Energie

Thème 1 : Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?

1.3 - Le niveau d'activité industrielle et du transport de marchandises

Le niveau de l’activité industrielle au niveau national le niveau de transport de marchandises, tant au niveau national qu’au niveau international, dépendent fortement de notre consommation de biens. Ils peuvent impacter tant notre consommation d’énergie, mais également entraîner des émissions indirectes pour la production des biens que nous importons.

Quel modèle de consommation de biens, mais aussi d’activité industrielle, jugez-vous le plus adapté aux défis auxquels fait face la France (1 réponse au choix) ?

  • Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.
  • Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés.
  • Une baisse significative de l’activité industrielle nationale, et donc des besoins énergétiques associés. Les besoins seraient toutefois comblés par une augmentation du commerce extérieur et du fret national, conduisant à une augmentation des émissions importées.
  • Autre proposition

  • Publié le 08/12/2022 - 10h37

    Yves Couturier

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    Ce scénario suppose que les normes de réparabilités des biens manufacturés soit élevées et qu'une activité de réparation se développe. Cependant, l'échelle nationale n'est peut-être pas la bonne pour tous les biens manufacturés et une coopération européenne s'impose.

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  • Publié le 08/12/2022 - 10h02

    olive

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    interdire toutes les publicités afin d'arrêter les consommations et production inutiles. Cela fera aussi baisser les prix. produire localement pour moins de pollutions et de résilience. renchérir le coût des transport de marchandise pour favoriser le local

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  • Publié le 08/12/2022 - 07h55

    Jean-Charles

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Ce questionnaire est toujours aussi ahurissant... Si on réindustrialise la France, certes il y aura plus de consommation énergétique en France, mais il y en aura moins ailleurs, et comme il y aura moins de transport, le bilan devrait être positif... La réindustrialisation n'est pas synonyme d'augmentation de la consommation de biens... Elle n'est pas antinomique avec des comportements et des modèles d'organisation plus sobres...

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  • Publié le 07/12/2022 - 20h18

    DDAVID

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Il faudrait revoir l'orientation du questionnaire... La première signifie une pauvreté organisée, tout le monde ne veut pas vivre comme dans la petite maison dans la prairie..., et la troisième est en fait ce qui se passe depuis le début des années 1980 avec la désindustrialisation associée. Quant à la deuxième elle est souhaitable mais les conditions pour y arriver sortent largement du champ de cette consultation (fiscalité, droit social, formation, environnement normatif...) la France est un enfer économique, surtout pour l'industrie. Toutefois elle aurait d'immenses avantages : production associée à des standards sociaux et envrionnementaux elevés, retombées économiques et fiscales, baisse importante des émissions importées, baisse des émissions liées au transport international, croissance, enrichissement de la population, relocalisation de savoirs-faire etc.

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  • Publié le 07/12/2022 - 19h21

    Loreto

    • D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

    Les réponses proposées sont toutes les trois absurdes. Est ce volontaire ? La B est la moins stupide mais elle est irréaliste : que veut dire concrètement une reindustrialisation massive ? Il faut certainement augmenter la part de l’industrie dans le PIB, pour revenir progressivement au niveau des années 2000, mais cela ne se décrète pas comme ça. Et si ça se fait, cela ne sera pas uniquement pour des consommateurs exclusivement français à des prix élevés. Nous resterons, je l’espère, dans un schéma concurrentiel où il faudra continuer à produire de façon compétitive. Et donc avec une énergie bon marché ! Rendez-nous l’EDF des années 1970 a 2010 où nous avions l’électricité la moins chère d’Europe !

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  • Publié le 07/12/2022 - 19h02

    EM9591

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Cette proposition me semble la plus pertinente si elle s'accompagne d'une réduction de nos consommations de biens manufacturés. En effet, la sobriété ne doit pas seulement être focalisée sur la consommation directe d'énergie par les ménages, mais également questionner l'utilité d'une partie des produits que nous consommons.

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  • Publié le 07/12/2022 - 18h54

    Jérôme.mychalski

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    La réduction du fret permettra de limiter effectivement les émissions de C02. Pour le fret restant il convient de prioriser le transport ferroviaire Même si la réindustrialisation induit une augmentation de consommation en énergie sur le territoire national globalement l'impact reste le même puisqu'elle aurait été nécessaire par ailleurs. Il conviendra alors que l'énergie consommée soit produite de manière la moins émettrice possible en CO2. La relocalisation de l'industrie permettrait de maîtriser ce paramètre. Il ne s'agit pas juste de reconduire les mode de production et de consommation actuels, il convient aussi d'envisager de produire des biens le plus durables et maintenables possibles. Il y aurait alors moins besoin de produire et au contraire un besoin de développer les filières de maintenance et d'entretien. Également les conditions de production, au-delà de l'aspect énergétique, devront être des plus respectueuses de l'environnement et de l'humain

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  • Publié le 07/12/2022 - 18h47

    crem

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    Réindustrialiser permettrait de diminuer les importations, tout en produisant de façon plus propre que dans les pays où on a délocalisé . Par contre, il faut également diminuer la consommation, ce qui mécaniquement diminuerait le fret national. Le fret routier restant doit quasiment disparaître, compensé par une augmentation du fret ferroviaire (et le rétablissement des petites lignes régionales). Il faut également réduire les trajets le plus possible, du niveau très local pour la nourriture à un niveau national voire Européen pour certains bien manufacturés indispensables (ils ne sont pas forcément si nombreux que ça). Pour réindustrialiser, il faudra un changement dans la stratégie éducative, notamment au niveau des études supérieures, avec un besoin en artisans, en ouvriers qualifiés et en ingénieurs au détriment d'autres métiers moins tournés vers la production.

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  • Publié le 07/12/2022 - 14h04

    Guillaume_GRIMARDIA

    • B - Une réindustrialisation massive, corrélée à une réduction du fret national et du commerce extérieur. Ce modèle suppose des investissements massifs dans l’industrie française et une augmentation des besoins énergétiques associés

    J'aimerai croire à une politique de ré industrialisation forte, avec la reprise en main des secteurs stratégiques produits réellement sur le territoire national (Pharmacie, industrie technologique, produit manufacturé du quotidien ...).

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  • Publié le 07/12/2022 - 11h17

    Lancel001

    • A - Une réduction du fret national et du commerce extérieur, ainsi qu’à une baisse significative de l’activité industrielle nationale. Ce scénario entraînerait une baisse drastique de nos consommations de biens manufacturés et de nos besoins en construction, grâce à des comportements et des modèles d’organisation beaucoup plus sobres.

    ce scénario a ma préférence mais il nécessite de définir clairement les objectifs à atteindre; il faut pour y arriver ressusciter les instruments de la planification sous la direction de l'état, des régions, des entreprises et des salariés

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