Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux

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Publié le 18/01/2023 - 21h44
Kath
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
nouveaux sites à aménager seulement si le potentiel est significatif ET ayant un impact environnemental quasi-nul.
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Publié le 18/01/2023 - 21h34
gdelayg
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La transition que nous avons à faire est écologique avant d'être énergétique, la biodiversité est la limite planétaire de loin la plus dépassée. Le maintien de la biodiversité doit être un objectif qui s'impose à la consommatin (et production) énergétique.
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Publié le 18/01/2023 - 21h29
E. Ren
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
L'eau est une ressource aussi si ce n'est plus précieuse que l'énergie. Nous savons qu'à l'avenir de fortes tensions se créeront sur les enjeux qualité et quantité de l'eau. Les projets hydroélectriques présentent un rapport bénéfice-impacts beaucoup trop inégale, avec de forts impacts sur une ressource essentielle et de gros coûts d'entretien et de gestion
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Publié le 18/01/2023 - 21h20
PALU
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il est essentiel de défendre le rôle essentiel de l’hydroélectricité dans le bouquet énergétique français et son caractère de service public. Quel que soit le concessionnaire, la mise en concurrence des concessions hydroélectriques doit être évitée, car facteur de morcellement, de risque de perte d’emplois sur les territoires, de désoptimisation et de fragilisation des missions d’intérêt général autour de l’électricité et des usages de l’eau. Le développement de nouvelles capacités hydroélectriques, y compris dans le domaine du stockage, doit être défendu.
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Publié le 18/01/2023 - 21h19
The Shifters
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
La production hydroélectrique ne pourra pas connaître un développement similaire à celle des autres énergies renouvelables car les sites potentiels pouvant accueillir ce type d’infrastructures sont déjà largement exploités. En France, cela correspond à 2400 installations pour une capacité totale de 25,5 GW. Bien que faiblement impactant sur une production nationale d’électricité, le développement du mini/micro/pico hydraulique peut être une solution pour alimenter des sites isolés à une échelle très locale.
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Publié le 18/01/2023 - 21h19
AAPPMA Burzet
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le potentiel hydroélectrique cause et a causé des dommages importants à la biodiversité : déclin des espèces migratrices en voie d'extinction (saumon, aloses, esturgeons, anguilles) mais également des espèces locales qui doivent migrer pour atteindre leur lieux de reproduction, de développement, leurs zones refuges ( notamment lors des épisodes récurrentes de sécheresse). L'altération des conditions de milieu et la perte de biodiversité dans les retenues des installations : diminution de l'oxygène, augmentation de la température, eutrophisation, développement de cyanobacteéries, d'algues filamenteuses, comblement des abris et uniformisation du fond par colmatage de la retenue. Pour exemple sur les retenues des mche sur la rivière Ardèche, la qualité ipr passe à très mauvaise alors qu'elle est excellente sur les rares zones courantes naturelles restantes entre ces zones " mortes". Le peuplement piscicole restant dans ces retenues présente 2 fois moins d'espèce et 2 fois plus d'espèces envahissantes que sur les zones courantes ( Étude renouvellement mche sud Ardèche 2021). La diminution des débits à l'aval des ouvrages sur les tronçons courts circuités ( 1/10 à 1/20 du débit entrant) réduit sensiblement le milieu de vie des espèces aquatiques. La distance des TCC est variable mais elle représente plusieurs dizaines de kms en Ardèche. Modification du transport solide, avec comblement des retenues et déficit sédimentaire à l'aval. Les sédiments étant le support principal de la vie aquatique, les retenues provoquent une perte d'habitats, favorise l'érosion des berges et un déclin de la biodiversité. Mortalité au niveau des turbines et devalaison des espèces. Lors de la mise en place des PCH sur les TCC du Rhône, il avait été établi que lors du franchissement des anguilles en dévalaison, environ 6% de mortalité été observée justifiant la mise en place de passe à poisson... A l'heure actuelle la dévalaison des jeunes saumons pose de grave problème sur certains ouvrages non équipés sur la Loire. Le fonctionnement des centrales implique la modification de l'écoulement (débit et niveau d'eau : marnages) de la rivière en aval qui engendrent des phénomènes d'exondation de zone de frayères (reproduction) et le piégeage des alevins en bordure. A contre courant de ce qu'il est dit, l'hydroélectricité pose de sérieux problèmes environnementaux notamment lorsqu'ils se cumulent. Les organismes de l'état tels l'OFB, les DREAL, l'INRAE, les fédérations de pêche, l'association rivières Rhône Alpes et la plupart des universitaires ont largement travaillés le sujet. Ces experts doivent pouvoir apporter leurs expériences et résultats sur ce sujet de l'impact. Un potentiel hydroélectrique déjà fortement équipé et menacé par une ressource en berne et fortement convoitée. En Ardèche tous les bassins sont fortement exploités et impactés : La Loire et ses affluents par le cx hydroélectrique de montpezat détournant l'eau du bassin de la Loire vers celui de la Méditerranée avec 2 grands barrages et le percement du cratère du Lac d'issarlés (cratère volcanique de 100ha) ainsi qu'une barrage usine sur le bassin versant de l'Ardèche qui exploite les aménagements. Sur cet axe c'est une dizaines de MCHE qui profitent de eaux de la Loire. Il s'y raccroche le CX hydroélectrique du Chassezac, affluents de l'Ardèche avec de nombreux barrages usines qui induisent un linéaire courts circuités important. L'axe Rhône largement aménagé avec de nombreux barrages usines et des PCH sur le vieux Rhône (TCC). Près de 100 autres micro- centrales viennent compléter le tableau d'un réseau hydrographique largement développé. Une hydrologie fortement modifiée et en déficit important notamment depuis 2017-2018. Des hivers et printemps secs ne permettant pas la constitution de réserves suffisante : la retenue de Naussac. Des périodes de fonctionnement hydroélectrique de plus en plus courtes du fait de longues périodes de faible débit des cours d'eau et en période de crues. La période favorable de production en eaux moyennes est de plus courtes et pas forcément à la bonne période. Les prévisions dans ce sens selon le GIEC et les experts météorologiques vont dans cette perspective de pénurie de la ressource. Une ressources en eau très convoitée et une loi en faveur de la préservation des milieux aquatiques. La ressource en eau est de plus en plus convoitée. Une forte pression s'exerce et s'exercera sur la ressource déjà menacée. La directive européenne cadre sur l'eau (DCE) impose la priorité des usages 1 pour les besoins domestiques (alimentaire, santé), les milieux naturels aquatiques (préservation) et ensuite les usages. La priorité est donnée à la préservation des milieux aquatiques et des écosystèmes qu'il renferment par rapport aux usages tels que l'hydroélectricité. Ceci n'implique pas l'exclusion de cet usage mais que celui-ci doit permettre le maintien de la biodiversité de nos cours d'eau. Pourquoi multiplier des moyens de production là où la ressource diminue? Là où réside justement des écosystèmes encore en vie ? Améliorons l'existant en restaurant la continuité des espèces et des milieux. Des solutions adaptées comme l'aménagement de Poutès Monistrol sur l'Allier permettant d'ouvrir largement l'axe de migration des saumons et des sédiments constitutifs de la rivière. Réouvrir une partie des barrages comme sur les anciens moulins de l'Ardèche. Développer la production depuis les stations d'épuration. Des nouvelles pâles moins délétères, etc. De nombreuses solutions existent et sont à découvrir, développer pour optimiser la production hydraulique en prenant en compte l'enjeu environnemental comme prioritaire au même titre que la production et la sobriété. Un vœux pieux mais indispensable pour un avenir partagé et désirable. Ces points résument l'argumentaire des membres de l'association de protection des milieux aquatiques et de la pêche de loisir de Burzet " Bourges Loire Padelle"
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Publié le 18/01/2023 - 21h16
catrib
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les rivières sont saturées d’ouvrages hydroélectriques qui empêchent le bon état et la continuité écologique. A l'heure où le réensauvagement est devenu indispensable, il est plus qu’urgent de supprimer les installations obsolètes sur tous les cours d’eau et de stopper les nouveaux projets qui ne servent qu’à des fins privées et ne sont pas rentables pour le bien commun tels que les moulins. Les installations déjà existantes doivent être réexaminées afin d’optmiser leur rendement et limiter l’impact sur le vivant.
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Publié le 18/01/2023 - 20h59
Doyenne
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
L'hydroélectricité a fait ses preuves. La durée de vie des installations est remarquable. Elles sont robustes, et ne comportent que des matériaux très facilement recyclables. L'hydroélectricité est un investissement de long terme, contrairement aux éoliennes et aux panneaux solaires. Si ma génération n'avait pas construit des ouvrages hydroélectriques, ou en serions nous aujourd'hui pour assurer les pointes de consommation ?
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Publié le 18/01/2023 - 20h54
BFMG
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Vu la très faible empreinte carbone de cette technologie, on ne peut pas, sans se contredire, alourdir encore les contraintes environnementales (déjà excessives) imposées à cette technologie et soutenir que l’enjeu climatique devrait être la toute première priorité.
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Publié le 18/01/2023 - 20h52
Makotwinsen
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Il est important d'optimiser l'hydroélectrique quelque soit l'ampleur de l'installation pour maximiser son utilisation.
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