Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 08/12/2022 - 23h10
theo
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Favoriser l’économie francaise
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Publié le 08/12/2022 - 18h21
Fr_Boulanger
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
le scénario A se traduirait pas forcément par une baisse drastique de nos consommations de bien manufacturés mais plus par une consommation différentes : des produits plus lowtech ayant une valeur humaine plus forte.
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Publié le 08/12/2022 - 18h19
Olivier RENAN
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Je suis favorable à une réindustrialisation massive de composants stratégiques. Cette démarche sera bonne pour notre souveraineté (indépendance vis à vis de pays "non alignés"), notre taux d'emploi et notre empreinte carbone. A titre d'exemple, on peut citer la réindustrialisation des batteries pour les véhicules électriques en Europe (actuellement exportées de Chine). La supply chain est un élément déterminant à prendre en compte pour déterminer les productions à réindustrialiser. Un des éléments déterminants sera notre capacité à produire plus d'énergie, mais également à la distribuer et stocker.
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Publié le 08/12/2022 - 17h24
pascal ptp
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Propositions beaucoup trop orientées. Aucun des schémas proposés n'emmènent de solution. Si on n'abandonne pas les inepties de la mondialisation ce sera un échec. Il faut changer notre politique en profondeur et peut-être tout simplement les politiques qui ne se sentent pas en mesure de faire autrement. Une chose est sure il est urgent de réindustrialiser le pays sur des secteurs utiles et vitaux, de relocaliser les productions pour faire du National et du Local. La France ne peut plus être un pays de loisir socialement assisté et incité. N'accepter que les importations fabriquées dans les conditions imposées au niveau national sans exception. Remettre le fluvial, le fret ferroviaire et routier en concordance et non en concurrence. Taxer lourdement les plateformes de distribution qui incite à plus de consommation. Recentrer nos besoins.
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Publié le 08/12/2022 - 15h27
helenevinot@yahoo.fr
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Je pense qu'il devrait un avoir une logique de périmètres de chalandise par exemple : alimentaire 100 km, non alimentaire ex : emballages, textiles / emballages 500 km, plastiques / mécanique 1000 km, électronique 3000 km. Comment s'y prendre à part encore augmenter le prix des carburants, je ne sais pas. Les besoins énergétiques globaux ne seraient pas (je pense) modifiés en réindustrialisant le pays. L'enjeux est aussi de miser sur l'économie (énergétique) circulaire, sur l'innovation énergétique (ouvrir les vannes sur l'éolien et la méthanisation à tout prix atteint ses limites et bloque l'innovation) et la performance (ex : contrôle des circuits d'air comprimé très énergivores, moteurs haute performance etc). Mais il faut améliorer l'offre car quand on veut s'habiller Français, il ne faut pas être une fashion victim...
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Publié le 08/12/2022 - 14h49
M_Vanleynseele
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation massive est importante pour l'emploi et pour l'indépendance de la France à tout point de vue.
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Publié le 08/12/2022 - 13h50
nicoserm
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Il faut se servir des taxes sur les importations de biens non essentiels pour relocaliser la production des produits de première nécessité (médicaments, nourriture, vêtements, biens de construction, ...) à l'échelle nationale mais aussi locale. Cela doit passer par un développement du fret par voie de train et non des camions, limiter les importations via les bateaux (en les taxant fortement) pour développer le commerce local.
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Publié le 08/12/2022 - 13h32
POINSOT Philippe
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
J'estime qu'il faut optimiser l'activité industrielle existante, renforcer le circuit court par une politique protectionniste européenne, fiscale et normative (et aussi entre pays membres de l'UE : pensons aux aller-retours pour le lait, le porc et autres produits agro-alimentaires, aux étiquettes où manque clairement le pays d'origine des produits, même de l'UE, comme les confitures, aux pseudo-labels "fait en France", alors qu'il ne s'agit que de mise en boîte). Et évitons la tentation de produire davantage d'électricité, car le nucléaire, qui a certes un meilleur rendement énergétique, a besoin de sources d'eau pour le refroidissement. Cet argent non dépensé et non emprunté montrera notre sérieux en matière de maîtrise de la dette.
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Publié le 08/12/2022 - 10h57
Eric Chailloux
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
La réindustrialisation doit se faire au niveau européen. Elle doit être associée à la notion de socialement utile . Faut-il développer la production de gros SUV même électrique? Non bien sûr . Il faut aussi développer toutes les activités de récupération, recyclage, et remise en état. En même temps, la publicité pour une surconsommation doit être interdite.
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Publié le 08/12/2022 - 10h46
yannis.rousseau@gmail.com
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Utiliser le peu d'énergie qu'il reste à disposition dans une industrie plus sobre, locale, résiliente, et correspondant aux besoins de transition. Pas de business-as-usual, analyser les besoins nationaux à venir et planifier en accord, avec une trajectoire décroissante du point de vue de la consommation énergétique et de la dépendance extérieure.
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