Energie
Thème 3 : Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?
3.1 - Faut-il des interventions publiques dans les marchés de production et de consommation d’énergie ?
Le développement des nouveaux moyens de production d’énergie a un coût et présente des risques financiers pour les producteurs. L’exposition des consommateurs aux prix de marché de l’énergie peut faire varier de manière importante le montant de la facture d’électricité. Plusieurs modalités d’intervention publiques peuvent être envisagées pour accompagner la transition énergétique.
Est-il préférable selon-vous (1 réponse au choix) ?
- Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
- Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
- Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
- Autre proposition

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Publié le 20/10/2022 - 17h45
Vieuxsage
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E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
L'intervention de l'Etat pour subventionner les consommations d'énergie doit être limitée à la période actuelle de crise exceptionnelle, du fait de la conjonction entre l'arrêt pour maintenance de notre parc électronucléaire et l'arrêt des livraisons de gaz russe suite à la guerre en Ukraine. Cette situation ne devrait pas se prolonger au delà de l'hiver 2023-2024, le temps de remettre en production hivernale la quasi totalité de nos centrales nucléaires, et de trouver des solutions pour pallier à la non disponibilité du gaz russe. Par ailleurs le système de calcul du prix de l'électricité est aberrant, ainsi que l'ARENH qui organise le pillage d'EDF par des distributeurs qui ne produisent que très peu d'électricité. Ces mécanismes doivent être remis à plat pour aboutir à des prix de vente aux particuliers et aux entreprises représentatifs des coûts réels de production, incluant bien sur les coûts fixes, les amortissements, les surcoûts pour assurer la permanence de la production en période de pointe, et une juste rémunération du capital. Si en 2022-2023 nous sommes contraint de recourir massivement à la production allemande au gaz pour les pics de consommation hivernale, la situation devrait être bien meilleure en 2023-2024 avec le retour en production de la plupart de nos centrales nucléaires, ce qui devrait améliorer les termes de l'échange avec nos voisins allemands et permettre enfin la réforme des règles du marché de l'électricité. Au passage, la priorité aux sources éoliennes et solaires a pour effet d'augmenter les coûts des autres sources: elle est excessive et injustifiée vu leur inutilité globale du fait de leur intermittence, et devrait donc être remise en cause pour tous les nouveaux projets.
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Publié le 20/10/2022 - 17h41
LouisHnr
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Le choix de créer des marchés de l'électricité pour répondre à un problème d'optimisation d'allocation des ressources est aujourd'hui sous le feu des critiques alors que les prix de ventes de l'électricité sont décorrélés de leur prix de production. Au delà d'un market design peu abouti, la nécessité de créer de nombreux marchés annexes tels que le marché de capacité reflète la limite du choix de création des marchés. L'électricité reste un service et non un bien de consommation ; la multiplicité des contraintes associées à sa fourniture empêche un market design évident (et nous demande de nous interroger sur la faisabilité d'un marché réellement efficace). Placer l'état ou une entreprise de monopole chargée d'une mission de service publique au centre du dimensionnement optimal du parc, et de la gestion des flexibilités, me parait être une solution efficace au problème initialement posé. Évidemment, une notion de marché semble devoir être conservée dans un tel scénario, ne serait-ce que pour rendre nos interconnexions européennes efficientes.
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Publié le 20/10/2022 - 17h10
Haffa2406
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Pour pallier aux fluctuations des prix (par exemple quand une guerre démarre en Europe) et surtout pour limiter la spéculation.
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Publié le 20/10/2022 - 17h09
mle
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B- Que l’Etat (et donc le contribuable) contribue à sécuriser les investissements dans les capacités de production d’énergie bas carbone, via des mécanismes de soutien public permettant par exemple de garantir le remboursement de l’investissement (renouvelable comme nucléaire), mais aussi des prix moins élevés pour le consommateur (sans toutefois que l’Etat ne joue de rôle pour les consommateurs).
soutenir les investissements pour les augmenter
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Publié le 20/10/2022 - 17h03
Isisc22
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
pour plus de transparence sur le cout reel de l'energie, qui incitera les citoyens a etre plus attentifs a leur consommation laisser le choix aux citoyens quel type d'energie ils souhaitent utiliser aider les familles les plus a risque financierement
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Publié le 20/10/2022 - 16h41
François
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
Plus de vingt ans de libéralisation des marchés de l'énergie montrent que ce système ne permet de parvenir à l'objectif recherché : sécurité d'approvisionnement, protection de l'environnement, à coût compétitif. La politique centralisée et organisée par l'Etat sur le long terme est le seul moyen de mettre en place une stratégie de mix de production cohérent avec nos objectifs à long terme, comme cela a pu être réalisé avant la libéralisation : nos principaux atours (parc hydraulique, parc nucléaire) sont l'héritage de planification de l'Etat français. Cela n'empêche pas de réaliser une politique de redistribution juste socialement et les bons signaux pour empêcher le gaspillage : rendre quasi gratuits les kWh essentiels à une vie décente, mais beaucoup plus pénalisés au-delà, et fortement différenciés en fonction de la saison et l'heure pour inciter les comportements vertueux.
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Publié le 20/10/2022 - 16h06
lod
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
C et D vont de pair, D nécessite C. Etant donné la longue durée des investissements nécessaires pour des centrales nucléaires ou des réseaux de RTE, il est nécessaire de centraliser ce domaine. Et nous avions vu que c'est rentable puisque la France produit une des électricités les moins chères du mondre grâce aux centrales nucléaires. Le marché européen exigé par l'Union Européenne est une idéologie libre-échangiste criminelle, qui détruit toute vision de long terme et déstabilise la production, au détriment de la grande majorité des citoyens.
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Publié le 20/10/2022 - 16h01
abal_
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D - Que le prix payé par les consommateurs soit le strict reflet des coûts moyens de production
Arrêter de surpayer une électricité pour des raisons idéologiques (à la fois le faux marché européen, l'arenh qui plombe EDF et engraisse des "fournisseurs" qui ne sont que des parasites prélevant une taxe, ou les anti-nucléaires dogmatiques qui pensent encore que la France peut tout payer et se permettre)
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Publié le 20/10/2022 - 15h54
Factuel
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A - Que les producteurs et les consommateurs soient exposés aux prix de marché, qui dépendent de l’offre et de la demande. Cela pourrait par exemple inciter certains consommateurs à modérer leur consommation en cas de demande importante (en raison de prix élevés), mais aussi en pénaliser d’autres qui ne pourraient pas réduire leurs consommations ou les déplacer sur des périodes à prix moindres.
C'est un choix par défaut, le seul qui peut promouvoir un comportement responsable de tous. B n'est sans doute pas soutenable dans la durée puisque presque tout sera nucléaire ou renouvelable à terme. B = stabilité fictive des prix contre (méga) dette pour nos enfants. Les ENR sont maintenant compétitives dit-on, alors pourquoi les soutenir ? Quand au modèle Britannique qui vise à sécuriser un coût d'achat garanti des Kwh des nouveaux EPR, c'est peut-être jouable pour la charge de base du réseau. Au delà je doute que cela soit soutenable économiquement. C a quoi bon faire appel à des acteurs privés si on compense et le coûts et nationalise les profits ? Seules les banques seront gagnantes. D si c'est ça les producteurs n'auront aucun intérêt à optimiser leurs coûts de production. Les prix augmenteront. E
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Publié le 20/10/2022 - 15h44
JOJU
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C - Que l’Etat joue un rôle central, pour les consommateurs comme pour les producteurs, avec un rôle redistributif. Il s’agirait de répartir le plus justement possible soit les coûts lorsque le financement de nouveaux moyens de production n’est pas rentable, soit les bénéfices lorsque les installations existantes produisent de l’énergie vendue ensuite à des prix élevés.
L'énergie est un bien de première nécessité, l'Etat doit avoir la main sur ce domaine pour assurer une visée à long-terme, se garder de logiques de bénéfices court-termistes, et assurer une redistribution équitable.
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