Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 31/10/2022 - 12h39
Marjan Henios
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Il semble essentiel que l'Etat retrouve ses lettres de noblesse en termes de régulateur ! Son rôle est central ! Par ailleurs, en termes de redistributions, il conviendrait que l'Etat s'attaque frontalement aux dividendes et aux superprofits des énergéticiens (c'est purement honteux de voir les annonces de superprofits d'un certain énergéticien qui fait la politique à la place du gouvernement, sous fond de conflits internationaux, de destruction de la planète et de jemenfoutisme des intérêts des citoyens) ! L'Etat en ressortira plus humble en s'attaquant aux superprofits des énergéticiens pour redistribuer équitablement à tous les citoyens, plutôt que de reporter la question à l'arbitrage européen ! DU COURAGE !
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Publié le 31/10/2022 - 12h21
JB
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Sans ce rôle indispensable de l'Etat le système est voué à l'échec au moindre problème.
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Publié le 31/10/2022 - 11h48
Yodou
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
L'Etat doit jouer son rôle de garant et assurer à tous un accès à l'énergie décent.
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Publié le 31/10/2022 - 11h36
FCD
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
La question énergétique doit être investie et régulée par l'Etat. L'objectif est la sécurisation de la ressource, l'encadrement des prix et l'autonomie énergétique. La question de l'autoconsommation doit également être permise, subventionnée et développée.
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Publié le 31/10/2022 - 11h34
Ardenor
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Encore des propositions trop restrictives et présentées comme incompatibles (puisqu'on ne peut en choisir qu'une). L'énergie est à la base de tout et permet tout ce que nous faisons (manger, se déplacer, réaliser des procédés et des transformations, détruire ou construire, se chauffer...). Sa production et sa consommation ont des impacts, des "externalités" qui ne peuvent être ignorées. Vous présentez des propositions sous un angle comptable, mais sans réellement prendre en compte tous les coûts liés aux externalités (sinon, comment l'Etat pourrait-il autoriser le déversement de béton dans des sols pour servir de fondation à des éoliennes qui ne produisent pas assez d'électricité et émettent plus de gaz à effet de serre que le nucléaire). L'énergie est le principal bien commun de nos sociétés, mais aussi de l'humanité dans son ensemble. C'est le bien qu'on devrait le mieux gérer (à l'échelle nationale et européenne, voire internationale) en privilégiant un usage le plus économe et efficient possible, le plus égalitaire qui soit (non aux jets privés...) avec des quotas et un prix fixé par l'Etat. Côté production, il faut décarboner (donc oui au nucléaire là où c'est possible et oui aux ENR ailleurs) et en répartissant les lieux de production de façon rationnelle et efficace (les projets devraient être transfrontaliers, entre France et Allemagne notamment, pour alimenter une zone commune ; par ailleurs, il est complètement aberrant qu'il n'y ait pas de centrale nucléaire en Bretagne, créant un déficit et des difficultés au niveau du réseau). L'énergie est tellement importante et centrale que la question ne devrait pas être de réfléchir à comment on fixe son coût et son prix. C'est en fait l'énergie qui devrait servir de monnaie et fixer le prix et le coût réels des choses et des activités. On parlait autrefois des "pétro-dollars" pour bien faire comprendre que l'énergie sous forme de pétrole était tellement cruciale qu'elle se convertissait directement en dollars. Aujourd'hui on a des "bitcoins" et autres monnaies virtuelles dont l'existence repose sur des consommations énormes d'énergie électrique. En fait, la monnaie mondiale devrait être le "joule", c'est-à-dire l'énergie. On serait payés en "joules" et on les utiliserait pour acheter à manger (donc des calories, c'est-à-dire de l'énergie), pour se déplacer (en consommant des kWh, ou encore quelques temps - le moins longtemps possible - en brûlant des énergies fossiles), pour obtenir des biens (grâce à des transports fonctionnant en utilisant de l'énergie), etc. En raisonnant de la sorte, on verrait qu'en France on a une source d'énergie/monnaie faramineuse avec les joules produits par nos centrales nucléaires et hydrauliques, qu'on a des super infrastructures pour utiliser ces joules (réseau de transport d'électricité, réseau ferroviaire électrique...), mais que malheureusement on laisse aussi plein de concitoyens et d'entreprises faire n'importe quoi avec cette ressource... Donc, quand les gouvernants raisonneront de la bonne manière, les bonnes propositions paraîtront évidentes : l'énergie est forcément un bien commun à gérer de façon transnationale (cf les traités sur le charbon - énergie ! - à l'origine de l'Europe), qui ne peut être soumis au marché mais au contraire sous-tend les marchés, qui doit faire l'objet d'une régulation intransigeante de la part de l'Etat, qui doit être financé par les concitoyens au sens large (habitants, banques, entreprises... tous les acteurs de l'économie) via des investissements d'états (= des états), et dont la valeur doit marquer tout bien et service au point d'être quasiment La monnaie dans une économie rationnelle.
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Publié le 31/10/2022 - 09h36
milohu
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Scénario central
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Publié le 31/10/2022 - 09h18
nanaco
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Des coût de production mais pas des cours mondiaux
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Publié le 31/10/2022 - 09h00
wbrjustin@gmail.com
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un prix progressif de l'électricité suivant la consommation, avec des seuils proportionnels au nombre d'occupants du foyer + prise en compte du moyen de chauffage (seuil différent si le foyer se chauffe avec une pompe à chaleur plutôt qu'au gaz). Un nombre N de tranches avec la première tranche au tarif Arenh jusqu'à un niveau de conso considéré "minimum vital" ou un peu au-delà, et une progression rapide allant pour la dernière tranche au coût marginal de la dernière centrale démarrée sur le jour. On ne peut pas s'exclure du marché à cause des interconnexion des grilles et du besoind e pouvoir s'approvisionner et vendre aux autres pays, à moins de trouver un nouveau mécanisme mais au niveau européen.
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Publié le 30/10/2022 - 20h16
nicolnt
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
Les enjeux posés par les crises énergétiques et climatiques sont étalés sur le moyen et long terme. Il est donc important d'avoir une réponse étalée et pensée pour la même échelle de temps. Refuser des projet de piètre qualité pour favoriser des infrastructures pérennes et bas carbone permettra d'assurer un avenir stable, même si elles nécessitent un lourd investissement initial et ne sont rentables qu'à long terme. L'état doit dépasser la temporalité électorale et ces projets doivent être pensés pour traverser les mandats. Pour ce qui concerne le prix de vente de l'énergie, l'état devrait en réguler le prix, toujours pour permettre de se projeter dans l'avenir. La proposition (A) utilisée pour réguler la consommation pose plusieurs problèmes : parfois il se passera l'inverse quand les prix seront attractifs, et d'autre part comme souligné elle peut être très inégales. Une approche basée sur la régulation par l'état serait un prix progressif sur la consommation, avec un accompagnement des plus précaires pour changer leurs équipements peu efficaces.
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Publié le 30/10/2022 - 19h30
r.vlt
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Revenir à l’EDF « d’avant » l’ARENH…
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