Energie
Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?
1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises
Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.
Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?
- Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
- Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
- Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
- Autre proposition

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Publié le 09/12/2022 - 23h58
simsim
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
C'est vraiment une question? Souveraineté, autonomie, foisonnement entrepreneurial, recherche, compétences, emplois, autosuffisance... En revanche m'inventez pas des slips connectés, ce soir être focalisé et orienté par des politiques publiques fortes sur les besoins nécessaires a la transition
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Publié le 09/12/2022 - 20h09
EllaDureault
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Ne se prononce pas
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Publié le 09/12/2022 - 19h57
fourmibleu
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Une réindustrialisation massive permettra d'être moins dépendant des autres pays et une réduction bénéfique et importante des transports.
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Publié le 09/12/2022 - 16h12
Hélène Gosselin
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Scénario B modifié : oui à la nécessité de ré industrialisation massive en France (et dans l’UE) corrélée non pas à une réduction du fret national et du commerce extérieur mais à une évolution du fret national plus écologiquement vertueux et à un commerce extérieur aux règles modifiées (réciprocité ainsi que suivi de règles et normes identiques).
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Publié le 09/12/2022 - 16h00
turbinadonf
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Baisser nos consommations, seul choix.
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Publié le 09/12/2022 - 11h50
Jean-Charles Piketty
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Suivant la SNBC et les futurs énergétiques RTE (1), notre consommation d’énergie de 1618 TWh en 2021 (2) doit passer à 930 TWh d’ici 2050, soit une réduction de 42 % avec abandon du pétrole, du gaz naturel et du charbon. L’objectif de neutralité carbone est corrélé à une forte baisse de consommation d’énergie. Pour respecter notre objectif climatique inscrit dans la SNBC et donc baisser fortement notre consommation d’énergie, nous comptons sur deux principaux chantiers d’efficacité énergétique, la rénovation thermique et des systèmes de chauffage des bâtiments et l’électrification des transports. Dans mes contributions précédentes sur les mobilités, sur les bâtiments et sur les décalages de consommation, je montre que les baisses de consommation seront insuffisantes dans ces secteurs et ne permettront pas d’atteindre nos objectifs globaux de réduction de consommation d’énergie en comptant tous les secteurs et activités. Par ailleurs, la trajectoire réindustrialisation, si elle était adoptée, prévoit une consommation de 750 TWh d’électricité décarbonée, donc le risque est grand de dépasser l’objectif SNBC d’une consommation totale de 930 TWh composée de 55 % d’électricité décarbonée et 45 % d’autres énergies décarbonées. Si la réindustrialisation est confirmée, au moins pour la construction des installations de production d’énergie bas carbone, les panneaux solaires, les batteries, l’automobile, etc. cela signifierait qu’il faudrait revoir comment nous allons atteindre notre objectif de réduction de nos émissions de GES en réévaluant nos futurs usages énergétiques dans tous les secteurs à l’horizon 2050. On ne peut décarboner les transports de marchandises nationaux et internationaux qu’avec des véhicules et bateaux moins grands et moins lourds, par exemple à propulsion à hydrogène, donc on devra transporter moins de biens et marchandises. Donc on doit se poser la question de la réparabilité des biens en local, du recyclage et aussi des biens durables et ceux qui ne sont pas indispensables, voire supprimer la production de certains biens. La réindustrialisation peut être priorisée en fonction de notre indépendance et l’atteinte de nos objectifs climatique et énergétique, par exemple sur l’éolien, le solaire, le biogaz, les batteries, les véhicules électriques, la rénovation thermique et des systèmes de chauffage des bâtiments et par la minimisation des transports internationaux. La cohérence de la politique industrielle devrait résulter du projet écologique et énergétique que l’on doit définir. L’empreinte carbone doit être utilisée en complément des objectifs existants pour les émissions de la France mais là n’est pas l’essentiel, en effet, la plupart des pays ont ou auront des objectifs climatiques et donc les leurs émissions devront baisser fortement comme les nôtres. Pour réduire l’empreinte carbone mondiale en tenant compte des échanges, on peut prendre l’exemple des pays producteurs d’acier : il peut être avantageux que les aciéries au charbon fournissant l’acier en Europe soient implantées près des mines de fer pour éviter le transport du minerai. Il convient d’aider ces pays pour remplacer le charbon par l’hydrogène et installer un système de capture du CO2 émis par ses aciéries pour séquestrer le carbone sur place (3) ; pour ce faire, les pays européens pourraient participer au financement, proportionnellement à leurs quantités d’acier achetées. La souveraineté économique n’est pas l’essentiel : nous pouvons rester dépendants des échanges internationaux dans la mesure où cela favorise la transition de tous les pays et aider à leur développement en tenant compte de leurs propres atouts et contraintes. Il faut donc aussi veiller sur nos échanges internationaux en tenant compte des particularités de chaque pays. La France est un pays « développé » qui a besoin de beaucoup d’énergie. Il y a des pays qui ne suivent pas ce type de développement, comptant par exemple sur la préservation de leur territoire naturel avec une activité touristique, comme le Costa Rica. Dans ce cas, il faut aider ce pays qui fournit pour lui-même et au monde un puits de carbone forestier important. Il convient de sécuriser l’approvisionnement des matériaux pour la fabrication et la maintenance des installations de production d’énergie bas-carbone. L’un des avantages de l’éolien et du solaire c’est qu’on n’a pas de problème d’approvisionnement en combustible. Il est utile pour l’emploi de créer des filières locales, par exemple de panneaux et tuiles solaires et de batteries. Les entreprises industrielles devraient présenter un plan de transformation aux pouvoirs publics. Par exemple, une entreprise pétrolière se désengage rapidement du pétrole et se reconvertit dans la construction d’installations de production d’énergies renouvelables ; or, il y a un potentiel considérable de production photovoltaïque en couverture des réseaux routiers pour la recharge des batteries des véhicules en stations-services, de plus sans artificialisation supplémentaire des sols ; les pouvoirs publics créeraient des concessions de centrales photovoltaïques en couverture d’autoroutes et lanceraient des appels d’offres à l’attention des entreprises. Ainsi, la contrepartie de la transformation des entreprises, par exemple les entreprises d’énergies fossiles, serait la création et l’attribution de nouveaux marchés avec appel d’offres; les lauréats deviendraient producteurs et distributeurs d’électricité photovoltaïque. (1) https://www.rte-france.com/default/page/index.html (2) https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numeriqu… (3) https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/a-dunkerque-arcelor-mit…
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Publié le 09/12/2022 - 11h46
A.BAILLY
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B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés
Développer une autonomie stratégique sur le plan industriel. Développer le fret ferroviaire.
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Publié le 09/12/2022 - 10h56
Klaus
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les alternatives proposées sont curieuses voire tendancieuses : il est proposé soit une baisse significative de l'activité industrielle (choix 1 et 3) soit réindustrialisation massive (choix 2). On peut réindustrialiser de façon intelligente, en particulier sur les secteurs stratégiques, en organisant à l'échelon Européen une répartition des secteurs industriels pour pouvoir avoir des grands groupes et jouer pleinement le jeu de la concurrence internationale.
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Publié le 09/12/2022 - 09h46
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La France doit redevenir une grande nation industrielle, unique source de prospérité, de développement et de stabilité pour les français. Pour cela il faut une énergie peu chère, pilotable et décarbonée : le nucléaire!
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Publié le 09/12/2022 - 07h42
yves abibou
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A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
Il faut relocaliser et soutenir pme et agriculture biologique Décentraliser massivement et soutenir les villes moyennes et petites afin de rapprocher production et consommation
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