Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 12/01/2023 - 10h57
Lpibre
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Je pense qu'il faut que l'Etat interviennent autant pour les producteurs que pour les consommateurs et que tout soit régulé de manière à avoir des prix abordables pour les consommateurs et des rentabilités intéressantes pour les producteurs mais pas délirantes comme on a pu voir en 2022.
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Publié le 12/01/2023 - 08h36
pierre.bajard819@orange.fr
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
C'est un mix des choix, Un service national de l'électricité indépendant des gouvernements. Mais avant Je vais être direct pour bien poser le problème puisque l’on est entre nous : le résultat actuel de notre dépendance étrangère en électricité et gaz ( soit 65% de notre mix énergétique) est le fruit d’une attaque sournoise depuis 20 ans des verts Allemands et Européenne, poussés aussi par les Américains (via Greenpeace), afin de détruire l’avantage Français du nucléaire électrique et EDF a terme, au profit du gaz , comme chacun sait prolifique sur notre territoire, et du privé. Travail réussi avec l’aide des verts qui ont gagné sur des arguments fallacieux la bataille de l’opinion et pu obtenir des places à responsabilité tant ministre qu’au niveaux des organismes d’état..(RTE,ADEME, Représentant Européens…)…cela transpire dans notre quotidien , par les lois paquets Energie votées au parlement Européen jusqu’à RT2012,2020…la spoliation d’EDF par L’ARENH (Vendre 25 à 30% de sa production à ses concurrents à prix de revient) , l'abandon ASTRID réacteur rapide qui se démarque comme solution transitoire, obligation d’achat des productions ENr sans contribution sur la stabilité ( c'est pour les autres ou délestage de consommateur ou de producteur), la spoliation des clients électriques pour financer les ENR privées (140Md€), pèse sur le cout de la vie, qui sans stockage n’apporte pas la solution , on la vu encore en Décembre, 16 GW manquent au nucléaire sur 61, on savait depuis 10ans qu'on avait à changer la courroie de distribution mais on a fermé 12GW alors que les GES électriques France sont des plus faibles d'Europe), mais 33MW manquent aux ENR sur 35. Personne ne le dit. La perfidie atteint son comble avec cette amende de 500M€ infligée par l'Europe car sous l'influence des vert un programme désastreux et d'ampleur sur la capacité des Enr à installer en France n'a pas été atteint...(heureusement). Trop c'est trop..espérons que nos concitoyens se réveillent mais pas sous les bombes. C’est de la trahison pure et simple ; je souhaite vraiment que la commission d’enquête parlementaire en cours (indépendance énergétique) débouche sur des poursuites. Peut on impunément détruire 70 ans de travail acharné pour un minimum d’indépendance énergétique . ARENH, Obliger EDF a travailler avec Siemens Allemand pour la conception de l’EPR, ( ils ont volontairement fait une usine à gaz inconstructible et difficilement exploitable et quitté le navire en ayant fourni la plupart des matériels), la vente d’Alsthom , la c’est autre chose, pousser l’entreprise à ne plus investir dans le nucléaire nouveau, puisque nombreuses fermetures en vue, la fermeture de Fessenheim…( du coup on n’est plus exportateur avec l’Allemagne, mais importateur car ils ont construit une centrale charbon en face) , enfin le marché ahurissant de l’électricité qui spolie principalement les Français pour le bénéfice de boursicoteurs de l’électricité qui souvent n’ont pas la charge et les soucis de produire.. Les prix exposent, le cout de la vie aussi. La liste est longue encore pour montrer l’état d’infiltration néfaste subie. En conclusion, l’Energie électrique est vitale, encore plus que l’eau car sans elle peu d’eau au robinet , elle ne peut être laissée à l’emprise d’un marché qui a failli à tenir ces promesses et des producteurs peu soucieux de l’intérêt public ( tentés d'adapter leur production au prix du marché par du besoin): donner un produit le moins cher et le plus fiable à tous. EDF dans ses missions originelles et son organisation a fait ses preuves tant qu’elle a été conduite par des techniciens de haut niveau à valeur morale exceptionnelle. Il convient de revenir au plus tôt dans un service totalement intégré de l’électricité, les besoins à développer sont énormes, doubler la capacité en 20 ans, cela a déjà était fait .Cela nécessite un savoir faire et des techniques multiples à reconcentrer et parfois à reconquérir ou développer. Et surtout une volonté collective tant des salariés que des gouvernants sans quoi rien n’est possible. Les moyens de productions doivent être au plus propriété de l’état. Donner de la visibilité en temps long à l’entreprise, il faut une décennie pour construire des usines, lui donner également une indépendance vis-à-vis des gouvernants qui changent plus fréquemment. C’est un service de la nation qui devra emprunter pour se financer auprès du public d’abord, ( on a bien su lui spolier 140Md€ sans retour) . Sortir immédiatement de ce marché de dupe , l’Europe de l’électricité existait avant l’Europe de Maastricht et s’ en portait très bien. On pourra revenir à des prix plus proches du cout de production, et augmenter la contribution de toutes les machines aux aléas de consommations, par exemple, et revenir à du gré a gré la position centrale de la France y est propice. Je suis absolument contre la création d’entité autonome décentralisées…l’électricité ce sont des électrons mélangés sur le même fil à 400000km/s, ce qui se passe aux extrémités de la France ou au fin fond de la Pologne se voit immédiatement aux bornes de vote compteur, la sanction est immédiate et demande beaucoup de solidarité entre les électriciens pour maintenir notre fréquence de 50Hz stable à 50mHz prés. C’est le gage de la sécurité électrique dont seul un service national doit être garant responsable.
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Publié le 11/01/2023 - 22h15
Carel Environnement Patrimoine
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Le mode de calcul ubuesque de l’électricité nous a conduit a la situation actuelle. . Mais cela faisait l’affaire des promoteurs éoliens ( plus c’est cher plus l’éolien est compétitif), des allemands ( l’électricité y est deux fois plus chère et le faible prix en France était une distorsion de concurrence insupportable.),
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Publié le 11/01/2023 - 21h42
ElieL
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il faut créer un échelon local de la création d'énergie. Cette mesure pourrait alors augmenter l'acceptabilité de l'implantation de moyens de production. Le consommateur doit ressentir le coût de l'énergie pour limiter au maximum sa consommation quand cela est possible. Quitte a avoir un surcoût fort au delà d'une utilisation raisonnable. Pour les producteurs, il s'agit de ne pas inciter à investir dans des moyens de production liés aux GES ou aux terres agricoles (La production d’électricité ne peut pas se faire au détriment des autres besoins vitaux) j'imagine, du coup, qu'il faut assujettir les producteurs à des aides pour garantir une rentabilité minimale mais sans tomber dans la subvention garantie. Les moyens de production hydroélectriques et nucléaires doivent rester sous un contrôle fort de l'état.
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Publié le 11/01/2023 - 20h35
BL
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Pour toutes les denrées en tension dont la répartition doit favoriser ceux qui en ont besoin (donner de l'électricité aux hôpitaux et pas aux jacuzzis par exemple) il n'y a qu'une seule solution possible : nationalisation et rationnement. Pas forcément géré par l'état central, on sait les dérives que ça peut créer, mais plutôt par les collectivité locales et leur population, par consultation. Comme ça chacun participe à la réparation, et tout le monde à le même poids.
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Publié le 11/01/2023 - 20h24
FCavanne
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Comment accepter une spéculation financière comme suggere A ? Comment pensez en 2023 que l'Etat ne va pas encore une fois favoriser fortement le nucléaire comme suggère B ?
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Publié le 11/01/2023 - 17h25
Michael S.
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Comme nous sommes dans une phase de "révolution énergétique" qui nécessitera des transformations très profondes il me semble qu'il faut combiner en fonction du champ d'application et de la maturité des technologies les hypothèses A à D ci-dessus mais que au moins temporairement l'état et l'Europe doivent jouer un rôle central. En effet les mécanismes de marché ne tiennent pas suffisamment compte des externalités positives et négatives par exemple en terme d'émissions de CO2 et autres GES. Une économie totalement dirigée n'étant pas efficace d'autant moins que le monde devient de plus en plus complexe, je proposerais que ce rôle central de l'état se limite lorsque c'est possible à donner un cadre et un prix aux externalités positives et négatives (C)? A titre d'exemple une taxe GES (commençons par une taxe CO2) significative d'au moins 100 €/t equivalent CO2 permettrait d'orienter la transition énergétique tout en laissant jouer ensuite les mécanismes de marché (A), l'innovation et la réactivité des acteurs privés? Trouver des mécanismes similaires pour donner un prix aux destructions de l'environnement induites par l'activité minière, pétrolière, la pollution aux particules fines... ce qui conduirait à un renchérissement important du coût des matières premières douloureux certes, mais nécessaire pour induire sobriété, efficacité énergétique tout en maintenant des mécanismes de marché (A et D) arbitrer la transition énergétique? Dans le même esprit pour faire émerger les technologies dont nous aurons besoin demain, comme l'H2 vert pour décarboner les process industriels comme l'acier, le ciment... il y aura temporairement besoin de subventions massives à baisser ensuite progressivement (C initialement puis D). Enfin nous sommes dans un environnement mondial avec des industries qui se localisent mondialement et en concurrence frontale avec nos friennemies chinois et américains. Les politiques européennes et nationales de transition énergétique doivent donc tenir compte des subventions massives effectuées par les chinois (PV, batteries, véhicules électriques...) et nos amis américains (Low Inflation Act...). La taxe carbone aux frontières est certainement un excellent premier pas mais il me semble qu'il faut mettre en place une politique industrielle européenne et française beaucoup plus assertive si nous voulons préserver une certaine activité industrielle et autonomie stratégique. Cela me peine beaucoup de voir la naïveté européenne ces 30 dernière années et le manque de vision stratégique de long terme qui ont conduit à une désindustrialisation, perte de souveraineté et appauvrissement relatifs.
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Publié le 11/01/2023 - 17h25
etienne_5792
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Cela revient à conférer une dimension quasi régalienne à la transition énergétique ; on ne peut confier cette transition aux loi des marchés
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Publié le 11/01/2023 - 17h13
Martin Baudoux
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'Etat doit rester l'arbitre du marché de l'énergie et assurer que tout le monde puisse avoir de l'électricité à un prix raisonnable (la dernière année et le bouclier tarifaire semblent aller dans ce sens).
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Publié le 11/01/2023 - 12h23
GL
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
L'énergie est un bien essentiel et ne doit pas être soumise à la spéculation.
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