Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 18/01/2023 - 17h23
SimonB
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La baisse massive du fret national et du commerce extérieur est une nécessité, nous consommons beaucoup trop de produits vraiment pas si utiles que cela.
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Publié le 18/01/2023 - 17h12
CCA
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Commençons par arrêter de consommer des biens inutiles qui viennent de l'autre bout du monde. Arrêtons de faire faire des milliers de km à des fruits et légumes et autres aliments que nous pouvons produire / transformer en France à proximité des consommateurs à condition de respecter les saisons. Il faut soutenir la production française de produits alimentaires et de biens que nous pouvons "facilement" produire chez nous, parce que nous maîtrisons les matières premières nécessaires, que les besoins énergétiques ne viennent pas alourdir la balance, que ce sont des produits essentiels à un bien être simple du quotidien : alimentation, santé, vêtements... Renforçons, développons les filières françaises de réparation, recyclage des produits électroniques. Le besoin produire des biens neufs sera forcément diminué.
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Publié le 18/01/2023 - 17h12
Marie-Anne Bechereau
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C - Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
Urgence!
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Publié le 18/01/2023 - 17h06
Solène
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
si nous voulons être pleinement engagés dans la neutralité carbone, il est nécessaire de changer drastiquement notre modèle de société. donc sortir du capitaliste et de la consommation effréné pour adopter le mode de vie frugal décrit par l'ADEME dans le scénario 1 de la prospective sur la neutralité Carbone.
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Publié le 18/01/2023 - 16h54
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Consommer moins est la solution à mon avis. Mais si on pouvait aussi produire un peu plus localement, ça ne serait pas plus mal. Notamment si on s'attache à respecter de hauts standards environnementaux et sociaux en France.
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Publié le 18/01/2023 - 16h44
Les Voix Du Nucléaire
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L’association les Voix du Nucléaire donne sa réponse à la consultation publique. Notre objectif est de faire reconnaître et de promouvoir le rôle du nucléaire dans la transition énergétique. L’énergie nucléaire est une condition déterminante de la mise en place de systèmes électriques à la faible empreinte environnementale et climatique, fiable et abordable pour les populations. Pour l’horizon 2050, nous avons établi un scénario, appelé “TerraWater” disponible ici: https://www.voix-du-nucleaire.org/terrawater-telechargement/ Nous y privilégions une approche par la constitution de marges de production plutôt que par la flexibilité de la demande, dans un objectif de robustesse, solidarité et souveraineté. Toutes les énergies bas carbone y ont une place importante, mais surtout propre au rôle que leurs caractéristiques physiques leur permettent de jouer, optimisant les bénéfices qu’elles sont chacune en mesure d’apporter au système électrique dans son ensemble. Le modèle choisi est proche de celui de la réponse B mais nous ne parions pas sur la réduction du fret national, puisque la réindustrialisation va nécessairement demander une hausse du fret. Sur le plan du commerce extérieur, nous maintenons une activité export, d’autant plus que notre production industrielle repose sur un approvisionnement énergétique décarboné et des principes environnementaux et sociaux avancés, et qu’elle constitue un apport au développement raisonné et choisit des populations de la planète. Le profil de consommation énergétique de l’industrie resterait donc relativement inchangé par rapport à aujourd’hui. Soit un bandeau relativement constant qui diminue légèrement durant le week-end. La valeur cible de 280 TWh/an est cohérente avec celle retenue par RTE de 180 TWh/an à la différence près de deux partis pris qui expliquent cet écart : • une électrification à pratiquement 100% des procédés industriels pour supprimer le plus de biomasse possible, contre 70% dans le cas de RTE. • une production d’hydrogène pour l’industrie (~25 TWh) considérée comme internalisée par celle-ci. En effet, nous souhaitons éviter le développement d’un système complet et intégré de production/transport/stockage d’hydrogène pénalisant des points de vue environnement, sécurité des populations et coût complet. Nous faisons donc le choix de considérer que les industriels qui auront besoin d’hydrogène pour leurs procédés le produiront eux-mêmes sur la base de l’approvisionnement électrique bas carbone qui leur sera assuré par le réseau à la hauteur de leur besoin.
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Publié le 18/01/2023 - 16h24
Mathilde_M
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Ré-industrialisation couplée à une baisse de la consommation. Arrêt de la sur-consommation de biens inutiles, ou du moins consommation uniquement de produit avec un bilan service rendu/pollution induite positif. Proposition d'un imaginaire de la frugalité positif, et arrêt du marketing qui pousse à l'achat
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Publié le 18/01/2023 - 15h01
Mathilde33
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
C'est un peu hypocrite de proposer de baisser l'activité industrielle nationale pour diminuer la consommation de biens manufacturés : cela fait bien longtemps que la France de tertiarise au détriment de l'industrie et de l'agriculture (donc, moindre augmentation de notre PIB). Les industries sont délocalisées pour la plupart, donc l'impact carbone et les consommations énergétiques existent toujours, mais sont comptabilisés dans un autre pays. C'est scandaleux aujourd'hui de considérer qu'un bien coûte moins cher en venant de l'autre bout du monde que s'il était produit dans la région ! De plus, les biens manufacturés sont pour beaucoup de basse qualité et sont fait pour dysfonctionner rapidement et être changés tout aussi rapidement (les entreprises aussi veulent être en croissance et vendre toujours plus). Ce serait plus peut-être plus pertinent de relocaliser les industries (plus d'emplois en France), afin de produire des biens en France, si possible de meilleure qualité et sans obsolescence programmée. De toutes façons, que l'on produise en France ou à l'international, cela ne change rien si on produit la même quantité : le modèle industriel pourrait être plus efficace et efficient, produire moins d'unités (accepter de faire donc moins d'économies d'échelles). Côté consommateurs, accepter de moins renouveler ses équipements, ne plus suivre des modes et des tendances.
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Publié le 18/01/2023 - 15h00
alexandre.gouin
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Cette réindustrialisation devrait se faire sur des industries stratégiques, en circuit court, et combinée à une baisse de la surconsommation de produits manufacturés de basse qualité.
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Publié le 18/01/2023 - 14h54
Thomas.godeneche
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La sobriété est la clef. Le marketing actuel nous pousse trop à l'inverse.
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