Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 05/11/2022 - 17h51
JS
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Je suis d'accord avec ndebove. "L energie est un secteur strategique et regalien. Il ne peut etre confie aux marchés, on voit les effets negatifs en 2022. "
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Publié le 05/11/2022 - 17h12
Itaipe
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Toutes ces solutions mais avec des conditions ! Il faut garder des producteurs privé, pour permettre d'atteindre les objectifs en terme de rapidité de la transition, et de développer la R&D et technologies de demain. Il faut que le coût pour la collectivité (le contribuable) soit le plus faible. Il faut un mécanisme de marché qui permette d'inciter à consommer moins quand la demande est la plus forte (condition indispensable à l'équilibre du réseau sans système coercitif restreignant les libertés individuelles), tout en protégeant le consommateur (particulier ou entreprise) de prix trop volatils. Pour cela, il faut maintenir le marché de l'électricité (au moins sur le périmètre national, sortir du marché européen si d'autres pays gardent des moyens de production engendrant un coût marginal de production, et donc un prix de marché à terme, élevé); mais en arrêtant de subventionner les fournisseurs privés (pour nombre d'entre eux n'ayant pas de moyens de production). L'état doit donc mettre fin à l'ARENH. Cela permettra pour un producteur privé d'investir s'il juge le projet rentable (sans garantie systématique payée par le contribuable sur son coût de revient) et revendre son énergie soit sur les marchés (et donc bénéficier de la différence entre le coût moyen et coût marginal et ainsi de s'y retrouver), soit en contrat long terme de gré à gré à des entreprises désireuses de verdir leur bilan carbone. L'état investira via EDF nationalisé dans les projets qu'il souhaite mettre en œuvre (pour garantir le mix énergétique ou la souveraineté du pays) pour lesquels les opérateurs privé ne prendront pas le risque d'investir sans garantie d'achat (nouveau nucléaire, éolien en mer, etc...). La fin de l'ARENH et la fin des subventions aux nouveaux projets renouvelables permettront à EDF d'avoir les moyens financiers de ses investissements sans coût supplémentaire pour la collectivité. Enfin, chacun (particulier ou entreprise) doit rester libre de souscrire un contrat au fournisseur de son choix qui fixera librement son tarif (mais sans le soutien de l'ARENH, donc via ses propres moyens de production ou alors indexé sur le prix spot); mais le tarif régulé de l’électricité, géré par EDF et administré par la CRE, doit rester en vigueur afin de permettre aux particuliers et TPE/PME qui le souhaitent d'être protégé de la volatilité des marchés (et à EDF, donc chaque citoyen français, de gagner la marge de commercialisation, plutôt que des opérateurs privés). Ce tarif régulé doit cependant être adapté aux pics/creux de consommation, avec de nouvelles heures super creuses / Creuses / pleines; ou type tempo (en fonction des jours); pour inciter à la flexibilité. Les entreprises doivent pouvoir toujours souscrire des contrats d'effacement.
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Publié le 05/11/2022 - 16h52
renislo
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Que l’état donc le contribuable finance les capacités de production d’énergie pilotable comme le nucléaire est une bonne chose. Je le serais moins pour les technologies intermittentes comme l éolien et le solaire du fait même de son intermittence. Que l’état aide l’industrie donc l’emploi est judicieux. Quant au consommateurs, un quotas peut être alloué en fonction de la composition du ménage et le surplus de leur consommation payé au prix du marché.
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Publié le 05/11/2022 - 15h09
laurholzer
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Avant tout l'Etat doit mettre en oeuvre la planification énergétique, comprenant un grand plan de rénovation thermique des bâtiments et en général de mesures d'efficacité pour réduire la consommation d'énergie en général et notamment d'électricité. Si nous consommons moins d'énergie, nous serons moins sensibles aux variations du prix de l'énergie. L'Eat doit ensuite offrir un cadre légal stable pour le développement des énergies renouvelables. Il existe aujourd'hui trop de barrières administratives au développement des renouvelables. Et il est important de prendre des maintenant la décision de sortir du nucléaire pour celle ci soit soit effective dans 50 ans.
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Publié le 05/11/2022 - 11h45
charpce
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Il faut renationaliser la distribution d'electrécité, sa production et peu importe les moyens ainsi que les investissements en faveur du ferroviaire. L'Europe doit s'emparer de cette question et cette approche devrait etre harmonisée dans tous les mays membres L'accès à l'energie ne pourra plus etre une source de profit.
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Publié le 05/11/2022 - 11h12
Andrea
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Avoir un système centralisé avec des coûts répercutés proches des coûts de production avec investissements compris. Veiller à ce que les prix de vente à l'export restent indexés sur les prix des moyens marginaux (le refus du plafonnement du gaz et la volonté de vendre le nucléaire à l'export à prix coutant ressemble à une ingérence allemande qui protège son industrie au détriment de ses voisins)
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Publié le 05/11/2022 - 07h53
ericdupont8@free.fr
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
si l'électricité est plus cher, il est plus rentable pour tout le monde d'investir dans des moyens de productions qui produisent de l'Energie moins cher, un parc photovoltaïque ne coute pas des milliards pour produire de l'Energie local avec un système de stockage d'Energie. Le seul moyen de production dans lequel il semble qu'il n'est pas rentable d'investir est le nucléaire. d'où l'importance de cette concertation qui ne sert a rien pour faire croire au citoyen qu'il maitrise son avenir et qu'il a besoin de l'état sur le plan de l'Energie pour vivre.
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Publié le 05/11/2022 - 00h46
guivince45
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
La dérégulation du secteur électrique a été faite au nom d'une idéologie qui prend comme principe que la concurrence est bénéfique pour les consommateurs car tirant les prix vers le bas. Or, le secteur électrique est particulier car l'électricité n'est pas une énergie stockable et introduire les principes du marché et de la concurrence sur ce secteur ne peut pas amener de réel avantage pour le consommateur. De plus, pour qu'il y ait concurrence , il faut qu'il y ait plusieurs acteurs de taille comparable, ce qui n'est pas le cas de la France où EDF avait un quasi monopole sur la production. La seule conséquence de la dérégulation en France a été de créer des intermédiaires ne possédant aucun moyen de production et de ce fait ayant peu de marges sur le prix final car n'étant que des grossistes. De plus, pour affermir la concurrence, la France a dû créer la loi ARENH obligeant EDF à vendre de l'électricité nucléaire historique ce qui a creusé les pertes d'EDF lors de périodes de prix élevé et par ricochet réduit ces capacités d'investissement dans de nouveaux moyens de production. L'idéal serait un retour à un système régulé qui offre le meilleur compromis entre les revenus des producteurs et les prix pour les consommateurs.
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Publié le 04/11/2022 - 22h54
Hugz
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
La réponse C
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Publié le 04/11/2022 - 21h37
SLB61
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
L'énergie et son cout sont ou doivent devenir de la compétence régalienne. L'état doit assurer une juste rémunération des producteurs et un cout modéré pour le consommateur, quitte à prélever plus d'impot.
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