Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.1 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?"

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PROPOSITION SUR LA CONSOMMATION ET LA NEUTRALITÉ CARBONE
SBO
03/01/2023 - 11h32
La France doit s’appuyer sur une politique énergétique reposant sur une vision globale et systémique, et un bouquet énergétique bas carbone, diversifié et équilibré, flexible, et donc résilient et garant de la sécurité des approvisionnements, en s’appuyant sur la complémentarité des énergies que sont l’électricité et le gaz, et de leurs atouts respectifs. Il s’agit de défendre un modèle de transition énergétique qui soit le plus économe possible dans sa consommation de ressources, qui s’appuie sur l’économie circulaire et qui réponde aux enjeux liés au réchauffement climatique, à la souveraineté et à la perte de biodiversité. Il s’agit également de déployer, en France comme en Europe, des mécanismes économiques et fiscaux basés sur le juste prix donné au carbone
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Changement de paradigme
QLB
03/01/2023 - 11h00
Une refonte complète du système de valeurs est nécessaire pour que chacun puisse juger de ce qui est important, ce qu'il veut sauver, ou ce qu'il peut sacrifier. A partir de ce moment, l'acceptation d'un outil de production d'énergie est beaucoup plus grande.
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bien public et stratégique qui doit être géré, piloté et planifié sur le long terme comme un service public
rs91
03/01/2023 - 10h25
bien public et stratégique, la production d'énergie électrique doit être gérée, pilotée et planifiée sur le long terme comme un service public, à l'abri des aléas des alternances politiques, des aléas financiers et des speculations des marchés
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Production bas carbone
Christian
03/01/2023 - 10h00
Avoir une production énergétique bas carbone avec une production nucléaire, hydraulique et renouvelable ainsi que du bio gaz. Limiter le transport de marchandise par la route et favoriser le transport fluvial et par voie ferrée en Europe. Ne plus laisser les camions traverser la France du sud vers le nord et dans les Alpes par la route mais sur des trains. Limiter les importation venant d'Asie car les 15 plus gros porte containers consomment en une année autant que les 370 millions d'automobiles.
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Christian
03/01/2023 - 10h02
Avoir une production énergétique bas carbone avec une production nucléaire, hydraulique et renouvelable ainsi que du bio gaz. Limiter le transport de marchandise par la route et favoriser le transport fluvial et par voie ferrée en Europe. Ne plus laisser les camions traverser la France du sud vers le nord et dans les Alpes par la route mais sur des trains. Limiter les importation venant d'Asie car les 15 plus gros porte containers consomment en une année autant que les 370 millions d'automobiles.
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Changer l'enviable
Poujol
02/01/2023 - 21h45
L'enviable ne doit plus être la possession (de nouvelles technologies, biens matériels), mais le partage (des machines à laver, des outils, des espaces collectifs), pour par ce moyen, réduire la consommation d'énergie.
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Lutter contre la surconsommation
Audrey Laurent
02/01/2023 - 14h13
Interdire l'avion pour les trajets réalisables en moins de 4h de train. Taxer fortement l'aviation pour que les prix se rapproches du coût environnemental énorme d'un voyage en avion. Rénover le plus vite possible un maximum de logement. Ne plus faire de publicité poussant à la surconsommation, à minima comme le demandait la Convention Citoyenne pour le Climat, interdire les pubs pour les SUV et remplacer les écrans publicitaires par des pubs papiers (un écran publicitaire consomme autant qu'un foyer). Favoriser la production locale, durable et systématiser la réparation et le recyclage. Favoriser une alimentation locale, bio et végétale. Protéger les espaces naturels qui sont des puits de carbones et les développer.
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Consommation et neutralité carbone
nicolas.artemon
02/01/2023 - 12h46
Que le coût énergétique, mais aussi écologique et social, réel du bien ou du service proposé soit pratiqué (ex. transport aérien, fruits et légumes, produits électroniques), avec une sécurité pour les plus modestes.
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SamTrakass
02/01/2023 - 15h24
Avant de pratiquer ce coût réel intégrant écologie et social, on pourrait déjà l'évaluer et le communiquer (via un ou des scores ABCDE ?)
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Permis carbone
Maxence G.
01/01/2023 - 19h52
Un solution radicale qui permettrait à chacun de faire ses propre choix et de se rendre compte de l'impact de ses propres choix.
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cham
05/01/2023 - 15h06
On pourrait commencer par un quota "carbone pas cher" pour tout le monde et taxer fortement au-delà. Ce serait un peu injuste, mais beaucoup plus facile à mettre en place dans un premier temps. Quitte à évoluer vers un rationnement, plus tard.
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Faire évoluer le geste du consommateur
Henri
01/01/2023 - 18h28
Plusieurs décisions ont été prises récemment pour nous conduire vers un monde plus sobre et moins polluant. Nombre d'entre elles questionnent, car si elles semblent motivées par une réelle volonté d'améliorer notre consommation d'énergie, dans les faits, elles risquent de ne rien changer si elles ne s'accompagnent pas d'une modification profonde de nos comportements. L'exemple le plus parlant me semble être celui de l'automobile électrique. C'est un vrai choix vers la décarbonation. Pour autant, les constructeurs proposent des véhicules toujours plus gros, toujours plus riches en options, toujours plus puissants. Comment penser qu'un SUV de 2 tonnes puisse être bon pour notre environnement ? Et puis, comment produire des batteries en nombre suffisant ? C'est proprement impensable, l'extraction du lithium est un désastre écologique. C'est bien la question de notre modèle global qu'il convient de poser dès lors que l'on souhaite se poser la question de la décarbonation de nos consommations. Comment continuer à guetter les black fridays ? Comment continuer acheter des vêtements à chaque saison ? Comment justifier le tourisme de masse et les loisirs qui l'accompagnent ?
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Manu 34160
02/01/2023 - 23h40
Bien dit !!! La dissidence cognitive par essence même. J'observe beaucoup de bonnes volontées parmis ceux qui ont su lever le museau et peu de lueur dans les yeux des gens mals au courant des réalités.. Il est bien urgent de calmer les haines éventuelles duent à l'incompréhension en éclairant le chemin de façon vertueuse. Quand j'écris ces mots je me dis que j'aurais dû être Pasteur... ;)
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Technologie ou sobriété : une opposition simpliste
dominique.vignon@academie-technologies.fr
01/01/2023 - 15h40
La plupart des consommateurs d’énergie et tout particulièrement les 11,9 % de la population (3,5 millions de ménages) en situation de précarité énergétique sont sobres, car l’énergie est de plus en plus chère. Si l’appel à la sobriété est donc nécessaire, l’impact des modifications de comportements individuels ne peut être que limité, d’autant que les dépenses d’énergie des ménages sont très liées à l’infrastructure dont ils disposent et qu’ils ne maîtrisent gé-néralement pas (qualité et localisation des logements, accès aux transports collectifs, possibilité de mobilités douces, etc.). Quant aux industriels, il y a longtemps qu’ils fournissent des efforts [mot modéré]-sidérables pour réduire leurs consommations notamment en ré-cupérant l’énergie de leurs process. L’objectif de sobriété de la SNBC 2 (- 40% par rapport à 1990) est extrêmement ambitieux. Il nécessite d’importants investissements dans de nouvelles infrastructures de production, transport, distri-bution et utilisation d’énergie et fait généralement appel à de nou-velles technologies. Celles-ci permettent une baisse de la [mot modéré]-sommation d’énergie. Il existe une interdépendance entre offre et demande, efficacité et sobriété : des comportements sobres comme le recours au covoiturage ou l’effacement de la [mot modéré]-sommation électrique aux heures de pointe, dépendent d’une in-frastructure technologique et d’innovations. A noter enfin que le moindre coût pour réduire les émissions de CO2 n’est pas nécessairement la consommation minimale : il peut être plus efficace d’améliorer raisonnablement l’isolation d’un lo-gement et de l’équiper d’une pompe à chaleur d’excellent rende-ment plutôt que de ne viser que l’isolation la plus élevée. Et la « décroissance » ? La « décroissance » prônée par certaines associations, écono-mistes et philosophes, c’est la limitation, plus ou moins forcée, des consommations et des investissements pour réduire la de-mande d’énergie bien au-delà de - 40%. Notre Académie se doit cependant d’attirer l’attention sur les [mot modéré]-séquences de ce choix politique. La sortie des énergies fossiles nécessitera des investissements considérables pour reconstruire le système énergétique (plusieurs points de PIB par an pendant une trentaine d’années), même si la consommation d’énergie décroît globalement. Le partage de la ressource entre consommation et investissements devra donc se déplacer au profit de ces derniers : si décroissance, les consomma-teurs subiront une double peine : moindre richesse nationale, moindre part de la consommation dans la richesse. A moyen terme si la France n’utilise pas son plein potentiel de production, elle sera nécessairement déclassée. Renonçant à la réindustrialisation, sa balance commerciale se dégradera, d’autant qu’elle devra importer des équipements requis par la transition énergétique. Il en résultera inélucta-blement une destruction d’emplois. En réalité, seule une croissance responsable peut financer la transition énergétique. La décroissance, enfin, pose un problème éthique d’inégalité intergénérationnelle. Elle a en effet comme conséquence de laisser aux générations futures une capacité restreinte de production d’énergie, et donc de leur imposer notre choix de décroissance.
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