 2400 milliards d'euros de dette. Même si Bercy en met un peu "sous le tapis" les agences de notations risquent de dégrader la France ce qui constituerait un empêchement majeur d'investissement en faveur du mixte énergétique bloquant ou limitant tout recours à l'emprunt. Je suis surpris qu'on découvre ce besoin subitement, car les prévisions des études mondiales, européennes et françaises prévoyaient depuis de très nombreuses années ces augmentations du prix de l'énergie. Prise en compte d'éléments particuliers: - la géothermie de surface ou en moyenne profondeur, de production 365j/365 sans alternance. Cette solution permettrait d’alléger les factures des particuliers en ville comme à la campagne. - les innovations dans le domaine des énergies renouvelable (nouveaux panneaux hétérojonction fonctionnant en lumière diffuse, la conservation de l'énergie, etc...) - la nouvelle géopolitique mondiale en matière approvisionnements des matières premières essentielles et combustible (platine, cuivre, uranium) Comment financer ? Il m'apparait nécessaire de différencier les énergies renouvelables et les énergies décarbonées non renouvelables et dépendantes. > Pour les énergies renouvelables: - lancer un livret spécifique "énergie renouvelable" avec une rémunération motivante (il s'agit ici de puiser dans les 22 milliards en dépôt des ménages) mais corrélé et fléchés localement par des réalisations concrètes sur le territoire des déposants. - crédit d'impôt, simple, à mettre en œuvre pour les particuliers investissant à titre personnel ou collectif dans des réalisations locales (de l'installation de panneaux solaires, routeurs , délesteurs, à l’autoconsommation collective, entreprise citoyennes, participation en co-développement, etc...) - dupliquer les grands opérateurs territoriaux tel que la CNR sur l'ensemble du territoire en profitant au mieux des possibilités et opportunités territoriales. - impliquer fortement les régions (obligation ?) dans le subventionnement significatif des opérateurs de toutes les solutions d'énergies renouvelables. - financements complémentaires de l'Etat sur les projets dépassant les 5 millions d'euros. > Pour l'énergie nucléaire: pré-requis: Une meilleure prise en compte des coûts de réalisation, de fonctionnement de démantèlement + démantèlement rendus nécessaire par l'installation de nouveaux réacteurs et du coût particulier du traitement des déchets. Faire analyser et publier périodiquement par l'Ademe le cout d' approvisionnement du combustible en fonction de la réalité géopolitique. Propositions: - intervention de l'Etat obligatoire mais avec une transparence exemplaire. - affranchir exceptionnellement les opérateurs de toutes les taxes et redistributions locales puisque l'énergie produite est théoriquement utilisée sur le territoire national. - Plus globalement établir un prix de l'électricité par niveaux de consommation pour les ménages. Idem pour les entreprises en fonction de la nécessité de consommation des produits fabriqués. Diminution du tarif des entreprises en fonction de la réutilisation de l'énergie fatale. Fin de la première partie
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