Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 20/11/2022 - 22h52
Frederic Issy
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le fait est que l'on ne veut du marché que lorsqu'on a le sentiment de payer moins cher et que si cette promesse n'est pas tenue comme aujourd'hui, on n'en veut plus et on se cherche un arbitre. L'intérêt d'avoir un état qui joue un rôle central est limité en France, puisque l'Etat a démontré depuis plusieurs mandatures, une inconstance aux conséquences plus que graves. L'idée d'un Etat qui prépare le pays à affronter le demi-siècle ou le siècle à venir n'a plus de réalité. Dans ce contexte, vouloir faire jouer un rôle central à l'état est risqué et nous avons aujourd'hui les conséquences du pire de l'état, privé de moyens d'arbitrages alors qu'il est confronté au pire du marché ! Donc, je propose une solution dans laquelle l'Etat pourrait dans une mesure significative, arbitrer entre plusieurs modèles en quelques semaines (et non comme aujourd'hui en quelques années). La diversité des moyens, pour qu'un pilotage soit possible quant aujourd'hui il est délégué à l'ensemble des producteurs privés et donc, subi.
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Publié le 20/11/2022 - 22h20
Bertrand S.
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Il faut renationaliser la production d'électricité et donc mettre l'état au centre du système. Une politique énergétique ne peut pas être privatisée, on en voit les effets aujourd'hui, avec un manque chronique d'investissement dans les moyens de production quels qu'ils soient. Bien sûr, sa gestion doit être menée en toute transparence pour les citoyens.
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Publié le 20/11/2022 - 18h32
Verniauds
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'Etat doit encourager les moyens de production les moins chers sur le long terme.
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Publié le 20/11/2022 - 11h29
Vivre en Tarentaise
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il ne faut pas oublier que nous devons adopter une sobriété en matière de consommation Cela doit concerner tout le monde, quel que soit son revenu Les entreprises doivent également économiser l’électricité. Pourquoi pas un tarif « régulé » pour une tranche de consommation et au-delà un tarif plus élevé ?
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Publié le 20/11/2022 - 09h32
Juliettek
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Les d'appels d'offre de la CRE permettent le développement des EnR tout en garantissant à l'éEtat une manne considérable lorsqu les prix du marché sont très élevés comme actuellement.
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Publié le 19/11/2022 - 21h03
C Magnien
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
L'état doit rester le garant de l'accès aux biens communs essentiels, l'énergie en fait partie; mais la notion de redistribution doit aussi s'accompagner de vraies mesures de soutien selon les situations de revenus.
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Publié le 19/11/2022 - 18h40
Elle
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les prix de l'énergie devraient être régulés par l'Etat car les bénéfices ne reviennent pas aux salariés mais aux investisseurs qui ne s'investissent pas dans la recherche de solutions aux problèmes actuels : baisse des ressources fossiles, pollutions, surconsommation, augmentation des prix... L'Etat devrait obliger certaines entreprises à des résultats en matière de décarbonation, notamment celles du CAC40.
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Publié le 19/11/2022 - 18h06
Alain D
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Entre les options B et C , pour les particuliers , l'énergie comme l'eau doit être accessible à tous pour les besoins essentiels. Un prix plancher devrait être mis en place pour la consommation de base ( panier famille ) indépendamment des prix de marchés, éventuellement en fonction des revenus. Les consommations supérieures doivent être plus chères et proportionnellement plus élevées pour les consommations "excessives". Les prix de l'énergie doivent refléter les prix de productions nationale ex: si en France 50% de nucléaire sont produits localement , 50% du prix doit refléter cette production indépendamment des marchés , pour les compléments en Enr c'est pareil, les prix marchés ne doivent être utilisés que pour les compléments ou l'export ou la régulation ou pour une concurrence réelle et non organisée artificiellement . L'état doit être le régulateur et le pilote LT. Ce n'est pas le marché qui est orienté par des profits qui peut investir sur les projets à 60 ans. ; Vision globale pilotée, répartition équitable. Répartition des profits entre consommateurs et investissement
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Publié le 19/11/2022 - 17h21
jclair
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Le rôle de l'Etat est celui de protéger sa population. La sécurisation de l'approvisionnement énergétique (production, distribution, conditions d'accès pour tous) doit être facilitée par une régulation interventionniste.
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Publié le 19/11/2022 - 16h08
jean.fluchere@wanadoo.fr
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
A l'époque où la production électrique était en monopole de production-transport et distribution sur la plus grande partie du territoire national, EDF facturait le prix du kWh produit en prenant en compte le prix moyen pondéré de l'ensemble des moyens de production utilisé. On avait donc un tarif connu et commun à tous les Français. Les surplus financiers fait sur les moyens de plus bas coût de production permettaient de combler les pertes faites sur les moyens les plus coûteux. Elle ajoutait à ce coût moyen le coût des transports très haute tension et les coûts de distribution. Enfin elle ajoutait à ces coûts une partie des provisions à faire pour à la fois renouveler le parc de production au fur et à mesure de son obsolescence et une partie des besoins de financement des moyens de production à construire pour faire face à l'augmentation des besoins électriques. Etant en monopole, elle avait une vision claire de l'évolution du marché et voyait très bien que les gains d'efficacité faits sur les matériels existants étaient inférieurs aux nouveaux usages qui apparaissaient. C'était la base du service public. Les clients n'avaient pas le choix de leur fournisseur certes mais en échange ce dernier s'engageait à fournir une électricité de qualité, suffisante à tout moment de l'année et au meilleur coût pour la collectivité en fonction des moyens de production que l'Etat lui permettait de construire. Aujourd'hui nous sommes rentrés dans un système de concurrence absurde qui est en train de ruiner l'Europe et de délocaliser toutes les activités industrielles en raison de coûts de l'électricité trop élevés. Et ces dispositions ont ruiné tous les opérateurs électriciens importants sur le continent. Il est illusoire de vouloir faire un marché unique de l'électricité dans une UE où chaque pays à sa propre politique énergétique. Il faut sortir de ce système ce qui n'empêche en rien les échanges aux frontières. Comme l'électricité bas carbone est appelée à devenir la part majeure, l'Etat doit s'en emparer en tant que Service d'Intérêt Général, concept prévu par la CE, et revenir au prix moyen pondéré en faisant les arbitrages entre producteur. Les grands électriciens étant ruinés, il appartient au garant du Service d'Intérêt Général d'assurer le financement de construction des nouveaux outils de production et d'en confier la construction, l'exploitation, la maintenance et le démantèlement à des électriciens compétents via des concessions. Les prix prendraient en compte ce financement car les concessionnaires auraient la charge de rembourser les financements pendant la durée de la concession. Ainsi nous reviendrions à un concept d'intérêt général où chaque pays ayant des politiques différentes aurait sur son marché intérieur un prix moyen pondéré de l'énergie électrique représentatif de sa politique énergétique. Les Allemands qui soi-disant veulent 100 % d'ENR auraient des prix bien supérieurs sur leur marché intérieur à un pays qui s'orienterait vers une majorité de production électronucléaire. Les échanges par les interconnexions pourraient se faire suivant des règles que nous avons connues par le passé et qui fonctionnaient parfaitement. Ils sont bien sûr vent debout contre ce système qui les désavantagerait mais ce ne serait que la conséquence de leur refus du nucléaire. Il faut d'urgence sortir du système de prix marginal. Les consommateurs n'y comprennent plus rien et surtout les Français perdent l'avantage de prix bas procurés par le parc électronucléaire.
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