Energie

Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?

1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises

Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.

Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?

  • Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
  • Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
  • Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
  • Autre proposition

  • Publié le 16/01/2023 - 19h09

    qgodfroy

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Si on ne se réindustrialise pas on importera de la camelote étrangère fortement carbonée. Il est illusoire d'imaginer que les gens se retreindront alors que le reste du monde et notamment l'asie et l'afrique s'équipent pour atteindre le confort dont nous bénéficions en Europe.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h59

    Baptiste Nominé

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Se concentrer sur des filières industrielles à (re-)développer au niveau national, et maintenir le commerce international sur les filières dont la production ne serait pas assurée en France, en mettant en place une fiscalité incitative d'un côté et pénalisante de l'autre pour viser une diminution drastique des émissions GES (soit en production nationale si indicateurs émission GES favorable à cette production, soit via une production à l'international si indicateurs émissions GES plutôt favorable à ce choix). L'ensemble serait donc guidé par des indicateurs d'émissions de GES, mais aussi d'épuisement des ressources et de conditions de travail dans chaque filière. Des assocations et ONG expertes de chaque sujet peuvent contribuer à la co-construction de ces indicateurs, et une gouvernance multi-partite pourrait veiller à l'équilibre de ces choix. Des rapports bi-annuels pourraient valider l'état d'avancement par filière et requestionner éventuellement les choix faits en fonction des évolutions techniques, sociales, du marché, pour adapter si besoin la trajectoire d'évolution choisie. Des lois devraient obliger les constructeurs à la standardisation des appareils de consommation, afin d'augmenter drastiquement la réparabilité des appareil et d'éviter le gaspillage de ressources. L'horizon: mutualiser des designs génériques pour chaque type d'appareils et proposer des adaptations/customisations ciblées à partir de cette base standardisée. Cela demande un bel effort de co-opération de la part des industriels dans un premier temps, mais peut ensuite permettre de mutualiser les coûts de développement sur une base commune, et surtout de favoriser la seconde vie des appareils et tous les métiers qui y sont liés. Une sobriété dans la production et la consommation, assortie d'une efficacité des filières à l'échelle consommateurs-ressources-producteurs.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h54

    Duma

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Réindustrialiser nécessite un besoin en énergie plus grand sur le territoire, qu'il faudra anticiper (en particulier avec la production d'électricité), mais évite les émissions importées, souvent plus importantes lorsque la production a lieu dans d'autres pays. Il s'agirait aussi d'assumer notre propre pollution pour nos propres besoins, et donc peut-être d'y faire plus attention. Il y a dans tous les cas besoin d'une baisse drastique des consommations de biens manufacturés. De nombreuses productions aujourd'hui ne semblent plus du tout essentielles (vêtements, vaisselle, gadgets en tout genre...) car déjà présentes en quantité gigantesque à l'échelle du territoire, et même gaspillées. Les échanges et la seconde main pourrait couvrir la majorité des besoins de certains produits, au moins pendant une période, permettant de ralentir la production de neuf.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h41

    Tiraillé789

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Sans rien y connaître, j'ai l'impression qu'une économie robuste est une économie qui produit. Il faut donc veiller à réindustrialiser mais en choisissant bien les domaines afin de minimiser l'impact sur les ressources et le climat tout en maximisant les bienfaits pour l'économie française et européenne. Il faudrait peut-être donner des rayons d'actions en fonction du domaine économique. Par exemple, certaines marques alimentaires font une majeure partie de leur chiffres d'affaires à l'export lointain. Cela peut s'entendre pour une part estampillée luxe de notre production qui permet à la France de rayonner. Quand, la marque produit rien d'une qualité incroyable, mais surfe sur cet effet "produit en France/Luxe", cela me semble totalement anachronique aujourd'hui pour ne pas dire plus. J'ai un exemple très précis de ce genre de marque que je ne citerais pas ici.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h28

    LEGRAND

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Localisée industriel

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h27

    mari76

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    il est préférable de s'orienter vers un projet de société beaucoup plus sobre avec des biens de consommation produits à l'échelon régional si possible , à l'échelon du pays ou de l'Europe si c'est vraiment nécessaire.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h24

    DuverneR

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Au lieu d une réduction du fret envisager une re organisation du fret avec des moyens plus neutre; utilisation du réseau ferroviaire et fluviale ... utilisation des autoroutes pas les transporteurs longue distance uniquement la nuit ... transport de courte. et moyenne distance avec des véhicules électriques Reindustrialisation contrôlée et maîtrisée avec des marges d auto développement détaxées et de sur enrichissement surtaxées

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h07

    CCI Pau Bearn

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h06

    Laurent6369

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Par rapport aux gaspillages actuels, et à la frénésie de consommation prônée jusqu'au plus hauts sommets des dirigeants, il est possible et enviable de diminuer drastiquement nos consommations. Celles-ci doivent également être plus locales et donc la reindustrialisation est nécessaire. Il n'est plus un idéal collectif ni un projet de société que de perpétuellement augmenter la consommation dans une croissance économique infinie.

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  • Publié le 16/01/2023 - 18h06

    msimo@equinor.com

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Seul scénario viable pour respecter les accords de Paris dans le temps imparti Possible de baser une partie de l'économie sur la réutilisation, le recyclage etc. Nécessite de mesurer la croissance économique avec un autre indicateur que le PIB Nécessite en parallèle d'industrialiser l'Europe pour la fourniture de matières premières critiques pour l'indépendance énergétique et alimentaire

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