Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition
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Publié le 19/12/2022 - 14h49
Théo CELARIER
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation de notre pays nous redonnera une certaine souveraineté pour les biens de première nécessité. Cela permet aussi de contrôler plus d'étapes de la production, et de limiter les émissions importées. Par ailleurs, la contrainte sur les volumes de pétrole va aller en s'accroissant, notre capacité à importer des biens ne sera donc plus garantie. Il est toutefois probable que nous ne puissions pas tout faire sur notre sol. La préférence devra donc aller à des secteur stratégiques et/ou à forte valeur ajoutée.
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Publié le 19/12/2022 - 12h01
Pierre-Henri
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Nous avons récemment vu notre besoin de souveraineté industrielle. Ré-industrialiser la France (et l'Europe, les deux sont liés) est je pense très importante pour pouvoir controler ce qui est produit. Pour celà il faudrait un système de bonus-malus sur ce qui est produit ou non sur notre territoire (appelons ça du protectionnisme, ce mot n'est pas tabou pour nos partenaires commerciaux) Je pense que celà conduirait à des biens manufacturés plus chers, mais de meilleure qualité. Ceci participerait donc à limiter les achats compulsifs ou l'obsolescence programmée, et donc limiter nos consommations.
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Publié le 19/12/2022 - 11h33
Martin Breton
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
réindustrialiser fortement le pays est vital pour maintenir le niveau de vie des habitants. Il a été criminel pour les élites gouvernantes de le laisser se désindustrialiser davantage que les autres grands pays européens. J'ajoute que cette réindustrialisation ne pourra pas se coupler avec une réduction du fret national et extérieur. Cette réindustrialisation nécessite une énergie abondante et bon marché, et donc de l'électricité nucléaire.
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Publié le 19/12/2022 - 11h29
CHLV
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Une réduction majeure du transport d'abord international, mais aussi national, est nécessaire ; mais c'est d'abord un changement de modèle de consommation qui est nécessaire, et le facteur déterminant pour ce changement ne peut pas être le transport. C'est la réduction de la demande de biens manufacturés qui doit être la priorité, avec la relocalisation des industries répondant aux besoins de base (ce qui devrait entraîner un développement industriel national, au moins modéré) ; la réduction des besoins de transport de fret suivra naturellement...
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Publié le 19/12/2022 - 09h58
CMDV
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Pour garder notre autonomie
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Publié le 18/12/2022 - 23h48
abreuil
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
L'empreinte carbone moyenne d'un·e français·e (environ 10T/an aujourd'hui) doit être divisée par 5, le plus rapidement possible avant 2050. Il faut que les plus aisés (les 10% les plus riches émettent 50% des émissions de GES) réduisent drastiquement leurs consommations et donc les imports et la production. Il faudra en même temps diviser le temps de travail et mieux répartir la richesse pour permettre des conditions de vie raisonnables et de l'emploi pour toutes et tous.
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Publié le 18/12/2022 - 19h34
marc.philippe3@wanadoo.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
N'importe quels besoins humains, même les plus basiques necessitent de l'énergie. Restons capable de produire ce dont on a besoin
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Publié le 18/12/2022 - 17h14
matyeuuu
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
formulation bizarre. Pour moi ce serait baisse de la consomation global (surtout exterieure) mais conso restante le plus local possible donc reindustrialisation et surment un peu de fret national avec.
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Publié le 18/12/2022 - 12h22
A.Guerin
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
J'hésite entre A et B. Là encore, la formulation risque de faire peur... Notre mode de vie et de consommation actuel est basé sur une production délocalisée qui a externalisé les pollutions, mais également les emplois et compétences . La baisse nécessaire de nos consommations de biens manufacturés ne générera pas une baisse de l'activité industrielle nationale, elle doit passer par une réorientation de notre production et de notre industrie nationale. Cela peut se réaliser sans pour autant une réindustrialisation massive qui ne soit pas pensée, en renforçant l'investissement, l'emploi et l'innovation pour une production moins energivore et moins carbonée. Le fret sera réduit de fait par la démondialisation, par une production plus locale et par l'abandon de la production à flux tendu et l'exigence des délais de livraison, générés par l'idéologie du "toujours plus, toujours plus vite". Cela nécessitera d'organiser un questionnement sociétal sur nos modes de consommation (quantité, qualité, prix, durabilité, réparation, réemploi, ...) Bien entendu, la publicité joue un rôle majeur en amont à cette réorientation sociétale, et il faudra légiférer sur la légitimité de ce matraquage publicitaire entraînant une consommation convulsive néfaste à tous. Qu'est-ce qui légitime un SUV de 300kg pour transporter une personne de 75kg ? Pourquoi des véhicules vantant la vitesse alors qu'on souhaite réduire la vitesse sur route ? ...
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Publié le 17/12/2022 - 19h21
BRAS
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation permettrait de corriger l'erreur (plutôt la faute) faite depuis plusieurs décennies par nos décideurs politiques sachant qu'elle est synonyme d'avancée sociale puisque c'est au sein des industries que l'ascenseur social fonctionne le mieux.
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