Energie
Thème 2 : Comment satisfaire nos besoins en électricité, et plus largement en énergie, tout en assurant la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles ?
2.4 - Le développement de l'éolien en mer
Les scénarios de l’étude « Futurs énergétiques 2050 » de RTE prévoient entre 22 et 62 GW d’éolien en mer en 2050 (1 GW d’éolien en mer représente la consommation annuelle d’électricité d’environ 1,6 millions de foyers). En France, un seul parc éolien en mer est aujourd’hui en fonctionnement (Saint Nazaire, depuis juin 2022), 6 autres sont en construction ou en développement, et 5 autres sont prévus à l’horizon 2030. Pour atteindre les objectifs (une moyenne de 40 GW en 2050), le niveau annuel d’attribution de projets devra être doublé (2 GW par an) par rapport au niveau actuellement prévu par la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Quelles doivent-être selon vous les deux principales priorités à prendre en compte dans l’accélération du déploiement de l’éolien en mer (2 réponses au choix) ?
- Les impacts sur la biodiversité
- L’impact paysager : il faut privilégier des parcs loin des côtes, quel que soit l’impact économique sur les projets, quitte à ce que cela augmente les prix de l’électricité
- L’impact financier : il faut choisir les parcs qui sont les plus compétitifs en termes de coût, quitte à ce qu’ils soient plus visibles
- La création d’emplois locaux
- Les impacts sur les activités existantes (pêche, tourisme, plaisance)
- Les enjeux de planification : il faut donner de la visibilité sur l’utilisation de l’espace maritime à long terme pour l’éolien en mer
- La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
- Autre proposition

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Publié le 18/01/2023 - 17h40
SimonB
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A - Les impacts sur la biodiversité
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F - Les enjeux de planification : il faut donner de la visibilité sur l’utilisation de l’espace maritime à long terme pour l’éolien en mer
Priorité à la biodiversité de long terme, tout en permettant l'installation de parcs éoliens. La planification est alors nécessaire, liée à des études d'impacts documentées et des choix politiques permettant l'installation de parcs lorsque les conditions minimales d'intégrité biologiques sont réunies.
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Publié le 18/01/2023 - 17h17
Marie-Anne Bechereau
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A - Les impacts sur la biodiversité
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D - La création d’emplois locaux
Urgence!
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Publié le 18/01/2023 - 17h07
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A - Les impacts sur la biodiversité
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F - Les enjeux de planification : il faut donner de la visibilité sur l’utilisation de l’espace maritime à long terme pour l’éolien en mer
Il faut donner de la visibilité à la filière, sur des projets qui sont longs et qui nécessitent une réponse industrielle de grande ampleur. Il faut aussi protéger la biodiversité, mais l'éolien n'est pas le plus grand danger. La pêche industrielle est bien plus destructrice et l'Etat a des positions plus qu'ambigües sur la protection de la mer et de l'Océan. Il est impératif de mieux encadrer et de réduire la pêche industriel. Les océans ont été vidés.
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Publié le 18/01/2023 - 16h59
Les Voix Du Nucléaire
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C - L’impact financier : il faut choisir les parcs qui sont les plus compétitifs en termes de coût, quitte à ce qu’ils soient plus visibles
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H - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L’association les Voix du Nucléaire donne sa réponse à la consultation publique. Notre objectif est de faire reconnaître et de promouvoir le rôle du nucléaire dans la transition énergétique. L’énergie nucléaire est une condition déterminante de la mise en place de systèmes électriques à la faible empreinte environnementale et climatique, fiable et abordable pour les populations. Pour l’horizon 2050, nous avons établi un scénario, appelé “TerraWater” disponible ici: https://www.voix-du-nucleaire.org/terrawater-telechargement/ Nous y privilégions une approche par la constitution de marges de production plutôt que par la flexibilité de la demande, dans un objectif de robustesse, solidarité et souveraineté. Toutes les énergies bas carbone y ont une place importante, mais surtout propre au rôle que leurs caractéristiques physiques leur permettent de jouer, optimisant les bénéfices qu’elles sont chacune en mesure d’apporter au système électrique dans son ensemble. Les Voix soutiennent le développement des énergies éoliennes et solaires si celui-ci est fait de manière cohérente et dans le respect des objectifs fixés. Nous soutenons l’augmentation du parc éolien marin, notamment sur la décennie 2030. Nous devons augmenter la vitesse d’installation des énergies renouvelables, pour atteindre un rythme 2,5 fois supérieur à celui de 2019. Au plus haut, nous projetons un parc éolien marin de 22,5 GW pour l’année 2040. Parmi les enjeux qui nous semblent essentiels, nous essayons de prendre en compte au maximum les impacts potentiellement négatifs sur l’environnement et la biodiversité. En revanche, dans un souci d’optimisation du système complet, la place de ces sources d’énergie intermittentes dans le fonctionnement du mix électrique français est amenée à être modifiée. La production éolienne ne bénéficiera plus d’une priorité d’injection sur le réseau électrique par rapport au nucléaire. Traditionnellement, l’ordre d’appel des moyens de production électrique sur le réseau se fait par valeur d’usage (“merit order”) croissante : énergies fatales (intermittentes, dont éolien, solaire…) / cogénération / nucléaire / gaz / charbon / hydraulique / fioul. Le nucléaire, dont le coût marginal est usuellement placé en 5 et 15 €/MWh, se retrouve appelé après l’éolien et le solaire. Cependant, la réalité de la gestion d’un réseau électrique ne saurait se résumer à un unique coût variable. La modulation de puissance, bien qu’elle soit devenue une spécialité du parc nucléaire français, n’en reste pas moins plus contraignante pour les matériels et la maintenance des installations et impose des règles de sûreté plus restrictives. En outre, elle ne permet pas nécessairement d’économiser du combustible nucléaire, ce que le coût marginal est censé prendre en considération. En effet, si une tranche, du fait des modulations de production, n’a pas consommé son combustible au taux et aux dates prévues : • soit son prochain arrêt pour maintenance et rechargement sera décalé, perturbant le planning global des maintenances de l’exploitant, alors que celui-ci doit être respecté pour garantir une disponibilité maximale durant les périodes hivernales de forte consommation ; • soit le déchargement du combustible est réalisé à la date prévue et le non-produit est perdu. Ainsi, d’un côté la modulation augmente les coûts de maintenance, de l’autre elle ne diminue pas de manière significative les coûts de combustible. Pour ces raisons, le “merit-order” des moyens de production a, dans le scénario TerraWater, été modifié pour que les énergies renouvelables, qui sont théoriquement beaucoup plus modulables à la baisse, ne soient plus prioritaires face au nucléaire. En pratique, le nucléaire suivrait la consommation moyenne journalière indépendamment de la production des éoliennes, le suivi de charge journalier étant assuré d’abord par les exports et les écrêtements de production, puis par les STEP au fur et à mesure que celle-ci entrent en service. La localisation des nouvelles capacités sera encouragée au plus près des installations de pompage-turbinage qu’elles sont amenées à servir plus particulièrement. L’implantation tend à rééquilibrer les puissances installées selon les régions, en encourageant beaucoup plus fortement le déploiement dans la moitié sud du pays, de manière à rapprocher la production éolienne des sites de stockage d’électricité (STEP) installés dans les Pyrénées orientales, dans la partie sud du Massif Central, ainsi que dans les Alpes. Des arbitrages pourront être considérés suivant l’évolution des technologies. De plus, si l’éolien flottant s’avèrait être un échec sur le plan économique, recentrer l’installation d’éolien terrestre dans le sud du pays permettrait de compenser la faible exploitation du potentiel offshore en Méditerranée, celui-ci dépendant entièrement des capacités de la filière flottante, tout en réservant le nord du pays à l’éolien offshore posé. À l’inverse, une réussite de l’industrialisation de la filière flottante permettrait une diminution des installations terrestres dans le sud du pays, qui seraient alors redistribuées sur le reste du territoire. L’objectif serait ainsi d’atteindre 35 GW d’éolien terrestre et 25 GW d’éolien en mer en 2040, pour un productible annuel total d’environ 165 TWh. C’est un enjeu de solidarité mondiale et d’atteinte des objectifs climatiques et environnementaux mondiaux. A ce titre, l’éolien est essentiellement considérés par le scénario TerreWater comme une énergie certes clé, mais de transition, avant l’atteinte d’un mix énergétique bas carbone pérenne dans le temps à partir de 2070 et au-delà qui y aura peu recours, afin que les pays disposant de potentiels hydro et nucléaire plus limité que le nôtre puissent y recourir autant que possible.
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Publié le 18/01/2023 - 16h33
Aluminium France
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A - Les impacts sur la biodiversité
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
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Publié le 18/01/2023 - 16h15
CCA
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D - La création d’emplois locaux
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
Les nombreuses études exigées garantissent la maîtrise des impacts sur l'environnement au sens large. Il est surtout question de pédagogie, de sensibilité "humaine". La population en général, les riverains et les usagers de la mer en particulier doivent bien comprendre qu'il est nécessaire de créer de nouvelles capacités de production mais ceci ne doit pas se faire en passant outre leurs avis ou en faisant "semblant" de considérer leurs avis.
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Publié le 18/01/2023 - 16h07
LES GARDIENS DU LARGE
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A - Les impacts sur la biodiversité
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E - Les impacts sur les activités existantes (pêche, tourisme, plaisance)
Les Gardiens du Large, association particulièrement implantée en Bretagne Sud, a pour buts principaux la préservation des milieux naturels et de la biodiversité, du patrimoine historique et culturel, des activités traditionnelles et de l’identité marine ainsi que la défense de l’économie locale et la santé des habitants et résidents menacés par le développement des énergies dites renouvelables, et en réalité variables et intermittentes. Un autre but important est la défense économique et sociale des habitants/ consommateurs/contribuables face aux surcoûts importants causés par ces modes de production. Les Gardiens du Large dénoncent en matière d'éolien en mer une propagande mensongère intensive. Ainsi, la France n'est pas un pays favorable à l'éolien en mer, compte-tenu de la nature de ses côtes (rocheuses et pentues) contrairement à celles de la Mer du Nord ( sablonneuses et plates). Ceci explique que la plupart des parcs français en projet soient situés à moins de 20km des côtes contre une moyenne de plus de 40 km pour les parcs européens. La technologie de l'éolien flottant permettrait de s'éloigner des côtes (Hywind Tampen, 15 éoliennes, 140 km des côtes, 200 m de fond) mais elle n'est pas encore industriellement mature. Ainsi que nous l’avions démontré, et que le prouve maintenant le parc de Saint-Nazaire ( en fait zone industrielle éolienne de Guérande), l'acceptation des parcs éolien (par les maires et élus locaux, pas par la population comme l'attestent les registres de la CNDP) n'a pu être acquise que grâce à des débats mensongers et notamment des photomontages des promoteurs éoliens qui minimisent grossièrement l’impact visuel des usines éoliennes : là où des allumettes étaient annoncées, ce sont de véritables murailles qui barrent l'horizon des plus beaux paysages de la presqu'île de Guérande, de Belle-Ile, Hoëdic, Houat, et même de la Baule. Avec 50 zones industrielles éoliennes au large ou plutôt auprès de nos côtes, il ne resterait rien de la beauté de nos littoraux. Par sa situation spéciale et la présence de grands corridors de migration des faunes marines et aériennes particulièrement le long des côtes atlantiques, la France a une responsabilité particulière de préservation de la biodiversité marine. Comme l'a écrit Sea Shepherd, L’éolien off-shore constitue « une menace imminente d’une ampleur telle qu’elle hypothèque l’avenir de la vie marine côtière…Au prétexte de lutter contre le changement climatique, les promoteurs de l’industrie éolienne en mer se voient accorder des passe-droits qui seraient refusés à n’importe quelle autre industrie » Les Gardiens du Large dénoncent également les mensonges propagés par le lobby éolien en termes d’emplois. Il faut mettre en balance les emplois provisoires liés à la construction des parcs (et souvent non locaux) et le faible nombre d’emplois dans l’exploitation et la maintenance avec les nombreuses destructions d’emplois inévitables dans un grand nombre de secteurs d’activités importantes et amenées à se développer (pêche durable et agro-alimentaire, tourisme, immobilier…). Notre tourisme est prospère parce que nous luii offrons la nature intacte que nous avons su préserver. Nos visiteurs iront chercher ailleurs ce qu’ils ne pourront plus trouver chez nous. D’immenses étendues maritimes parmi les plus poissonneuses seront interdites à la pêche et à la navigation. Plus encore qu'aux Pays-Bas, où les éoliennes sont plus loin des côtes, les pêcheurs se trouveront littéralement chassés de la mer. Enfin, l’argument souvent avancé du manque d’autonomie énergétique de la Bretagne est pour le moins étrange, s’agissant d’une région bien connectée aux réseaux nationaux et européens, fortement exportatrice de biens essentielles…et moins dépendante que la Région Parisienne (95% d’importations ). Comme pour l'éolien terrestre, les "parcs" font l'objet de spéculations financières et d'une valse des investisseurs. Nous aurons une ceinture de 50 parcs éoliens le long de nos côtes, ce qui représente une privatisation sans équivalent de l’espace maritime proche, avec ses implications stratégiques, marchandes, économiques, militaires …sans aucun contrôle sur les possesseurs de ces parcs ? L’un de nos meilleurs experts en matière énergétique (Jean-Marc Jancovici) déclarait devant une commission parlementaire (commission Aubert) : " L’éolien offshore aujourd’hui, c’est 25 milliards d’euros qui vont partir dans ce dispositif qui a encore moins d’intérêt que l’éolien terrestre. S’il y a un truc qu’il faut arrêter tout de suite, c’est bien ça ! "Et ceci encore "Développer en France les énergies renouvelables électriques ne présente pas le moindre intérêt sur aucun plan. Les seules bonnes énergies renouvelables dont on doit s’occuper en France, ce sont les énergies renouvelables chaleur" Par conséquent, les Gardiens du Large sont opposés à ces projets éoliens off-shore qui ne reposent sur aucune rationalité scientifique ou technique, n’ont aucun intérêt climatique (en raison du back-up carboné nécessaire à compenser leur intermittence), sont économiquement non soutenables et même néfastes à l’économie locale, dangereux pour la sécurité d’alimentation, dévastateurs pour nos paysages littoraux et la protection de leur riche biodiversité.
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Publié le 18/01/2023 - 15h59
MDA
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A - Les impacts sur la biodiversité
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E - Les impacts sur les activités existantes (pêche, tourisme, plaisance)
Il s'agit ici de respecter les activités existantes qui s'insèrent dans une économie durable (visant une production écologique, une consommation locale).
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Publié le 18/01/2023 - 15h51
Kyrian MEDJKAL
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A - Les impacts sur la biodiversité
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
NR
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Publié le 18/01/2023 - 15h51
mathilde.bacquet02@gmail.com
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D - La création d’emplois locaux
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G - La concertation avec tous les acteurs du territoire tout au long de la conception des projets
Le développement de parc éolien offshore doit être réalisé en concertation avec l'ensemble des acteurs locaux. La création de parc de production d'énergie verte de telle envergure permettrait, notamment à travers la création d'emplois locaux, de participer au dynamisme économique des zones sur lesquelles ils s'implantent.
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