Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.2 - L'usage des bâtiments
Les orientations proposées sur l’usage des bâtiments, qui est l’un des quatre enjeux importants impactant les consommations d’énergie, s’inspirent des quatre scénarios développés par l’ADEME dans son étude Transition(s) 2050. Elles décrivent des évolutions générales de société sans nécessairement préciser comment elles se déclinent au niveau individuel ou territorial par exemple.
Que seriez-vous prêt à mettre en place individuellement et collectivement concernant l’usage des bâtiments (1 réponse au choix) ?
- Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
- Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
- Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
- Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

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Publié le 06/11/2022 - 19h22
DoubleHybride
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
Car Il y a des solutions technologiques pour consommer moins tout en améliorant son confort: Isolation, pompe à chaleur, ventilation double flux à récupération d'énergie, maison passive, panneaux solaire autoconsommation avec stockage... IL y en a marre de l'écologie punitive.
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Publié le 06/11/2022 - 19h11
vincent.brossard@savoie.fr
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C - Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
L'enjeu de notre époque est de faire perdurer le niveau de vie en étant plus écoresponsable. Aussi, avec le développement des technologies, comme les PAC, la géothermie, les puits bioclimatique, l'isolation, l'ECS solaire... il est possible de maintenir un niveau de vie correct, tout en étant bien plus sobre en besoin énergétique primaire.
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Publié le 06/11/2022 - 18h51
Jchampav
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Des efforts très importants sont nécessaires mais l'imposition d'une règle commune à tous (17⁰C) n'a pas de sens car tout le monde n'a pas les mêmes besoins (personnes âgées, étudiants, salariés,...). Un effort de pédagogie dès le plus jeune âge (maternelle/primaire) est nécessaire pour développer des modes réflexe (éteindre la lumière, couper l'eau, mettre un pull...). Des changements profonds dans la construction/rénovation des bâtiments peuvent être mis en place (isolation, récupération des eaux de pluie, éclairage Led,...) et dans la promotion de ces solutions pour les particuliers. Suppression des panneaux publicitaires et des éclairages de commerces / bureaux la nuit.
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Publié le 06/11/2022 - 18h50
francoise.courtiade@gmail.com
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Des efforts très importants
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Publié le 06/11/2022 - 18h48
Uppy
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Ce qui compte, à l'échelle du pays, c'est l'isolation vraiment efficace des bâtiments. Notre usage personnel de l'eau chaude est déjà très limitée : on vit très bien avec 1 à 2 douches rapides par semaine et une toilette journalière à l'eau froide (évidemment tout dépend de l'activité professionnelle). Ce qui compte aussi à l'échelle collective, c'est de prévoir et d'organiser au mieux l'usage des différents bâtiments publics et privés : des buanderies collectives par exemple dans un immeuble, des activités associatives dans des écoles, etc.
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Publié le 06/11/2022 - 18h42
ThiCor
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
B- La réussite d'un programme de sobriété énergétique me semble devoir passer par une adaptation progressive mais continue dans le temps.
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Publié le 06/11/2022 - 18h35
abv
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
17°C est une moyenne parfaitement atteignable dans un logement où les chambres ne sont utilisées que pour dormir. Dans un petit logement où toutes les pièces sont utilisées en permanence, 18°C semble plus réaliste. Et bien sûr, la température peut-être plus basse la nuit et pendant les absences. Personnellement, c'est ce que je fais déjà. Pour y arriver avec un confort correct, un ou plusieurs panneaux rayonnants peuvent être un complément pertinent au chauffage central car ils permettent de chauffer directement les personnes et non la pièce entière, notamment dans la salle de bain où on apprécie de ne pas avoir trop froid mais où on passe très peu de temps ! Bien évidemment, cet objectif ne serait pas à appliquer aveuglément. 17°C peut être insuffisant pour des personnes fragiles, et il n'y a pas de raison de se priver de 19°C dans un logement très très bien isolé où la différence de consommation entre 17 et 19 est négligeable. Autre source d'économie absolument sans effort: supprimer les éclairages extérieurs des restaurants, hôtels, commerces, notamment en plein jour comme le prévoit déjà la loi (Arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses). Regardez autour de vous la prochaine fois que vous marcherez en ville, vous verrez que cette loi est très mal appliquée et que de très nombreux éclairages extérieurs sont allumés en plein jour, toute la journée, tous les jours, ce qui est parfaitement inutile... Qu'attendons-nous pour ouvrir les yeux et faire au plus vite ces économies d'énergie totalement indolores !? Qu'attendent les maires pour faire respecter cette loi !? Il y a aussi des éclairages intérieurs qui sont allumés en permanence alors qu'ils ne sont utiles que lorsque la luminosité est faible (matin, soir, temps nuageux). il serait simple de les asservir à des capteurs de luminosité.
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Publié le 06/11/2022 - 18h32
Frederic Issy
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La génération née en 1920, peut-être parce qu'elle a connu la guerre, vivait bien plus sobrement et réutilisait tout ce qui pouvait l'être. Nous savons donc vivre selon le scénario le plus exigeant, inutile de remonter au moyen-âge pour retrouver les habitudes et modes de vie associés. Toutefois cela nécessite des ajustements qui ne dépendent pas tous - loin s'en faut - du citoyen. La consommation d'énergie dans les bâtiments tertiaire par exemple, dispose de leviers de progrès considérables en commençant par éliminer les gaspillages (exemples : chauffage / climatisation nuit et week-end). Les usages de l'électricité se multiplient - écrans publicitaires lumineux jusque dans les rues et vitrines, écrans d'affichage qui se généralisent sur nos appareils, brosses à dents, montres - et avec eux, le recours aux piles et batteries dont le recyclage est insuffisant : l'écoconception intègre la réparabilité et la prolongation des durées de vie, la recyclabilité. Nous pourrions ajouter de privilégier les objets passifs, ou rechargeables mécaniquement comme le sont certaines lampes de poche ou montres. C'est un enjeu de conduite du changement : le confort électronique, l'effort évité par la fée électricité se paie à toutes les échelles au prix fort. Enfin, une attention particulière doit être portée à la production de textes légaux et règlementaires, à la production de normes de construction et ce qu'il s'agisse de normes techniques obligatoires ou de "standard" volontaires qui ont de facto, force contraignante face aux constructeurs (aucune voiture aujourd'hui ne propose de lever ses vitres arrières manuellement : le mécanisme en est plus lourd et plus consommateur d'énergie).
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Publié le 06/11/2022 - 18h21
StoicEngineer
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Une reduction à un certain degré ne fait aucun sens, exp 17 C si nous ne prenons pas d'abord en compte la performance energetique des batiments. L'allocation d'un quota de Kw/m2 semble bien plus approprié, ainsi, ceux qui n'ont pas peur du froid pourraient se contenter de 17C avec une isolation moindre et les plus frileux pourraient se démener pour accroitre la performance énergétique de leur logement ( ou en changer pour les locataires forçant les propriétaires à isoler leurs logement par peur de vacance locative). La consommation énergétique globale par foyer devrait également etre progressive. Au dela d'un certain seuil, il faudrait outrageusement taxer les occupants.
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Publié le 06/11/2022 - 18h08
Panda69
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Possibilité de ne pas chauffer des pièces inoccupées. Modification possible des horaires d'utilisation de certains appareils
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