Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 14/11/2022 - 15h49
CLEMENT
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Pourquoi dans cette question raisonner à type de transport constant, et ne jouer que sur la frugalité ou pas ?? Si le fret empruntait le rail au lieu des files ininterrompues de camions sur les autoroutes (qu'ils dégradent d'ailleurs en engendrant plus de coûts que de recettes de péage), on pourrait conserver - voire augmenter - notre activité industrielle tout en réduisant l'impact des transports. D'autant que la France a un réseau ferroviaire encore dense. Il faudrait donc pérenniser les lignes existantes, remettre en état des lignes secondaires abandonnées depuis peu. Et faire payer à chacun le prix de ce qu'il coute, de façon à avoir une vraie concurrence (le rail paie ses infrastructures, le transport routier laisse payer les routes par le contribuable et une grande partie des autoroutes par les automobilistes). Reste le "dernier kilomètre" : le rail n'ira pas jusqu'au moindre dépôt : à nous d'être inventif, par exemple de concevoir des camions pouvant rouler sur rail et être assemblés comme des wagons (ou l'inverse) pour limiter les ruptures de charge, coûteuses. La SNCF imagine bien faire rouler l'équivalent de petits wagons-bus pour les lignes peu fréquentées (plutôt que les TER trop gros en places et trop coûteux).
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Publié le 14/11/2022 - 14h13
AG85
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il est illusoire de penser que nous allons renoncer collectivement au confort. Il faut produire en France afin de créer de l'emploi et de minimiser l'empreinte écologique. Si nous produisons en France, nous avons la maîtrise de l'apport énergétique qui peut se faire grace aux energies renouvelables. Nous produirons à bas carbone et surtout à coût bas puisque les ERs sont gratuites !
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Publié le 14/11/2022 - 14h09
Mick C
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
On ne peut plus se permettre d'attendre, la transformation de notre mode de vie de et consommation doit radicalement changer, et sans attendre !
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Publié le 14/11/2022 - 10h29
JuHi
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
En fait, l'idéal est entre les réponses A et B. Réduire le fret national et le commerce extérieur. Réindustrialiser tout de même (ou réorienter l'activité industrielle) pour produire localement, y compris plus cher, les biens nécessaires. Avec une VRAIE taxe carbone aux frontières. Et tenir une sobriété maximale.
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Publié le 14/11/2022 - 09h37
Audrey VT
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut absolument réindustrialiser la France afin de se rendre compte de l'ampleur de notre délocalisation de la production des GES. Si nous arrêtons toute importation et ne réindustrialisons pas notre pays, nous ne pourrons jamais avoir la technologie qui nous permettrait d'économiser de l'énergie (Thermostats programmables, matériel de rénovation des bâtiments anciens, développement des infrastructures de transport collectives...). Fabriquer cette technologie ailleurs, c'est fermer les yeux sur ce que cela nous coûte comme quotta de GES émis. De plus, fabriquer ces technologies sur notre sol permet de contrôler les émissions de GES.
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Publié le 14/11/2022 - 08h39
jhouver
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Un melange entre la solution A et B. En effet, il faut à mon avis combiner la réduction drastique de consommations de biens manufacturés (cf solution A) à une réindustrialisation de ceux qui resteront produits et consommés (cf solution B). Cela suppose d inciter à l augmentation en durée de vie des biens manufacturés et en finir avec la notion de biens jetables et à obsolescence programmé. Un bien manufactuee doit viser une durée de vie maximale comme critere prioritaire. Cela suppose aussi la reutilisation , le recyclage, et l integration des la conception de l integration des pieces et produits issus du recyclage. Cela suppose aussi une revolution culturelle : ne plus avoir des effets de mode jetables avec des rotations de produits annuels (cf. mode vestimentaire par exemple), mais ralentir ce rythme d insatisfaction perpetuelle. Ne plus chercher a avoir les tout derniers produits et nouveautés, ne plus voir nos objets et artefacts comme des objets de distinction sociale. Cela suppose aussi de synchroniser et dimensionner la production industrielle à une économie du remplacement (iso-taille) plutot qu' à une économie de la croissance boulimique (accumulation de nouveaux biens, entassement, jetabilité...)
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Publié le 13/11/2022 - 23h20
Jules
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut renationaliser une bonne partie de la production, pas par nationalisme mais par impératif écologique (coût carbone des transports + production plus émettrice de GES à l’étranger qu’en France. Cependant, la hausse de la production nationale doit être inférieure à la baisse des importations : autrement dit, il faut à la fois réindustrialiser la France (avec des procédés efficaces énergiquement) ET aller vers une bien plus grande sobriété, donc diminuer la consommation nationale.
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Publié le 13/11/2022 - 19h45
cnicorosi@wanadoo.fr
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Un peu de décroissance (sur le PIB) ne ferait vraiment pas de mal, bien au contraire. Concentrons nous sur le bien être, pas sur les euros.
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Publié le 13/11/2022 - 19h15
SOBREQUILIBRE
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Tout d'abord : réduire nos besoins, chacun en fonction de ses possibilités. Certains n'ont que peu de moyens, donc ils ne peuvent pas supprimer ce qu'ils n'ont pas. Par contre beaucoup ont suffisamment et même beaucoup. Est-ce que toutes nos dépenses sont utiles ? Ne peut-on pas réduire 10% d'entre-elles (ce qui aura un impact encore plus important sur la réduction de nos importations et notre consommation énergétiques superflues). Achetons quand cela est possible (offre, prix) des productions faites en grande partie en France. Limitons le gaspillage alimentaire, réduisons un petit peu nos consommations, gardons un peu plus longtemps et procédons à la réparation de nos appareils électroménagers, groupons nos achats au lieu d'acheter tout et à chaque instant par internet (privilégions le système de la Poste pour acheminer et récupérer nos colis par exemple), ... tout ceci diminuera le fret international, les très nombreux camions sur la route, et participera à une légère réindustrialisation des entreprises françaises, et surtout à une diminution importante du gaspillage énergétique à cause de transports inutiles.
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Publié le 13/11/2022 - 18h44
M@rie
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Réindustrialiser et encourager le fret ferroviaire en taxant les camions qui traversent de part en part la France
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