Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.2 - L'usage des bâtiments
Les orientations proposées sur l’usage des bâtiments, qui est l’un des quatre enjeux importants impactant les consommations d’énergie, s’inspirent des quatre scénarios développés par l’ADEME dans son étude Transition(s) 2050. Elles décrivent des évolutions générales de société sans nécessairement préciser comment elles se déclinent au niveau individuel ou territorial par exemple.
Que seriez-vous prêt à mettre en place individuellement et collectivement concernant l’usage des bâtiments (1 réponse au choix) ?
- Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
- Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
- Un maintien global des usages actuels, avec des efforts et une réduction des besoins énergétiques limités. Ce scénario prendrait ainsi en compte uniquement un effort modéré sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne), le reste étant inchangé par rapport à la situation actuelle.
- Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.

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Publié le 08/12/2022 - 18h38
En concience
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D - Aucun effort particulier sur les usages, entraînant donc une poursuite de l’augmentation des besoins énergétiques. Dans ce scénario, aucun changement de pratique ne serait pris en compte, et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers poursuivrait sa hausse.
Totalement hypocrite, si je continu à vivre comme avant je ne vais pas consommer plus. si l'on [mot modéré]çoit de mieux en mieux nos habitations et lieux d'habitat arbre, haie, pare soleil, la consommation va baisser. Sauf que le nombre de climatisations explose et qu'une climatisation consomme plus qu'un chauffage.
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Publié le 08/12/2022 - 18h17
Fr_Boulanger
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La limitation des besoins passe d'abord par une meilleure isolation des habitations, de technique lowtech consommant peu d'énergie grise : approche sur l'ensemble de cycle de vie des appareils.
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Publié le 08/12/2022 - 17h17
Olivier RENAN
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
J'ai une chaudière à gaz avec thermostat et planning associé. Nous étions réglé à 21°c en journée et 16°c pendant nos absences en journée et la nuit ( moyenne 17,5°c). Ensuite, le télétravail a fait que l'on a consommé plus chez nous et avons approché les 19,5°c sur 24h. Nous avons décidé de baisser de 2 degrés celsius en journée (21°c à 19°c avec gros pull et chauffage au bois le soir). La température moyenne est 18°c. Inconfort quand on est habitué à plus car la chaleur se répartit pas toujours bien mais largement vivable pour sauver notre planète. En ce qui concerne les aliments cuits dans l'eau, on utilise l'astuce de ne chauffer que 2 mn et laisser le reste du temps la cuisson se poursuivre avec simplement un couvercle. Cela fonctionne sans souci !
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Publié le 08/12/2022 - 16h54
pascal ptp
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Oui pour des usages modérés. Encore une fois la proposition ne traite pas du problème en profondeur. Limité les usages et principalement pour l'électro ménager c'est également limiter drastiquement tous les équipements et leurs obsolescences. C'est également supprimer toutes les publicités incitatives d'achat de ses équipements qui sont plus une mode qu'ils n'ont d'utilité rendant has been ceux qui ne l'ont pas. Il suffit de regarder une célèbre émission à large diffusion tous les midi sur TF1 pour montrer tous les jours le contre exemple de ce qu'il faudrait faire. On ne peut pas appeler à la sobriété tout en faisant tout pour surconsommer. Interdisons les publicités et nous aurons des résultats considérables. Remplaçons les par des spots sur des bonnes pratiques et astuces de sobriété. Sur le poste eau chaude. Un dispositif de chauffe-eau solaire coûte très cher (aux environs de 7000€). Il faut largement inciter financièrement les usagers afin d'en installer massivement et d'en faire baisser les coûts. D'autre part c'est une filière qui pourrait être industrialisée en France facilement. Il faut également plus d'incitations sur l'isolation des bâtiments tant pour les résidences principales que secondaires. Concernant les bâtiment publics. Beaucoup de villes construisent de nouvelles structures alors qu'elles possèdent un vaste parc de passoires thermiques. Il faut interdire ces permis de construire tant qu'une ville ne présente pas un bilan énergétique global normatif et obligatoire. Il s'agit alors d'orientations budgétaires du financement territorial. Si cela s'impose au privé, le secteur public doit être exemplaire. Généraliser les pompes à chaleur en remplacement des chauffages au fuel. Orienter toutes nouvelles constructions de façon a accueillir du photovoltaïque en toiture autoconsommation/revente du surplus financé par des aides et un prêt vert (taux zéro amortissable sur le surplus de production ) qui vient s'ajouter aux dispositifs existants. L'imposer sur les bâtiments publics (orientation budgétaire). Pour inciter sur les bâtiments existants déterminer les aides en fonction du taux d'ensoleillement. Standariser les usages.
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Publié le 08/12/2022 - 15h17
helenevinot@yahoo.fr
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Le chauffage à 17°C est un peu sévère pour moi aujourd'hui dans une maison humide avec des moisissures qui reviennent faite de chauffage, 19°C est déjà une étape. Toutefois, nous faisons de notre mieux pour réduire l'usage d'appareils électroménagers et les modalités de leur usage.
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Publié le 08/12/2022 - 13h40
nicoserm
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Ok pour moins consommer de l'énergie pour notre logement mais ça passe avant tout par l'énergie qu'on économisera. Et donc il faut limiter sa température de chauffage, faire moins de douches/bains mais il faut aussi investir massivement dans l'isolation des logements pour le chauffage et dans la production d'eau chaude alternative (chauffe-eau solaire, ...)
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Publié le 08/12/2022 - 13h06
POINSOT Philippe
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Tout le monde n'a pas la possibilité financière de changer radicalement son habitation (exposition, hauteur sous plafond) et les frais de l'isolation sont si exorbitants et surtout si longs à amortir qu'ils découragent toute intervention. Si déjà, avec des aides européennes on développe pour les futurs logements la géothermie, ce sera pas mal.
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Publié le 08/12/2022 - 11h42
Ophelie
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La température dans les bâtiments doit pouvoir être réduite à 17°C. Ces bâtiments doivent être isolés avec des matériaux biosourcés afin de conserver cette chaleur. Je vis actuellement très bien dans mon habitat à 17°C. Seuls les bâtiments hébergeant des personnes fragiles devraient pouvoir augmenter la température de vie.
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Publié le 08/12/2022 - 11h24
M_Vanleynseele
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B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.
Le scénario B me paraît le plus pertinent, et doit être associé à la mise en place d'aides financières à la rénovation énergétique des bâtiments plus performantes que celles qui existent actuellement. Il faudrait également interdire les bâtiments de bureaux complètement vitrés (malgré les beaux discours il y fait toujours trop chaud en été et trop froid en hiver), les piscines particulières (trop de consommation d'eau, qui va devenir très rapidement une ressource difficile d'accès), diminuer la température de l'eau dans les piscines municipales, fermer les piscines chauffées en extérieur en hiver (la piscine du Rhône à Lyon est un scandale écologique). Il faut également impérativement travailler sur l'isolation à la chaleur des bâtiments : l'installation de climatisations individuelles dans les logements est source de surconsommation et de génération de chaleur supplémentaire en ville. Un vrai problème pour le futur.
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Publié le 08/12/2022 - 10h41
yannis.rousseau@gmail.com
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
La sobriété ET l'efficacité énergétique sont primordiales et doivent être appuyées au maximum. N'ayant pas d'énergies primaires sur le sol national, nous devons en réduire notre dépendance
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