Energie

Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?

1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises

Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.

Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?

  • Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
  • Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
  • Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
  • Autre proposition

  • Publié le 27/10/2022 - 14h46

    frederic.ranoux@gmail.com

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Une limitation de la publicité vers des produits plus vertueux est évidemment à prendre en compte afin d'arrêter les incitations à la consommation à outrance : fast fashion, jouets de noël mi-octobre (où s'arrêterons nous ?), tank électrique ou thermique de plus de 2 tonnes, voyage low-cost en avion à 30 euros. Encourager les initiatives locales de distribution de biens (alimentation, développement d'un artisanat durable ...). Produire localement le plus possible pour développer l'emploi et permettre à notre modèle social de continuer à jouer son rôle. Evidemment développer le fret ferroviaire afin de limiter les déplacements en camion d'un bout à l'autre du pays.

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  • Publié le 27/10/2022 - 13h44

    JBP 44

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    L'industrie et le commerce extérieur devraient être au Maximum à l'échelle Européenne ET Local. Ils devront également être orientés vers une production (de produits et services) vertueuse et avec peu d'impact pour la société. Il faut être conscient qu'il sera impossible de se séparer de la partie internationale pour certains produits essentiels. Il faudra donc penser à une taxe incitative et progressive en fonction du bilan carbone du produit. (+ bilan CO2 élevé, + Taxe très élevée). Quand au Fret, il doit être décarboné et sobre au maximum en étant interconnecté par le biais d'un réseau ferroviaire et fluvial (Norme européenne unique à mettre en place idéalement) complété par du routier Zéro Emission (Hydrogène ? Electrique?).

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  • Publié le 27/10/2022 - 13h01

    François R

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Il faudrait ajouter à cela la taxe CO2 aux frontières de l'UE, pour favoriser la filière française ou européenne en général, et les métiers du réemploi des ressources.

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  • Publié le 27/10/2022 - 12h44

    Lyraud

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    faciliter le réemploi de tous les biens : en construction, entre autre; relocaliser le maximum d'activités pour ne pas avoir besoin de longs trajets en transports routiers, favoriser le transport par le rail

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  • Publié le 27/10/2022 - 12h27

    Timothée

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    La grande question pour moi est le "comment" ? Je trouve très inspirant les travaux d'Alexandre Monnin et Diego Landivar sur "l'écologie de la fermeture". Ils posent les questions et ouvrent des pistes sur : que faire des installations industrielles que nous voulons fermer ? Comment les fermer ? Quels processus construire et mettre en place pour gérer toutes les dépendances et conséquences de la fermeture de telle ou telle activité ? Comment faire cela de manière juste socialement ? Ce sont des pistes à creuser et explorer car nous en avons besoin, de manière sûre pour certaines industries (extraction d'énergies fossiles), et je l'espère de manière plus large.

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  • Publié le 27/10/2022 - 12h07

    FloCDP06

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    La reindustrialisation devrait se faire d'une part a l'échelle de l'Europe pour des les grands enjeux qui nécessitent des capacités financières considérables et ce à l'image d'Airbus. Il nous faut d'autres Airbus industriels pour la production énergétique, pour la construction automobile, ferroviaire pour moins de compétition, plus de coopération et de mise en commun pour des économies d'échelle et des politiques de prix d'achat et de vente plus efficaces. Il faut d'autre part recréer des pôles industriels français locaux regroupés en écosystèmes et proches des clients, par exemple dans la fabrication de portes et fenêtres ou les textiles ou autres...et mailler toute la France pour éviter les transports et des impacts écologiques inutiles.

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  • Publié le 27/10/2022 - 12h05

    LaurentIlle

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Développons le localisme pour les produits le permettant (alimentation). Pour les produits ne pouvant pas être produits en France, leurs durée de vie doivent être augmenté en imposant des garanties produits plus élevés aux constructeurs (ex: une TV ou un ordinateur en provenance de Chine devrait être garantie 10 ans minimum). De cette manière, nous réduirons les fréquences d'importation.

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  • Publié le 27/10/2022 - 11h21

    lipi_mina@hotmail.fr

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Il n'y a pas de découplage production et réduction de consommation d'énergie. (Equation Gaya)

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  • Publié le 27/10/2022 - 11h05

    PourquoiPas_

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Combien de tonnes de vêtements quasi neufs sont jetés par jours, ou dorment dans nos placards? Combien de meubles sont abandonnées sur les trottoirs alors qu'un meuble à normalement une durée de vie qui se compte en décennies? On peut clairement consommer moins (et mieux), en plus de relocaliser, sans impact sur notre qualité de vie réelle ressentie (hormis pour le frisson du shopping impulsif, qui lui doit disparaitre !)

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  • Publié le 27/10/2022 - 10h33

    Aliénor P

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Cela suppose un effort collectif (accepter de payer plus cher, moins consommer, une répartition différente des budgets des foyers) et une sensibilisation massive. /!\ aux règles du commerce international, au droit de l'UE sur les questions de la liberté de commerce, du dumping, etc.

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