Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 13/11/2022 - 18h24
Vivine
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Une réindustrialisation nationale massive est souhaitable pour éviter les importations et la dépendance. Par contre, utiliser le Fret est nécessaire pour limiter les GES qui seront forcément augmenter par les industries. L'augmentation de la consommation électrique devra être compensée par la mise en oeuvre de technologies nouvelles dans le solaire, l'éolien et le stockage de l'électricité.
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Publié le 13/11/2022 - 18h18
And42
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
De la situation internationale, il apparaît que réduire la production intérieure en délocalisant a été un pari perdant. La France et l'UE ont été en concurrence pour les masques sanitaires, les vaccins, etc. Idem pour les technologies numériques. L'UE a perdu beaucoup d'indépendance et ne peut prétendre jouer un rôle mondial, voire simplement être écoutée, en étant aussi démunie. Ceci élimine (A) et (C). L'option (B) n'apparaît pas crédible du fait des retards accumulés dans les différentes industries, même celles du bois. La France seule ne pèse plus assez au niveau international. Une stratégie possible sur le long terme serait de renforcer la solidarité dans l'UE et d'abandonner le principe de la concurrence à outrance, sachant que les grandes puissances sont protectionnistes. Par solidarité, il faut entendre solidarité industrielle, fiscale, sociale, recherche, sanitaire, biens publics, etc.
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Publié le 13/11/2022 - 17h35
Julief
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
En 2015, le « made in France » représente 81 % de la consommation des ménages, mais seulement 36 % de celle des biens manufacturés (données INSEE) : il faut définir les activités industrielles les plus prioritaires et les relocaliser en France. Il faut également rendre moins attractif le neuf et restituer le coût carbone dans le prix de chaque bien ou service consommé.
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Publié le 13/11/2022 - 16h05
Alexandre M
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Cette réduction de l'ensemble des secteurs est un impératif, mais il est fallacieux de l'opposer à une réindustrialisation du pays. En effet, il est nécessaire de définir les secteurs industriels essentiels et de les relocaliser. Une fois ces secteurs essentiels définies, le reste doit baisser significativement.
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Publié le 13/11/2022 - 16h00
salt7131
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Nous n'avons plus le temps d'attendre
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Publié le 13/11/2022 - 15h27
DamienF
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation massive, permettant de produire localement et à partir d'énergies plus décarbonées des biens aujourd'hui importés, combinée à une consommation locale de ces biens (baisse du fret et du commerce extérieur) est la politique qui délivrera le maximum d'avantages écologiques (baisse de l'empreinte carbone) et sociaux en créant des emplois stables et non délocalisables. La baisse du commerce extérieur contribuera également à limiter l'exposition de l'économie française à des chocs externes. Une telle politique sera rendue possible par : 1) l'imposition d'une taxe carbone importante aux frontières, 2) le conditionnement des subventions étatiques à un critère de contenu local (cf l'Inflation Reduction Act aux USA), et 3) des politiques fortes de soutien économique aux ménages les moins aisés car une politique de relocalisation sera inflationniste et donc régressive par nature, du moins au début (les biens importés l'étant car leur production + transport à l'étranger est moins cher que leur production et consommation en France ..).
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Publié le 13/11/2022 - 13h29
Patricia
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le transport de fret est à l'origine de 10% des émissions mondiales de CO2. Commerce extérieur: il faut cesser ou freiner les échanges commerciaux =accords de libre-échange, avec le Canada , le Brésil la Nouvelle-Zélande et autres pays. Moins de porte-container, moins d'avions de fret moins de CO2 libéré. En Europe: développer le fret ferroviaire. Réindustrialiser oui, mais pas avant d'avoir développé nos ressources énergétiques. Il faut faire les choses dans l'ordre.
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Publié le 13/11/2022 - 13h09
algolo
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Organisation plus sobre mais accentuation du développement des industries favorisant les énergies renouvelables
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Publié le 13/11/2022 - 12h27
Jfg
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Les choix sont un peu caricaturaux. Il faut certes une réindustrialisation locale avec à une réduction du fret national et du commerce extérieur, mais aussi (d'abord) réfléchir à des modes de consommation plus durables (cycle de vie), entre A et B donc.
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Publié le 13/11/2022 - 12h26
Remy-gdb
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Les produits doivent être durable, réparables et adaptés au publique. Remplacer une pièce est moins polluant, consommateur de ressources primaires, et apporte du travail localisé en France. Réguler totalement la vente de produits Low Cost, qui incitent à la casse et au remplacement. Ne plus avoir des dizaines de constructeurs différents pour le même objet final, prioriser quelques constructeurs les plus pertinents/robustes/locaux (ce qui facilite aussi la réparation par la réduction de différence). Mettre des normes de durabilité et réparabilité Européenne pour obliger les constructeurs à créer leur produits sur des visions long thermes et non gain court therme. Acheter du "neuf" pourrait être récompensé en réduction de taxe par la durée de vie de l'ancien appareil. Interdire ou extrêmement réguler les ventes de gadgets inutiles ou objets quasi jetables, qui ne contribuent en rien à l'enrichissement du pays (toutes les marges sont faites hors France).
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