Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
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Publié le 17/01/2023 - 09h37
F Dulieu
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique.
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Publié le 17/01/2023 - 09h31
Nicoo
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
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Publié le 17/01/2023 - 09h28
Jaquou
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Bonjour, Plusieurs centrales hydroélectrique existantes ne produisent pas plus de 50% de leur potentiel productible. Il est donc nécessaire afin de limiter l'impact environnemental d'optimiser l'existant. L'hydroélectricité est parmi les 3 formes d'ENR celle qui a le plus d'impact. En effet il a été mis en évidence aux Etats Unis qu'il pouvait y avoir jusqu'à 40% d'évaporation du volume stocké et sans compter le réchauffement des eaux et donc l'impact sur la qualité de l'eau, la faune et la flore présentes dans ces milieux. A cela s'ajoute bien sur les problèmes de transit sédimentaire aggravant les incisions en aval des barrages et parfois créant des déconnexions entre la nappe phréatique servant à l'alimentation des populations et les captages de part l'abaissement de ces nappes. N'oublions également qu'il est prévu par les scientifiques une diminution moyen des débits d'ici 2050 allant de 25 % à 50%. Ce qui veut dire que l'eau ne sera plus une énergie renouvelable et que certaines centrales ne pourront plus produire?
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Publié le 17/01/2023 - 09h27
nicolas.amendola11@gmail.com
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
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Publié le 17/01/2023 - 09h23
lechatjeanluc@laposte.net
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
CELA SEMBLE TELLEMENT ÉVIDENT
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Publié le 17/01/2023 - 09h18
DUPUIS
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Les projets hydroélectriques liés aux moulins méritent d'être développés et soutenus car ils contribuent à valoriser simultanément l'environnement et le patrimoine industriel. Cette énergie propre permet de favoriser la survie des écosystèmes abrités et d'entretenir les rivières dans l'intérêt collectif. Ces projets redonnent également du sens au patrimoine historique des moulins bien souvent protégés par les bâtiments de France.
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Publié le 17/01/2023 - 09h14
bbridier
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Attention, il faut mettre un ET au lieu du OU
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Publié le 17/01/2023 - 09h10
limousin.bernadette@gmail.com
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
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Publié le 17/01/2023 - 09h09
Fisheryann
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les cours d'eau subissent déjà de nombreux impacts, notamment sur leur morphologie, pour que l'on ajoute encore de nouveaux ouvrages à forts impacts sur les milieux aquatiques. Par ailleurs, au regard du changement climatique entraînant, à l'horizon 2050, une diminution jusqu'à 30 % des débits, la rentabilité économique de beaucoup d'installation ne sera pas possible.
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Publié le 17/01/2023 - 08h58
La Truite du Bas Bugey
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment : "Au regard de ces enjeux environnementaux, qui sont intégrés au sein de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) 2019-2028, l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de faire émerger des projets « gagnant-gagnant » à la fois d'un point de vue énergétique et d'un point de vue écologique.
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