Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition
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Publié le 16/12/2022 - 13h40
TSOL
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
J'aimerais répondre A mais la solution me donne l'impression d'être donnée dans le mauvais sens. Il faut à mon sens que le demande précède l'offre, ou plutôt ici que la baisse de demande entraîne la baisse de l'offre. Si on réduit le fret et les activités industrielles "de force", cela entraînera d'une part le rejet massif des mesures prises par la population (qui se sentira opprimée et/ou privée de liberté, cf la crise des gilets jaunes) et d'autre part perturbera fortement les activités économiques, donc l'ordre social, et ne servira pas "idéologiquement" l'environnement. En réalité, il existe un certain nombre de leviers puissants pour faire évoluer les comportements et sortir de la société de consommation qui nous a conduit à la situation complexe que nous vivons aujourd'hui. Le premier serait de simplement supprimer la publicité, qui n'a pour seul objet que d'inciter à la consommation et y parvient efficacement. Le second est de reconstruire le "lien à la Terre" des citoyens qui n'ont plus conscience de certaines vérités fondamentales, la première d'entre elles étant que notre environnement naturel et sa santé sont les seuls fournisseurs de ce qui nous permet de vivre (bien si possible). Le développement et la promotion des zones rurales ou l'enseignement de matières pratiques et concrètes telles le jardinage en primaire et au collège sont deux exemples de mesures envisageables. Sortir au plus vite de la spirale de consommation mortifère dans laquelle nous vivons aujourd'hui est en tout cas une priorité absolue. Enfin, il est évidemment nécessaire de développer les moyens de production français sur tous les biens de première importance (agriculture, santé, technologies esssentielles etc..) afin d'assurer une souveraineté nationale industrielle et agricole bénéfique pour l'environnement.
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Publié le 16/12/2022 - 13h34
MMatthieu
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La consommation de biens manufacturés et les besoins en construction doivent être significativement réduits. Il convient pour y répondre de développer des filières locales privilégiant la durabilité des biens : fin de l'obsolescence, impact réduit sur l'environnement, biens moins énergivores, développement du recyclage (dont la collecte constitue selon moi le principal frein aujourd'hui). En particulier, certains produits critiques doivent être fabriqués sur le territoire pour des raisons de souveraineté nationale (comme la crise Covid a pu le mettre en valeur). Pour réduire les émissions et autres impacts, la sobriété comportementale est centrale.
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Publié le 16/12/2022 - 11h50
laury
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Pousser les français à favoriser le commerces de proximités en augmentant les prix des produits extérieurs et réduisant ceux qui viennent de France. De plus demander à toute les entreprises d’avoir des camions électriques.
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Publié le 16/12/2022 - 11h40
DD
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L'activité nationale industrielle devrait être revalorisée et aidée. Dépendre des importations met en péril la souveraineté nationale. Les matières premières menacent de manquer; il faudrait recycler le plus possible et récupérer au maximum les matériaux pour la fabrication nationale afin de retarder l'épuisement des ressources. La décroissance est indispensable pour la survie des générations futures. Produire pour les besoins de la consommation et non pour le profit (exemple les médicaments ... des tonnes non utilisés dans les armoires à pharmacie..). Trop de gâchis !
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Publié le 16/12/2022 - 06h00
André F.
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
l'activité industrielle n'est liée qu'en partie aux réels besoins de la population la consommation excessive de biens non durables a entrainé une croissance effrénée des besoins de production et de transport , il faut mieux revenir à l'essentiel et diminuer notre dépendance
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Publié le 15/12/2022 - 21h09
ChantalBoulin
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je pense qu'il faut aller vers une réduction massive de nos consommations tout en couplant cela avec une relocalisation des industries pour nos besoins restants.
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Publié le 15/12/2022 - 20h26
Bernard T.
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation massive, dans des domaines à forte valeur ajoutée, en utilisant des énergies renouvelables et/ou non carbonées.
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Publié le 15/12/2022 - 20h23
Simrob
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Selon moi, nous ne pourrons disposer d'une société soutenable qu'à condition de revoir nos modes de consommation sur le plan quantitatif comme qualitatif. Sur le plan quantitatif, il conviendrait de réduire notre consommation à ce qui est nécessaire, et limiter au maximum le superflus (sachant que la consommation de "loisirs" et d'objets culturels fait partie du nécessaire, mais doit, au même titre que le reste, rester raisonnable). Cela implique donc mécaniquement, à grande échelle, de réduire nos importations et exportations mondiales. A l'échelle du territoire national, le terme "réindustrialisation massive" proposé dans la proposition B me pose problème car cela suppose d'avoir une approche par l'angle économique. Or la question n'est pas de savoir "comment consommer autant que d'habitude sans dépendre des importations ?", mais plutôt "comment réduire nos consommation à un niveau raisonnable et soutenable par l'économie et les modes de production français ?". La première étape est donc de revoir nos modes de consommation, et ensuite seulement s'intéresser au niveau d'industrialisation nécessaire pour l'assurer.
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Publié le 15/12/2022 - 19h13
BriNal
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Beaucoup de produits fabriqués ne correspondent pas à des besoins mais simplement des consommations sans plus-value de qualité de vie. Tournons nous vers la réparation et la réutilisation
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Publié le 15/12/2022 - 13h12
Claudel
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Indispensable de réduire l'hyper consommation de produits manufacturés neufs et de se tourner vers la réparabilité
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