Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 04/11/2022 - 13h49
hadrien
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
clairement je suis prêt à ralentir avec l'économie, quitte à galérer pour s'approvisionner en période de transition.
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Publié le 04/11/2022 - 12h38
marieguglibox021@gmail.com
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le chemin à suivre me semble être celui de la relocalisation progressive de l'activité de production, les besoins énergétiques associés étant toujours plus faible que l'importation de biens produits ailleurs avec de plus grandes émissions. Mais la consommation de biens doit parallèlement être réorientée, grâce à une taxation croissante de l'utilisation des ressources à la place de la taxation du travail.
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Publié le 04/11/2022 - 10h16
M.CADET
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le relocalisation large et nécessaire de nos moyens de productions en lien avec un développement essentiel de l'énergie nucléaire incontournable pour assurer notre indépendance énergétique La capacité actuelle du parc nucléaire est de 63GW en 2019 et devrait être dans ce mix énergétique de 50GW en 2050. Il faudrait prolonger le parc actuel au moins jusqu’à 60 ans voire plus, mettre en service 14 nouveaux réacteurs de type EPR 2 entre 2035 et 2050. 6 nouveaux réacteurs seulement ont été commandés en février 2022 et livrables après 2035. Ces générateurs de 4ème génération utilisent l’isotope non fertile de l’uranium qui représente 99% de l’uranium naturel (moins de déchets et pas d’épuisement rapide des ressources). Il faudrait installer en complément des petits réacteurs complémentaires de 4 GW. Ce parc de 50GW en 2050 produira 325TWh soit 50% de la production électrique nationale. La fusion thermo-nucléaire d’isotopes de l’Hydrogène (Deutérium et Tritium) dans le cadre du projet Iter, ne sera pas productive d’énergie à grande échelle avant 2050, au moins. Ce scenario se complète de 10% d’hydraulique et de 40% de sources intermittentes (éoliennes, PV, …)
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Publié le 04/11/2022 - 09h46
Marixe
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Baisser l'industrie en France n'a aucun sens, puisque nous devront nous approvisionner à l'étranger, ce qui générera une hausse des émissions globales. Augmenter l'industrie aura la même conséquence. A mon sens, il ne faut pas consommer plus ou moins, il faut consommer mieux. C'est à dire, consommer Français, pour limiter les émissions liées aux transports. Ensuite, il faut suivre ou accompagner les entreprises françaises pour que leur consommation soit raisonnée, cela passe par la sensibilisation et non pas la punition. La punition engendre la fuite de nos entreprises.
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Publié le 04/11/2022 - 09h27
p.rudel
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Il faut ramener nos industries en France, avec notre mix énergétique bas-carbone. Cela réduira notre dépendance vis à vis des autres pays, limitera le fret, et créera des emplois. Toutefois, il faut aussi que nous revoyons notre modèle de consommation. La réutilisation, le réemploi, le recyclage, la réparation doivent être possibles sur le territoire pour limiter le besoin de produire de nouveaux objets. Une industrie locale, et des "services après-vente" fonctionnels sont à mon sens la clé. Cela coutera moins cher pour les français et pour la planète.
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Publié le 04/11/2022 - 09h20
dvd87
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
retour sur les rails (un train doit consommer moins qu'une vingtaine de camions), mais des trains de marchandises plus accessibles (comme un ter dans 1er temps, puis un métro ensuite) revoir le commerce extérieur, les importations n'importer que des produits bio pour la nourriture cosmétique, ... ou A pour de l'électronique
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Publié le 04/11/2022 - 09h20
MAlliot
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réduction des consommations d'énergie ne doit pas se comprendre qu'à l'échelle de la France. Le réchauffement climatique est mondial, pour rappel. Une réindustrialisation massive française est évidemment nécessaire, pour permettre de réduire le commerce international, ses consommations d'énergie (souvent plus carbonées à l'international) de production à l'autre bout du monde et surtout celles liées au transport. Elle permettrait également de relocaliser des emplois en France, le plus possible en territoire rural, pour permettre également à la population de trouver un travail au plus proche de chez eux (donc réduire leurs déplacements et consommations associées). Certes le bilan national serait peut-être plus élevé avec une réindustrialisation, mais le gain est indirect. Il faudrait, pour se rendre compte de ce que l'on gagne, prendre en compte dans le bilan avant/après, les consommations d'énergies délocalisées (les transports maritimes ou autres qui acheminent les produits fabriqués à l'étranger jusque chez nous, ainsi que l'énergie consommé à l'étranger pour la fabrication de ces produits). Il serait PEUT-ÊTRE plus élevé, mais les solutions de réduction à trouver seraient alors chez nous : performances des équipements, organisation, synergies entre entreprises etc. Les avantages d'une réindustrialisation seraient aussi sociaux, comme évoqué plus haut (emploi), et économiques : cela permettrait à la France de "diversifier ses sources de revenus" et ne plus compter que sur le tourisme...
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Publié le 04/11/2022 - 09h19
Alhermerout
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Tout d'abord comme le dit Aurélien Barrau; nous devons cesser de confondre croissance avec création d'emploi et revenus. Il est en revanche possible de d'obtenir un équilibre entre ceux-ci. Nous devons réindustrialiser notre territoire mais en imposant que les anciens modèles technologiques laissent là place à de nouveaux soucieux de respecter l'environnement. Quand une innovation est présenté, il est necessaire d'anticiper son obsolescence et demander comment recycler les matières premières, déconstruire ou meme convertir le projet. Il faut arreter de faire passer le consumerisme en première ligne. Le déploiement de la 4G s'est fait alors que celui de la 3G n'était pas fini et aujourd'hui on passe déjà à la 5G! Nous devons faciliter le fret ferroviaire et routier, mais nous devons surtout favoriser sa transition écologiaue pour le rendre moins poluant tout en restant efficace.
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Publié le 04/11/2022 - 08h53
claire.journaux@gmail.com
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
En plus d'améliorer notre impact écologique, une réduction des biens manufacturés diminuerait notre besoin de consommation et notre aliénation à un système capitaliste autodestructeur.
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Publié le 04/11/2022 - 08h31
Chris
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
la baisse de notre consommation de biens manufacturés permettra et obligera une réelle transformation, avec de nouveaux métiers. Développons les formations à ces métiers qui deviendront essentiels. Pl Suivons l'envie de nos concitoyens de pratiquer un travail qui a du sens (sens social, sens écologique respectueux du vivant, sens économique différent du simple PIB devenu un faux/obsolète indicateur) et apporte
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