Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 09/11/2022 - 09h05
Claire-Emmanuelle Mercier
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
L'ensemble des arguments favorables au développement de l'hydroélectricité sur le territoire français sont mis en avant dans les contributions précédentes, j'y souscris. En portant une attention particulière à : - l'implantation au plus près des zones à alimenter en énergie, - l'acceptabilité des projets auprès des/par les citoyens et acteurs locaux, premiers concernés par la production énergétique non délocalisable, - l'évaluation objective des incidences et impacts des aménagements hydroélectriques sur tous les enjeux de la transition énergétique (sociaux, économiques, environnementaux).
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Publié le 09/11/2022 - 09h00
f.guillaume@apqv.fr
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
energie renouvelable la plus écologique, à condition de respecter la réglementation sur la continuité des rivières, avec des équipements adaptés.
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Publié le 09/11/2022 - 08h17
Jamet Jérôme
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La sécheresse 2022 vient de démontrer que cette solution n'est pas d'une grande efficacité de production surtout en ce qui concerne la petite hydroélectricité. Les prévisions du GIEC annonce 20 sécheresses sur les 30 prochaines année ! Il suffit de voir le niveau des retenues actuelles que l'on n'arrive même pas à remplir en période hivernale et qui d'année en année se vident. La solution n'est pas là ! Les installations actuelles souffrent déjà d'un manque cruel d'eau et ont bien du mal à fonctionner. Aucun intérêt à en construire de nouvelles avec un impact environnemental sur les milieux aquatiques très important. Un milieu aquatique en bon état est résilient et efficace pour lutter contre l'augmentation de la température des eaux. Un ouvrage en barrage lui va freiner les écoulements et augmenter la température des eaux. C'est bien, comme le président l'a annoncé, les actions fondées sur la nature les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique et non la dégradation de celle-ci. Commençons par remplacer et moderniser les turbines existantes et l'ensemble du système de production et limitons notre consommation abusive et nous n'aurons pas besoin de nouveaux projets destructeurs des milieux aquatiques.
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Publié le 09/11/2022 - 08h09
alainchapel@sfr.fr
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il faut continuer à développer les petites installations, toujours bien entendu, dans le respect de l'environnement. L'énergie hydraulique est la meilleure des énergies renouvelables par sa régularité, sa production hivernale en adéquation avec les pics de consommation, son coût de revient compétitif.
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Publié le 09/11/2022 - 03h55
-._.-dB-._.-
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il faut planifier les grandes productions d'énergie centralisées (nucléaire, parcs éoliens ou photovoltaïques, grandes centrales hydroélectriques), ne pas privatiser nos grandes centrales hydroélectriques EDF, sauvegarder notre savoir faire dans la production d'énergie (la vente d'Alstom Power à General Electric a été une grosse erreur), mais libérer et encourager les petites productions d'énergie locales (cogénération, éolien, photovoltaïque, chauffage solaire, redémarrage des moulins et microcentrales), entre autres ne plus entraver la petite hydroélectricité comme cela est fait actuellement de façon systématique, verticale et dogmatique... et équiper plutôt que détruire les barrages hydroélectriques comme celui de la "Roche-Qui-Boit".. (quelle bêtise cette destruction..) De même que des dizaines de milliers de maisons individuelles peuvent être équipées de panneaux PV ou de petites éoliennes et viser l'indépendance énergétique, des milliers de moulins et de petites centrales hydroélectriques peuvent encore être remis en service et produire chacun de quelques kW à quelques centaines de kW, avec un impact négligeable sur la nature moyennant si besoin un équipement du seuil. La dégradation des cours d'eau est due essentiellement à la pollution industrielle (PCB, ..), agricole (engrais, pesticides, ..), aux eaux de ruissellement (lavage des routes avec les poussières de pneus, hydrocarbures, ..), aux rejets des stations d'épuration (antibiotiques, ..), et les poissons disparaissant, plutôt que d'en interdire la pêche (élections..) il a été décidé de tomber à bras raccourcis sur les seuils et de les détruire, au détriment du stockage d'eau, de l'énergie hydroélectrique, des plans d'eau touristiques, du remplissage des nappes phréatiques, etc.. Plutôt que d'utiliser l'énergie de l'eau et de stocker cette eau douce quand elle est abondante, il a été décidé d'effacer les seuils (super, l'eau douce retourne immédiatement à la mer et l'été on regarde les rivières à sec..) Vouloir retrouver un aspect des rivières du Neandertal (les rivières "sauvages" MDR), d'accord, mais à ce moment là il faut retrouver aussi la société et la population qui vont avec : plus de voitures, d'avions, de maisons, et passer la population mondiale de 7 milliards d'individus à 70 000 ! :-) Il faut faciliter la remise en service des moulins, arrêter d'inciter l'administration à chicaner sur les dossiers (il faut en pratique souvent des années de galère administrative pour mener un petit projet hydroélectrique à terme), simplifier les procédures de raccordement au réseau (avec vente totale ou partielle, ou sans vente), et permettre pourquoi pas la vente directe d'électricité entre voisins. En plus, la plupart du temps, la remise en service est financée par le producteur, et ne coûte pas grand chose à la société, hormis la rémunération de kWh à un tarif "dit aidé", ce qui se discute aussi d'ailleurs, car le prix marché actuel est de plusieurs fois supérieur au tarif subventionné ! Les moulins et leur utilisation intelligente de la force de l'eau des rivières existaient déjà il y a plus de 2000 ans, espérons que la casse actuelle, systématique, dogmatique, et surtout stupide, des seuils fera place à plus de concertation.
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Publié le 08/11/2022 - 21h23
ETCHE
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Bien réparties, installations techniques et environnementales performantes, les centrales hydroélectriques des plus petites aux plus grandes maintiennent des emplois locaux et produisent une électricité proche des lieux de consommation
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Publié le 08/11/2022 - 21h20
MOULIN DE PRADINES
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
La question est quelque peu biaisée, laissant entendre que développer tous les projets hydroélectriques serait synonyme d'atteinte à l'environnement. C’est bien mal connaitre le quotidien d'un petit producteur d'électricité. Celui qui se lance dans une telle aventure réalise dans la plupart des cas sur ses deniers propres un projet qui intègre une dimension bien entendu économique mais également patrimoniale, culturelle et très souvent militante en faveur du climat. Une installation comme la nôtre permet de produire la consommation d'environ 30 foyers à l'année (en plus du nôtre), mais aussi d'épurer la rivière de 4 m3 de plastiques ou détritus flottant et d'assurer l'entretien de 2 km de berge, tout ceci à zéro frais pour la collectivité. Encourageons les projets privés à restaurer notre patrimoine, produisons localement notre électricité plutôt que de la faire transiter sur des km, auto-consommons au maximum pour ne pas être tributaire des prix du marché et surtout produisons une électricité 100 % décarbonée et respectueuse de l'environnement et de la biodiversité.
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Publié le 08/11/2022 - 20h59
mounib.tlaidi@gmail.com
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
L'hydroélectricité peut avoir un fort impact sur la biodiversité. Lorsque la puissance rajoutée au système n'est pas significative et/ou peut être remplacée facilement par une autre source d'énergie , alors il ne faudra pas développer ce projet. Cependant il est nécessaire d'optimiser les centrales déjà existantes.
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Publié le 08/11/2022 - 19h37
Jcha
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Lhydrolique n'est pas forcément l'énergie du futur en raison des sécheresses dont nous allons prochainement souffrir. Les niveaux des barrages sont encore bas dans de nombreuses régions suite à l'été 2022 et ceci n'est encore rien par rapport à ce qui nous attend. Mieux vaut focaliser les ressources financières sur les autres sources MAIS aussi remplacer / moderniser les turbines existantes pour en tirer un meilleur rendement sur l'existant
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Publié le 08/11/2022 - 18h57
Torrecillas
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Énergie propre, écologique, 0 consommation, 0 carbone
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