Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 13/01/2023 - 11h27
Emilie T80
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
il faut prendre conscience des coûts réels de production dans un esprit de sobriété
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Publié le 13/01/2023 - 10h37
Charles MILLIAT
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Comme dans les années 1970 à 1990 et conscient que la sécurité d'approvisionnement électrique permet seule à notre société d'exister, l'Etat se doit de sécuriser les investissements nécessaires pour les capacités de production électriques bas carbone et pilotables. Noter qu'il n'en a rien couté à l'Etat à cette période, EDF ayant à la fois assuré le financement par l'emprunt et pleinement maitrisé l'ensemble des chantiers. Je me souviens qu'à cette époque l'Etat et EDF ne se rencontraient qu'une ou deux fois par an pour convenir du tarif de l'électricité, la maitrise de l'outil industriel incombant pleinement à EDF sans aucune intervention de l'Etat. Le rôle d'EDF s'apparentait à un service national et c'est vers un tel schéma qu'il serait prudent de revenir pour échapper au court-termisme du monde politique, enferré trop souvent dans le politicien plus que dans la politique au sens noble du terme. Ce monde politique a commis au cours des décennies passées des fautes lourdes (il ne s’agit en aucun cas d'erreurs !) dont on peut citer les plus beaux fleurons : - Arrêt de la centrale surgénératrice de Creys-Malville sans aucun motif technique et dans le seul but de récupérer les voies des électeurs écologistes. Ayant personnellement participé aux essais d'ensemble de cette centrale, je suis particulièrement bien placé pour témoigner de ce fait invraisemblable. - Lancement du projet EPR avec les Allemands alors que le but ultime de ce partenaire était la mise à bas du nucléaire français et d'EDF. Hors à cette époque EDF avait dans ses cartons un projet abouti, REP2000, équivalent de l'EPR. Au final les Allemands se sont retiré de ce projet qu'ils avaient semé d'embuches techniques qu'EDF a du assumer seul et à ses frais. - Perte de compétence de construction par arrêt des projets nouveaux depuis plus de 2 décennies. Imagine t'on Renault ou Airbus s’arrêter de produire pendant 20 ans et reprendre comme si de rien n'était !!! - Nouvel accord électoral de 2012 conduisant à la loi de transition énergétique pour la croissance verte comprenant la fermeture d'environ 15 réacteurs nucléaires, avec Fessenheim en tête de liste pour aller à l'échafaud à titre de symbole. Fessenheim sera effectivement fermé en 2020, soit 2 ans avant que la crise énergétique éclate durablement. Cette centrale était en parfait état de marche et capable de servir le pays pendant à minima 2 décennies. Dans le même temps on a mis à l’arrêt définitif la quasi totalité des centrales thermiques à combustible fossile (environ 10 GW de puissance installée) qui auraient pourtant été bien utiles pour passer les pics de consommation. Conséquence on importe de l'électricité d'Allemagne faite avec du charbon, parfois avec de la lignite. Il suffit de comparer le taux de CO2 de l’électricité allemande avec celui de la France pour convenir que l'attitude Française consiste à laver plus vert que vert alors que les Allemands ne s’embarrassent aucunement de la préoccupation environnementale. Une fois de plus nous sommes les dindons de la farce et nous n'avons à nous en prendre qu'à nous-mêmes. - Adhésion de la France au marché européen de l'énergie avec mise en place de l'invraisemblable dispositif de l'ARENH. Dans cette honteuse situation, on reconnait l'influence des Allemands et de leurs représentants dans les hautes sphères dirigeantes de l'UE, mais tout cela s'est fait avec la complicité des représentants et dirigeants français. La sortie du marché Européen de l'Energie est indispensable puisqu'il n'y a des stratégies totalement opposées entre les principaux pays, pas seulement sur le domaine énergétique. L'Europe politique est devenue une chimère à laquelle la France semble bien seule à s'accrocher malgré les spoliations qu'elle subit. - Arrêt sans concertation du projet ASTRID de nouveau réacteur surgénérateur dans la lignée de Creys-Malville. La France avait dans ce domaine plusieurs décennies d'avance sur ses concurrents; Aujourd'hui elle est en retard tout les pays concepteurs et constructeurs de reacteurs (USA, Chine, Russie, Japon, Corée du Sud).
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Publié le 13/01/2023 - 10h09
Alexis MORIN
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Il est nécessaire de continuer (voir d'accélérer) le soutien des investissement dans les ENR tout comme dans le nucléaire au moins pour les années à venir
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Publié le 13/01/2023 - 10h07
Mathieu.H
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Que l'Etat arrête cette privatisation de l'énergie, et cette spéculation. Nous étions dans un système sûr et pas cher depuis les années 70 pour que tout se soit effondré avec les mesures européennes et cette "concurrence" qui n'a de rôle que de détruire notre outil industriel et qui n'a pas de sens (si ce n'est augmenter le coût de l'énergie de la France). Les interconnexions avec le réseau européen en physique : oui. Faire de la fausse concurrence aveugle : non. L'Etat doit renationaliser tout ça et planifier sur les dizaines d'années à venir la production énergétique.
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Publié le 12/01/2023 - 19h31
the_bitting_cat
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La production et la distribution d'énergie doivent être, autant que possible, gérés comme des services publics, sous contrôle de l'État.
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Publié le 12/01/2023 - 18h37
vincent.meyer24@gmail.com
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Réguler !
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Publié le 12/01/2023 - 18h26
Danielle
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
La production d'énergie, donc le développement économique, doit être strictement réservé au rôle de l'Etat. Pas de spéculateurs tels qu'on les voit jouer dans l'éolien et le solaire.
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Publié le 12/01/2023 - 18h18
RGR2
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L'énergie a un coût qu'il soit le prix payé. Mais pas par tous de la même façon On peut organiser un service minimum vital Que ce soit une quantité de Kwh ou de m3 fournis à un tarif très bas pour assurer le bien être vital, pour ensuite taxer et de plus en plus cher en fonction de la consommation superflux
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Publié le 12/01/2023 - 16h43
LeonardCLUYTENS
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
La souveraineté énergétique doit être une affaire nationale et ne doit pas être privatisée et faire l'objet de capitalisation
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Publié le 12/01/2023 - 15h00
fredericpetit-
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
le système actuellement mis en place en France pour certaines énergies renouvelables sous forme de complément de rémunération est (ultra) vertueux et à préserver, il permet en effet aux projets de voir le jour et à l'état français d'en tirer les bénéfices (contrairement à l'Espagne par exemple) en cas de hausse du tarif de l'électricité. à ce jour, ce sont les renouvelables qui financent pour plus des 3/4 du bouclier tarifaire énergétique pour nos concitoyens et entreprises. les EnR vont rapporter sur 2022/2023 plus de 30 milliards d'Euros à la France.
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