Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition
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Publié le 17/12/2022 - 17h17
François Darnieaud
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le niveau de l’activité industrielle doit rester une priorité majeure des pouvoirs publics. Le meilleur moyen d’achever notre industrie agonisante est de ne rien faire pour rétablir une fourniture d’électricité sure et bon marché. Tout d’abord revenir d’urgence à une tarification de l’électricité nationale basée sur le coût réel. Il n’y a à cela aucun obstacle technique (l’Espagne et le Portugal l’on fait) c’est juste une question de courage politique face aux institutions de l’UE. Ensuite mettre fin au pillage de l’EDF à travers le scandale de l’ARENH qui ne profite qu’aux spéculateurs, et n’apporte rien aux usagers. En laissant partir à l’étranger la majeure partie de notre industrie nous avons dégonflé artificiellement notre bilan carbone. Leur retour, nécessaire, devra se faire en veillant à ce qu’il ne le grève pas. Pour cela il faudra remplacer les fossiles par l’électrique ou l’hydrogène décarboné partout où cela est possible (sidérurgie, cimenteries). Une production d’hydrogène par électrolyse haute température sera nécessaire et passera par d’abord par un sérieux effort de R&D dans ce domaine.
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Publié le 17/12/2022 - 16h50
lila807
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La mondialisation de l'industrialisation va , à mon sens, à l'encontre d'une politique de sobriété énergétique mondiale. La relocalisation de l'industrie doit permettre de subvenir aux besoins des français voire des pays voisins, le fret ferroviaire pourrait être ainsi favorisé et aider à réduire considérablement les transports routiers longue distance. Cette réindustrialisation de la France doit aussi permettre de mettre fin à l'obsolescence des objets manufacturés et introduire des services de réparation techniques facilités et localisés sur l'ensemble du territoire.
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Publié le 17/12/2022 - 14h20
Eclipse_Solaire
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Cette question dépasse les conséquences énergétiques liées à la production et le transport de biens pour toucher aussi celles liées aux matières premières. Ce second point suffit à imposer la solution A visant à la baisse drastique de consommation de biens manufacturés. Il est toutefois nécessaire de mener une politique industrielle cohérente et ambitieuse permettant de sauvegarder un savoir-faire est un certaine indépendance sur la production de produits de consommation courante, stratégiques ou de première nécessité (textile, métallurgie, électronique,...).
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Publié le 17/12/2022 - 13h50
RYB
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation nationale (cad orientée vers la satisfaction des besoins locaux) limite les besoins en transports, fortement émissifs et consommateurs d'autres ressources (dégradation de la qualité de l'air, artificialisation des sols), elle constitue une opportunité de progrès technique qui apportera des gains énergétiques, et enfin, elle crée des emplois "riches" qui devront être pourvus par du personnel qu'on devra faire monter en compétences. En résumé, un gain sur tous les tableaux.
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Publié le 17/12/2022 - 12h22
Janu
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Je suis favorable à une ré-industrialisation du pays car la situation actuelle est catastrophique et affaiblie la France, sa souveraineté, son niveau de vie, ses emplois. Cela passe par l'éducation, la valorisation des sciences, de la connaissance, ....Il n'y a pas un besoin impératif de réduire la consommation de biens manufacturés, mais de maîtriser le volume des biens importés et d'être capable de plus exporter, de telle sorte de ré-équilibrer notre balance commerciale, trop déficitaire.
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Publié le 17/12/2022 - 11h56
JMS
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation de la France doit être une priorité . C'est une question de sécurité et de souveraineté nationale.
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Publié le 16/12/2022 - 23h16
Damien Rolland
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le circuit court 👍🏼
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Publié le 16/12/2022 - 22h30
Michaël
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Une consommation plus raisonnée est nécessaire, ce qui devra amener à une diminution de la production.
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Publié le 16/12/2022 - 22h28
J. Guerry
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
La réduction de la consommation de biens industriels et manufacturés est une nécessité compte tenu des matériaux consommés (raréfaction, pollutions, etc.) et de l'énergie nécessaire à leur fabrication. Beaucoup de biens sont inutiles ou superflus. Il faut revenir à l'essentiel et localiser leur fabrication proche des secteurs de consommation. En conséquence, les besoins de transports sur de longues distances (fret national et commerce extérieur) sont considérablement réduits, tout en relocalisant les productions industrielles essentielles sur notre territoire. Les productions superflus disparaissant, il y a globalement une baisse de l'activité industrielle nationale et mondiale (plus de produits importés de Chine, Inde et autres).
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Publié le 16/12/2022 - 21h06
philippe.bernard86290@orange.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Le développement de l'industrie est vitale pour les intérêts du pays et la diminution de certains flux mais elle doit être compétitive et innovante
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