Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.2 - L'usage des bâtiments
Les orientations proposées sur l’usage des bâtiments, qui est l’un des quatre enjeux importants impactant les consommations d’énergie, s’inspirent des quatre scénarios développés par l’ADEME dans son étude Transition(s) 2050. Elles décrivent des évolutions générales de société sans nécessairement préciser comment elles se déclinent au niveau individuel ou territorial par exemple.
Que seriez-vous prêt à mettre en place individuellement et collectivement concernant l’usage des bâtiments (1 réponse au choix) ?
- Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
- Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
- Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
- Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

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Publié le 18/01/2023 - 13h21
Isabelle
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Des efforts très importants mais la formulation de la question omet d'envisager que les effort devraient être concentrés sur les plus gros consommateurs et non de façon "égale".
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Publié le 18/01/2023 - 13h01
Scade
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Je suis pour des efforts très importants sur la sobriété des usages d'appareils électroménagers et de la consommation d'eau chaude, mais je ne souhaite pas sacrifier mon confort en dessous de 19° de chauffage par contre.
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Publié le 18/01/2023 - 13h01
Mathilda92
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Mettons des objectifs différents entre les ERP, les maisons individuelles et les habitats collectifs. Derrière la question de l'usage des bâtiments il y a la question des cas d'usages (Vivre, travailler, consommer, ...) . Certains bassins d'emploi sont en situation très tendue en matière de demande de logement impliquant des constructions (qui devraient se faire dans des normes environnementales exigeantes), dans d'autres territoires ça n'est pas le cas. Fort enjeu aussi de rénovation du parc immobilier actuel !
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Publié le 18/01/2023 - 12h59
sandrine.taclet@gmail.com
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
C'est simplement une question d'habitude. Chaque époque ayant ses exigences de confort toutes relatives. Habillons-nous avec davantage de logique selon la saison (pas de tshirt en intérieur en hiver par exemple). Retrouvons les jeux de société plutôt que tout numérique par exemple (plutôt que chacun sa tablette, wii, smartphone en famille, super soirée..), passons le balai, faisons la vaisselle, du pain soi-même, stop au tout machiniste, qui rend statique, passif (ce qui donne en retour froid, cqfd)
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Publié le 18/01/2023 - 12h57
Leter
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Il y a d'autres axes possibles comme par exemple en instaurant des quotas au delà desquels les coûts de l'énergie seraient augmentés en fonction des revenus du consommateur ( de l'entreprise). Il y a aussi la mise en place du politique volontariste d'isolation des logements et locaux. Ce n'est pas le cas actuellement.
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Publié le 18/01/2023 - 12h43
AG-75
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La façon dont la question est posée est dérangeante : alors que des millions de personnes vivent dans des passoires thermiques, la question de la responsabilité individuelle dans le réglage du thermostat paraît décalée. En outre, il faut évidemment développer massivement des logiques d'économie circulaire pour ce qui concerne les appareils électroniques, encourager la réparation et, in fine, le recyclage.
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Publié le 18/01/2023 - 12h39
arnould.manon@gmail.com
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
J'applique déjà une réduction de la température de chauffage (et mode de chauffage moins consommateur) à la maison et au bureau. Déployer des modes pilotables pour gérer les absences en tenant compte de l'inertie des bâtiments et activités. L'isolation est sous-estimée notamment dans la capacité à retenir la chaleur. Je suis adepte des douches bien chaudes, mais je baisse malgré tout les températures (ça incite à y passer moins de temps), adapter la température pour la vaisselle également Utilisation raisonnée et adaptée des équipements électro-ménagers (pas de sous-utilisation du lave-vaisselle et lave-linge, pas de sèche linge, pas de congélateurs car on privilégie les conserves), optimisation du temps de fonctionnement du four (deux étages isolés qui permettent de moins chauffer, cuissons à suivre pour réduire le temps de chauffe), appareils débranchés quand pas d'utilisation
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Publié le 18/01/2023 - 12h28
cyrielle.francais@gmail.com
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
implique au préalable de rénover en masse les bâtiments, notamment les 2M de passoires thermiques en france et donc d’aider au financement et de simplifier le chemin utilisateur
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Publié le 18/01/2023 - 12h20
Dimitri Carbonnelle
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Préconisations du Shift Project Ce scénario implique des efforts importants de la part de toutes les parties prenantes pour réduire et décarboner les consommations énergétiques du secteur. En effet, pour le chauffage qui est le premier poste d’émission de GES des bâtiments, la sobriété est le centre des actions individuelles à mener. C’est notre façon de penser le chauffage qui est à revoir : mettre un pull voire deux s’il le faut et différencier les températures selon le type de pièces plutôt que de chauffer plus fort le logement entier. Ci-dessous quelques exemple de leviers d’action par poste d’émissions : 1. La rénovation : La rénovation est un des leviers principaux permettant une meilleure maîtrise de la consommation énergétiques des bâtiments. Les objectifs donnés par le PTEF pour atteindre la décarbonation sont : - Atteindre en 10 ans 1 million de logements rénovés chaque année - Arriver au niveau BBC pour la moyenne du parc - Cibler les logements les plus énergivore pour chercher le maximum d’efficacité Cela demande un certain nombre de moyens parmi lesquels : - La formation de plus de personnes dans la filière dès maintenant - La suppression progressive des subventions aux “gestes uniques” pour empêcher la rénovation geste par geste et généraliser la rénovation globale . 2. La décarbonation de la chaleur : Afin de satisfaire les besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire sans qu’ils pèsent dans les émissions, il est nécessaire de changer la source de l’énergie thermique vers des énergies non carbonées. Les actions à mettre en place sont : - Sortir en priorité du chauffage au fioul et au gaz naturel fossile - Massification de l’installation de pompes à chaleur (PAC), surtout dans les résidences individuelles - Pour l’habitat collectif, alimenter les réseaux de chaleur urbain en énergie renouvelable (“biomasse, géothermie, ordures ménagères, récupération de chaleur sur eaux usées” ainsi que la chaleur fatale industrielle) - Raccorder plus de logements aux réseaux de chaleur urbains 3. Les équipements électroménagers Les usages du bâtiment comportent également les équipements qui possèdent une empreinte écologique à prendre en compte en plus de leur consommation électrique. Des efforts sont donc à faire sur ces deux flancs : - Les achats (le renouvellement des équipements demande de l’énergie et des ressources minières importantes pour les produire) - L’usage (l’efficacité énergétique des appareils ne suffit pas si l’utilisation augmente, il faut donc réduire) Pour accompagner ces efforts, le Shift Project recommande : - La sobriété des usages de l'électroménager doit être accompagnée en amont par plus de réparabilité pour éviter les effets néfastes de l’obsolescence industrielle ou psychologique - Les usages doivent changer pour rechercher l’efficacité et l’exploitation des équipements sur toute leur durée de vie - Le partage des équipements dans les logements collectifs est un des leviers permettant de réduire les achats et le renouvellement des équipements - En parallèle de l’abandon du gaz naturel fossile comme mode de chauffage, l’objectif visé par le PTEF est de faire faire de même pour l’énergie de cuisson et de l’électrifier entièrement. - Lisser les pics de consommation en incitant à l’étalement des usages 4. La consommation des constructions neuves : La construction de logements neufs répond à un besoin de logements mais elle n’est pas forcément plus vertueuse en termes d’émissions malgré les normes d’isolation. En effet, la construction de bâtiments en elle-même nécessite des matériaux possédant une grande empreinte carbone (le béton par exemple), elle demande de l’énergie, génère des déchets et de la pollution. Le PTEF recommande ainsi de privilégier la rénovation des logements existants et l’utilisation des logements vacants sur les nouvelles constructions. Pour les nouvelles constructions il faudra alors veiller à l’utilisation des matériaux et éviter l’accroissement de l’étalement urbain (diminution des espaces verts et des terres arables, artificialisation et imperméabilisation des sols, recours à la voiture pour les déplacements du quotidien, etc.) Pour tous les postes d’émissions cités précédemment, la recommandation est d’informer le plus possible les citoyens : - L’acceptation des mesures se fait plus facilement lorsque les raisons des efforts sont bien exposées - Afin de mieux guider les situations complexes, notamment les copropriétés pour les travaux de rénovation - Sur le long terme, il s’agit de changer les critères d’appréciation des logements et des modes de vie de sorte que les performances thermiques “participent autant de la valeur des logements que d’autres paramètres aujourd’hui déterminants [...]” Dans le tertiaire et l’administration publique, des efforts sont également à faire au niveau de l’usage des bâtiments.. Si la loi oblige à disposer d’un bilan d’émissions de GES, une majorité de structures n’en ont pas encore . De plus, la méthodologie du bilan ne tient compte que des émissions directes et ne prend pas en compte les achats ou les déplacements domicile-travail par exemple. Il faut ainsi intensifier ce travail d’information pour pouvoir agir au mieux et plus efficacement. Autres leviers : - Rationaliser l’espace de travail (en dimensionnant les bureaux par rapport au nombre d’employés, en partageant les bureaux…) - Décarboner la restauration collective (consommatrices d’énergie et productrices de déchets) - Développer le télétravail tout en évitant ses pièges (effet rebond lié à l’allongement des distances domicile-travail, suréquipement…) - Déployer la sobriété numérique (afin d’éviter le renouvellement trop fréquent des équipements par exemple) L’horizon 2050 pour l’usage des bâtiments : - Tous les bâtiments antérieurs à 2012 sont rénovés - Tous sont au minimum au niveau C - Il n’y a plus de chauffage au fioul et quasiment plus au gaz L'isolation thermique doit s'accompagner de sobriété
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Publié le 18/01/2023 - 12h20
halima.bordeaux@laposte.net
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Des efforts sont nécessaires et inévitables pour notre environnement. Chacun doit être eco-responsable et l'information, la communication est très importante dès le plus jeune âge. Le gouvernement doit continuer ses campagnes de sensibilisation et accompagner les foyers les plus modeste pour une meilleure isolation et performance énergétique.
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