Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.2 - L'usage des bâtiments
Les orientations proposées sur l’usage des bâtiments, qui est l’un des quatre enjeux importants impactant les consommations d’énergie, s’inspirent des quatre scénarios développés par l’ADEME dans son étude Transition(s) 2050. Elles décrivent des évolutions générales de société sans nécessairement préciser comment elles se déclinent au niveau individuel ou territorial par exemple.
Que seriez-vous prêt à mettre en place individuellement et collectivement concernant l’usage des bâtiments (1 réponse au choix) ?
- Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
- Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
- Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
- Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

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Publié le 18/01/2023 - 18h27
yfevrier29
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Réduire le chauffage ne devrait pas être un effort difficile, pour ceux qui ont un logement bien isolé. Pareil pour la réduction de la consommation d'eau chaude et des appareils électro-ménagers. Et c'est indispensable
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Publié le 18/01/2023 - 18h05
opottier
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Je chauffe déjà très peu mon logement, je suis pour la réhabilitation des gros pull bien chauds !
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Publié le 18/01/2023 - 17h48
PascalP
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
permet de conserver un confort de vie suffisant tout en réduisant les besoins. Il parait également nécessaire de densifier le nombre d'habitants / m². C'est aussi une forme de sobriété tout en socialisant la population (partage de l'habitat entre jeunes actifs et retraités...).
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Publié le 18/01/2023 - 17h35
Mathilde_lsp
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Une température à 17°C semble faible en particulier lorsque nous sommes statiques (au bureau par exemple). D'autant plus que l'isolation des bâtiment joue un rôle important, dans de nombreux bâtiment, un chauffage réglé sur 17°C, ne donnera pas une température à 17°C dans la pièce. En revanche il faut mettre l'accent sur la sensibilisation et sur les éco-gestes.
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Publié le 18/01/2023 - 17h19
SimonB
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Je chauffe déjà à 16°C depuis des années, 17° serait un luxe pour moi! Il va falloir s'habituer à mettre un pull, ça parait du simple bon sens. Quand à nos usages en électroménager, des gains très importants sont possibles facilement.
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Publié le 18/01/2023 - 17h11
Marie-Anne Bechereau
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Urgence!
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Publié le 18/01/2023 - 17h06
CCA
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Il est certes essentiel de réduire nos usages et ceci est souvent une question de bon sens. Le premier point avant de vouloir s'imposer des règles de vie drastiques est de faire la chasse aux gaspillages. Améliorer l'isolation des bâtiments, améliorer l'efficacité des chaudières et autres moyens de chauffage (meilleure maintenance, changement de matériels...).
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Publié le 18/01/2023 - 17h02
Solène
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
il est impératif d'accompagner les changements d'usages des individus par des changements de conception d'infrastructures, de manière à atteindre une boucle vertueuse et gommer la sensation de contrainte que certains pourraient ressentir : conception des bâtiments d'habitation (BBC, mise en commun de certains usages comme des buanderies ou des ateliers communs), infrastructures de transport entre les lieux de vie (travail, loisir, habitat) qui ne sont pas toujours localisés aux mêmes endroits... l'action individuelle est insuffisante.
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Publié le 18/01/2023 - 16h52
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Une température de 17°C est facilement atteignable avec un gros pull et si on reste actif. En plus, dès que l'on cuisine le soir, la température monte. Si on reste en télétravail, il suffit de rajouter un plaid. Sur les appareils électroniques, il faut se contenter du nécessaire et surtout essayer de limiter le neuf en réparant, achetant de seconde main. On peut s'appuyer sur des entreprises comme Envie d'Emmaus ou Murphy. Pour l'eau chaude, il est vrai qu'une bonne douche chaude en revenant du travail aux champs est appréciable. On peut la prolonger sans grand impact grâce à un petit système de pompe, décrit par le lowtechlab
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Publié le 18/01/2023 - 16h42
Les Voix Du Nucléaire
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
L’association les Voix du Nucléaire donne sa réponse à la consultation publique. Notre objectif est de faire reconnaître et de promouvoir le rôle du nucléaire dans la transition énergétique. L’énergie nucléaire est une condition déterminante de la mise en place de systèmes électriques à la faible empreinte environnementale et climatique, fiable et abordable pour les populations. Pour l’horizon 2050, nous avons établi un scénario, appelé “TerraWater” disponible ici: https://www.voix-du-nucleaire.org/terrawater-telechargement/ Nous y privilégions une approche par la constitution de marges de production plutôt que par la flexibilité de la demande, dans un objectif de robustesse, solidarité et souveraineté. Toutes les énergies bas carbone y ont une place importante, mais surtout propre au rôle que leurs caractéristiques physiques leur permettent de jouer, optimisant les bénéfices qu’elles sont chacune en mesure d’apporter au système électrique dans son ensemble. Les besoins en chauffage sont parmi les plus sensibles pour la population, et donc ceux où les restrictions doivent être les moins sévères possibles. Pour la consommation thermique de chauffage des bâtiments en France - actuellement de 400 TWh/an - nous retenons une hypothèse de réduction de 30% via l’efficacité énergétique des bâtiments. Le chauffage électrique passera de 55 TWh/an - essentiellement consommés par des systèmes résistifs - à 86 TWh/an via une électrification par pompes à chaleur, diffuses ou centralisées par l’intermédiaire de réseaux de chaleur. Cette consommation pourra être revue à la baisse par la prise en compte du potentiel géothermique ainsi que de la cogénération. L’hypothèse d’un gain de performance thermique de 30 % en 2050 par rapport au niveau de 2020 est légèrement moins ambitieuse que celle de 40 % utilisée par RTE et dans la continuité des résultats obtenus sur les 30 dernières années. Cette valeur nécessitera malgré tout une mobilisation forte de la filière bâtiment afin de réussir la mise en œuvre des rénovations qu’elle requiert, tout en laissant plus de marges de manœuvre que l’hypothèse de RTE. Finalement, environ 10 % de la chaleur issue du chauffage électrique resterait assurée par des dispositifs résistifs, soit une consommation électrique d’environ 23 TWh/an en 2050 contre 86 en 2020. Le but étant de supprimer totalement ou quasi-totalement le chauffage par du combustible fossile. L’usage de biomasse de chauffage serait diminué de moitié, passant de 80 à 40 TWh/an, du fait de l’amélioration des performances thermiques des logements qui utilisent ce combustible, mais également du fait de la suppression des foyers ouverts. L’usage du bois sera en majorité réservé aux logements non adaptés aux pompes à chaleur ou non raccordables à un réseau de chauffage urbain, voire en appoint pour les jours de grands froids pour limiter l’appel de puissance électrique. Une démarche de sobriété conduisant à définir une consigne de chauffage inférieure à 19°c semble inadaptée, au regard de la diversité des populations (personnes âgées, enfants, personnes fragiles, etc). La diffusion de bonnes pratiques sur la consommation d'eau chaude sanitaire (récupération de chaleur sur eau grise, comptage, calorifuge performant des réseaux de bouclage, production par pompe à chaleur haute-température, production solaire thermique) constitue un gisement de réduction de consommation important pour un usage de chaleur significatif toute l'année. Pour le chauffage, la généralisation des thermostats intelligents avec régulation par pièce ou à minima par zone de vie est également un gisement important et relativement facile à mobiliser sans impact sur le confort. Enfin, notre ambition plus modeste que celle retenue par RTE pour la rénovation énergétique est à mettre en lien avec les premiers résultats de Commission présidée par Patrick Criqui sur les Coûts d'Abattement Carbone (France Stratégie, Partie 5 consacrée au logement, Novembre 2022). Il est avéré que la rénovation énergétique n'a pas de sens pour elle-même si la priorité est donnée à la décarbonation. La rénovation énergétique doit être menée de manière opportuniste lors de rénovation patrimoniale, d'amélioration de la valeur d'usage notamment dans le patrimoine de logement social où la qualité de vie des occupants doit rester une priorité. En particulier, la rénovation ne doit pas négliger le contexte d'aggravation du réchauffement climatique, avec un enjeu important en confort d'été (balcons et fenêtres protégées de l'exposition solaire, ventilation naturelle traversante, pompes à chaleur réversible pour permettre la climatisation, inertie du bâti).
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