Energie

Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?

1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises

Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.

Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?

  • Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
  • Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
  • Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
  • Autre proposition

  • Publié le 21/10/2022 - 18h04

    OLLIVIER

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Je ne sais pas qui à fait ces questions , mais si avoir son diplôme d'HEX ou de X et poser des questions absurdes , vous pouvez garder concertation; Le fret est sous exploité car l'état ne l'a pas développé, arrêtons les conneries. Augmentation du fret, produire locale afin d'avoir des cargos en mer, des avions et camions qui polluent.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h58

    Adrien

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Une baisse drastique du fret international et du commerce international, en passant donc par la réindustrialisation de la France sur ce que nous délocalisons actuellement (avec sa pollution liée au transport et liée aux règles environnementales chinoises et autres). Cela dit, cette réindustrialisation doit se limiter au minimum de ce dont nous avons besoin, afin de privilégier nos véritables besoins aux envies passagères et à la surconsommation.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h55

    alexandre.lepoultel

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Le modèle C a vécu, pas à cause des émissions importées, mais pour des raisons géopolitiques. Le modèle B est tentant, mais la croissance verte n’existe pas (besoin en énergie, besoin en métaux…). A l’échelle du globe, cette option B sera moins efficace économiquement que le modèle que nous connaissons, et donc à croissance constante, encore plus dommageable pour l’environnement. Par ailleurs, l’option B est ultra inflationniste, car nous n’avons tout simplement pas en France les moyens de produire à bas cout, notamment car notre énergie sera toujours plus chère que d’autre région du monde. Ne reste que l’option A, qui requiert de repenser beaucoup de chose au niveau sociétal, mais à l’avantage de limiter l’inflation en supprimant une demande « inutile » liée à l’hyper consommation.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h47

    LCONCA

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Consommer moins et, donc, produire moins n'implique pas forcement de se priver de quoi que ce soit. Il faut juste adopter un changement de pratiques, mettre en place des circuits de réparation, apprendre à utiliser correctement les biens afin de les faire durer le plus longtemps, exclure les objets technologiques "gadget", mutualiser les biens afin d'en faire profiter au plus grand nombre. Je ne vois point d'inconfort à partager un lave-linge avec d'autres personnes plutôt que d'en posséder un et le voir tourner une à deux fois par semaine, c'est-à-dire 2 à 3 % du temps ! Il faudrait d'ailleurs aussi de réduire drastiquement notre dépendance des importations, histoire de reprendre la main sur notre production, de devenir plus résiliant, se réapproprier les savoir-faire (y compris industriels).

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h46

    Thierry BAZIN

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Soit on considère que la France n'est plus qu'un pays de service et de marchands de pizza, soit on se bouge ! La pandémie de COVID nous a montré que nous ne savions même plus faire de l'aspirine !! Il faut soutenir le rebond de notre industrie, mais nous ne sortirons pas d'une économie mondialisée d'interdépendances. Un gros effort doit être consacré à la transformation du fret aujourd'hui routier (les colonnes de poids lourds sur l'autoroute...) afin de développer massivement le ferroutage (les polémiques autour du projet de liaison ferroviaire transalpine Lyon - Turin sont incompréhensibles, on préfère des files de camion ?) et le transport fluvial. Le gain serait triple : diminution de l’énergie nécessaire au transport, économie de rejet de CO2 donc amélioration de la qualité de l'air et diminution des dépenses d'entretien des routes / autoroutes. Mais cela nécessitera le développement d'une filière de transport modal pour les 30 derniers kilomètres et le dernier kilomètre.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h36

    lolo

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Nous devons viser un dénuement par rapport à la surabondance actuelle de biens matériels qui ne nous apportent absolument pas le bonheur!

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h36

    Quentin C.

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Réduire notre dépendance au commerce extérieur est une évidence. Les pénuries et les crises que nous connaissons en sont la preuve. De manière générale il faut tendre vers plus de sobriété dans notre consommation. Quand à la production nationale, il faut la raisonner. Pourquoi pas développer le fret ferroviaire ?

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h32

    Tibear

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Une transformation progressive des modes de production industrielles de façon à éliminer l'utilisation d'énergie d'origine fossiles. La relocalisation et la standardisation de certaines productions. L'élimination de productions inutiles ou redondantes. L'utilisation massive du ferroutage pour le transport des marchandises. La généralisation des motorisations électriques pour les véhicules professionnels et de transport. Le PTEF du Shift Project donne pas mal d'éléments intéressants sur la façon d'engager ces transformation et sur les différentes étapes. C'est un sujet critique car il convient de ne pas rajouter une crise sociale majeure à la crise climatique. Il n'y aura pas de solutions miraculeuses et immédiates.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h29

    Jalix

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    la réindustrialisation permet de diminuer les émissions dues au transport, de construire des usines modernes consommant moins d'énergie et d'aller vers le plein emploi ce qui permet de péreniser notre système d'aides sociales.

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  • Publié le 21/10/2022 - 17h28

    Jalix

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    la réindustrialisation permet de diminuer les émissions dues au transport, de construire des usines modernes consommant moins d'énergie et d'aller vers le plein emploi ce qui permet de péreniser notre système d'aides sociales

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