Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.7 - Le développement de l'hydroélectricité
Si la filière hydroélectrique occupe historiquement une place essentielle dans le système électrique français, il apparaît pour autant difficile d’envisager une augmentation significative des capacités de production car son potentiel est déjà largement exploité et les projets les plus importants présentent des impacts forts sur l’environnement.
Pour répondre aux évolutions du système électrique, il sera nécessaire de développer des installations permettant le stockage d’électricité : les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). RTE estime ces possibilités de développement à 3 GW en plus des 6 GW actuellement installés.
En plus des installations de production et de stockage hydrauliques existantes, faut-il selon vous (1 réponse au choix) ?
- Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets;
- Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle ;
- Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
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Publié le 17/01/2023 - 10h32
GillesBIG
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
C'est essentiel, l'hydroélectricité est une source d'énergie vertueuse, propre, renouvelable et locale. Il faut avancer dans ce sens.
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Publié le 17/01/2023 - 10h32
florian.lamy@free.fr
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
La multiplicité de petits projets sont l'avenir
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Publié le 17/01/2023 - 10h31
Alain.J
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
Faisons le maximum dans le respect de l'environnement.
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Publié le 17/01/2023 - 10h21
catala.marc@gmail.com
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les milieux aquatiques sont déjà très impactés par le changement climatique. Avec la diminution des débits l'été, l'hydro-électricité aura plus d'impacts négatifs sur la biodiversité et les milieux aquatiques que d'impacts positifs sur notre quotidien.
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Publié le 17/01/2023 - 10h08
Quercus
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B - Optimiser l’existant et, concernant de nouveaux sites, aménager uniquement ceux dont le potentiel est significatif ou ceux présentant une sensibilité environnementale quasi-nulle
L'impacte écologique de l'hydroélectrique a trop longtemps était négligé. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire disparaitre une espèce de poisson migratrice de plus, les dégâts sont déjà énormes. En revanche l'hydroélectricité, sa capacité à stocker l'Énergie, est la clé de voute de notre transition énergétique. Il est important de mettre à jour notre vocabulaire sur l'électricité : oui l'électricité se stock et c'est encor grâce à l'eau et à la gravité qu'on le fait le mieux que se soit par les STEP ou par le décalage entre l'arrivé de l'eau dans un barrage et la production d'électricité qui peut être différée.
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Publié le 17/01/2023 - 10h00
Jouannaud
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les sites de production électrique dans ma région au sens large (Alpes du Nord/Bas Jura) sont nombreux et ont un impact significatif sur la vie des rivières. Améliorer l'existant est souhaitable à condition que cela améliore la vie du milieu concerné, en particulier la circulation des poissons et celle des promeneurs le long des rivières. Le Rhône a été terriblement affecté par le développement des barrages, la truite fario a quasiment disparu. Concernant les cours d'eau de montagne (Fier, Tarentaise, Maurienne, Oisans) les petits et micro barrages sont déjà nombreux. Il faut cesser la construction de nouveaux barrages dans les massifs montagneux d'autant plus que des précipitations maintenant moins abondantes font baisser le niveaux des lacs qui deviennent hideux (le lac du chambon cet l'été).
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Publié le 17/01/2023 - 09h54
picaud
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie sont déjà fortement équipés, et exploités. Le rapport sur l'état des eaux du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique: perturbations hydro-morphologiques, ruptures de continuité, altérations hydrologiques. Tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient un impact majeur sur les milieux aquatiques et les écosystèmes, ce qui est incompatible avec les objectifs de non-dégradation de notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 précise que "...., l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de respecter un bon équilibre entre les points de vue énergétique et écologique.
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Publié le 17/01/2023 - 09h50
Amelle
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Les milieux aquatiques sont déjà très impactés par nos activités et par le changement climatique. Avec la diminution des débits l'été (et probablement toute l'année à l'avenir), ce genre d'installation aura plus d'impacts négatifs sur la biodiversité que d'impacts positifs sur notre quotidien.
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Publié le 17/01/2023 - 09h47
Vincent G
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Selon les études, le potentiel hydroélectrique français est déjà largement exploité. Les basses chutes des cours d'eau de plaine ne représentent quasiment rien au regard des investissements et de l'impact de ces ouvrages sur les "milieux naturels cours d'eau". En revanche, optimiser la production des installations existantes permettrait de gagner la marge suffisante nécessaire à la contribution de l'hydroélectricité dans le pool global énergie. De plus, il ne faut pas avoir un projet hydroélectricité sur son moulin pour justifier de la conservation de sa chute d'eau mais bien avoir l'entrée énergie au regard du potentiel de production, de l'investissement et de l'impact sur le cours d'eau pour que ce projet contribue à l'intérêt général.
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Publié le 17/01/2023 - 09h41
Corre Lena
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
L'installation de projets hydroélectriques impacte fortement le fonctionnement des milieux aquatiques, tant en terme de biodiversité (espèces holobiotiques, grands migrateurs et macrofaune aquatique) qu'en terme de ressource en eau, qualité (augmentation de la température des retenues, eutrophisation, asphyxie des milieux...) et quantité (évaporation) Le potentiel de production hydroélectrique est inégale en fonction des débits des cours d'eau. Il s'agit d'évaluer l'impact d'une telle installation pour dans la majorité des cas, une production limitée dans le temps ( période de hautes eaux) et une faible énergie produite. Il est impensable de sacrifier la biodiversité aquatique au détriment de la consommation électrique d'un foyer. La rivière et l'eau sont des biens communs à préserver, d'où l’appellation de l'or bleu, de nombreuses directives cadre européenne en attestent, les actions des agences de l'eau. Une qualité (physico chimique et écologique) et une quantité d'eau dégradée nuit à l'espèce humaine, même tout éclairée soit elle.
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