Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.1 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?"

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Commencer par ralentir
Lise D.
14/12/2022 - 12h26
Pour atteindre l'objectif de neutralité carbone, il faut dans un premier temps ralentir notre consommation DE TOUT ORDRE (viande/poisson, transport, achats, etc...). Tout est une question d'équilibre. La consommation oui, la surconsommation non. Idem pour satisfaire nos besoins en électricité, commençons par réduire fortement notre consommation (éclairage public, panneaux publicitaires, locaux inutilement chauffés, ...). Les campagnes de prévention pourront sensibiliser le public sur cette nouvelle sobriété (le gouvernement a su le faire pour le covid donc c'est possible aussi pour ce sujet de très haute importance).
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Arrêt d'urgence et Bascule vers le futur
didesper38
14/12/2022 - 11h17
Il est urgent d'arrêter tout projet qui n'est pas contributif au objectifs de réduction. Tous les projets et financements doivent être stoppés et ( re) priorisés par rapport à la contribution à la réduction. Il faut arrêter des projets sous prétexte de croissance. Il ne sera pas possible de tout faire , alors faisons ce qui est raisonné pour le futur. Je vois encore des projets d'artificialisation des sols avec des bâtiments qui ne sont pas assortis de projets RE2020, ces projets doivent être arrêtés et réexaminés. De même pour toutes extensions industrielles, commerciales ou tertiaires. Un projet qui n'est pas contributif doit être taxé d'un malus pour être orienté vers des bonus à l'aide à la conversion. Arrêter le carbone gratuit pour les industriels sous prétexte de risque à la délocalisation. Mettre un cout carbone réél et visible à tous les objets et investissements en fonction de leur provenance, mais aussi de l'empreinte du pays et de sa contribution à la réduction, ex: un produit chinois doit subir une taxe à l'importation en fonction de la contribution de la Chine aux émissions . L'enjeu n'est pas d'adapter notre consommation mais d'arrêter de financer les émissions à la source. Si une entreprise décide de delocaliser ou d'aller polluer plus loin , elle doit être taxée sévèrement à l'importation sur des critères environnementaux. BPrime à la vertue et
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RLullius
27/12/2022 - 19h01
Le risque à la délocalisation, en lien avec les taxes ou la réglementation, ou encore la lourdeur des procédures, existe bel et bien. Il faut considérer sérieusement cette question difficile, dans le domaine de la production industrielle comme dans le domaine agricole.
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didesper38
14/12/2022 - 11h18
Suite : Balance entre une prime à la vertu et un malus à l'inaction ou à la mauvaise action.
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Adaptation du bouclier tarifaire
VéroFB
14/12/2022 - 10h49
Bonjour, Aujourd'hui, le bouclier tarifaire permet de protéger la totalité des particuliers sur 100% de leur consommation. Cela crée souvent un décalage entre les efforts soutenus demandés par les collectivités et les nécessités d'adaptation moins conséquentes chez les habitants. Il me semblerait judicieux que le bouclier tarifaire ne concerne qu'une partie de la consommation (80% de la moyenne des 5 dernières années ou un nombre de kw par habitant du foyer par exemple) afin que - l'effort devienne nécessaire pour tous car les conséquences seraient financièrement importantes au prix du marché - l'on ne soit pas amenés à subventionner avec des fonds publics des dépenses énergétiques non vitales (chauffage des piscines, jacuzzi etc) A votre disposition pour en débattre.
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VéroFB
14/12/2022 - 10h50
Bonjour, Aujourd'hui, le bouclier tarifaire permet de protéger la totalité des particuliers sur 100% de leur consommation. Cela crée souvent un décalage entre les efforts soutenus demandés par les collectivités et les nécessités d'adaptation moins conséquentes chez les habitants. Il me semblerait judicieux que le bouclier tarifaire ne concerne qu'une partie de la consommation (80% de la moyenne des 5 dernières années ou un nombre de kw par habitant du foyer par exemple) afin que - l'effort devienne nécessaire pour tous car les conséquences seraient financièrement importantes au prix du marché - l'on ne soit pas amenés à subventionner avec des fonds publics des dépenses énergétiques non vitales (chauffage des piscines, jacuzzi etc) A votre disposition pour en débattre.
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Croire en notre intelligence
AntoinA
13/12/2022 - 22h32
Seuls les riches peuvent baisser leur consommation. Les enfants de bourgeois culpabilisent et essaient de faire faire des efforts à ceux que la perte de notre industrie a collectivement appauvri. Oui nous pouvons toujours fiscaliser plus le CO2 mais notre situation énergétique en cette fin d'année d'année 2022 démontre que la "sobriété" est une impasse et que l'indépendance énergétique décarbonée (le nucléaire faute de mieux) est préférable. Nous devons régler technologiquement le problème de la décarbonation et regagner de la prospérité qui seule pourra nous payer cette transition, toutes choses égales (ou mieux) par ailleurs: l'éducation, la santé, la défense, la culture..
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RLullius
27/12/2022 - 19h05
Enedis annonce ce 27/12 que les consommations liées à l'éclairage public ont diminué de 20% au cours du mois dernier. En quoi la sobriété est elle une impasse ? Si chacun le veut et passe à l'action, c'est un levier significatif.
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Neutralité carbone
pascal ptp
12/12/2022 - 12h08
Nous avons été habitué et encouragé à vivre dans l'abondance avec une incitation permanente à toujours plus consommer par des usages individuels. Cette incitation est encore très forte aujourd'hui. Elle est voulue par la mondialisation et ses conséquences néfastes à tous les points de vue, traduites par les chiffres du PIB qui conditionnent et dirigent toutes les politiques. Tant qu'il n'y aura pas une autre politique, ce sera un échec. L'orientation voulue dans cette concertation reflète de manière évidente la très forte prégnance des lobbys. En s'extrayant de ce constat. Pour tenter de parvenir à moins émettre la priorité doit être donnée à la sobriété de tous les usages. Il semble que le monde rural soit beaucoup plus réceptif à ces questions et ce n'est pas d'aujourd'hui. Faut-il rappeler qu'il fait nuit en campagne quand la ville brille en continu. Les ruraux n'ont pas eu besoin d'incitation ni d'applications numériques de récompenses pour trier leurs déchets et ce depuis plus de vingt ans maintenant. Toutes les émissions contenant une vitrine d'objets non essentiels devraient être proscrite des médias. Des spots d'informations objectives devraient être diffusés en lieu et place des publicités invitant à toujours plus consommer. Produire local et consommer local devrait être le maître mot. Les ententes internationales marchandes du dernier mandat portées par nos décideurs actuels ne vont pas dans ce sens. La destruction de la proximité aux services locaux non plus. On ne peut plus soigner une simple grippe en campagne sans avoirs recours aux services d'urgences éloignés. On ne fabrique plus le paracétamol pour ne citer que celui-ci. Il faut aider massivement la rénovation énergétique des bâtiments. Dans ce cadre il faut interdire aux villes et aux communes toutes créations de nouveau bâtiment tant que celles-ci n'ont pas présenté un diagnostic énergétique positif sur l'existant. Ainsi non seulement on ne créée pas de poste de consommation supplémentaire, mais on réduit la consommation de l'existant. Cette mesure ne coûte rien puisqu'il s'agit d'orientation budgétaire. Suspendre tous les projets annoncés énergivores et qui présenteront des budgets déficitaires (style piscine et bien d'autres). S'adapter aux saisons que ce soit pour les usages et pour la consommation. Supprimer et interdire toutes les publicités sur tout le territoire nationale, physiques ou numériques. Imposer l'extinction des vitrines et magasins en dehors des heures d'ouvertures. Standariser les modèles de véhicules. Mettre en place le moteur thermique à faible consommation (2,5l au 100) dès maintenant. Prendre en compte la particularité des territoires pour déterminer les solutions. Imposer des formations aux politiques en place. Extraire tout lobby des ministère et des décisions politiques. Arrêter de consulter Paul pour ce qui est de la compétence de Pierre. Liste non exhaustive bien sur.
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Local
patrickcouderc@laposte.net
11/12/2022 - 18h50
Il faut favoriser la production et la consommation locale . Pour cela il faut réindustrialiser le pays qui est sur le déclin depuis plusieurs années. Il faut faire revenir nos industrie qui ont un savoir faire il faut arrêter de passer des accords commerciaux avec des pays lointains. Il faut développer les pistes cyclables, réduire les places de parking pour que les personnes se déplacent sans la voiture et à vélo c'est bon pour la santé et pour le portefeuille. Au lieu de fermer des lignes ferroviaires il faut développer le réseau ferré. Il faut créer le ferroutage qui n'existe pas en France. Développer le transport fluvial.
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Réindustrialiser la France
Olivier RENAN
10/12/2022 - 14h36
L'industrie est un consommateur majeur d'énergie et un pollueur majeur à travers sa production et supply chain (implantation de fournisseurs dans des zones bas coût à l'étranger car intéressant sur un bilan économique même si le bilan carbone est exécrable). En effet, les choix de localisation des fournisseurs se font sur des critères économiques et de qualité, mais pas sur des critères de bilan carbone. Certains peuvent signifier qu'ils le prennent en compte mais le poids de ce critère est infinitésimal. Il faut trouver des mécanismes et règles communes qui permettraient d'inciter les industriels à prendre en compte ce critère "Bilan carbone" de manière prépondérante. Cela aura par ailleurs des effets bénéfiques pour l'emploi en France et en Europe, ainsi que pour notre souveraineté. En plus, on ne sera plus les pollueurs des pays en voie de développement, ce qui n'est pas une fierté de mon point de vue. Un virage important doit être entrepris sachant que la France a un des % de la valeur ajoutée de l'Industrie/PIB des plus faibles d'Europe (16,78% en 2021 vs par exemple 26.61% en Allemagne).
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nécessité d'efforts politiques, une proposition à propos du numérique
And42
10/12/2022 - 10h42
sur le moyen terme • rendre cohérentes les déclarations et les décisions politiques en réduisant fortement les incitations à (sur-)consommer, en particulier affichage publicitaire, SUV, complaisance vis-à-vis du jetable - nourriture à emporter, vêtements de basse qualité -, démarchage téléphonique, et en sanctionnant les sur-productions volontaires génératrices d'invendus. Les incitations découlant d'une concurrence commerciale sur des biens communs, vitaux ou stratégiques, sont d'autant plus dommageables pour les économies d'énergie qu'elles sont illogiques. • mettre en place une coopération énergétique long terme au sein de l'UE, en lieu et place d'une concurrence déstabilisante pour son indépendance. sur le plus court terme • selon un document de travail de France Stratégie d'octobre 2020, "La consommation énergétique du numérique est à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre plus élevées que celles du secteur aérien (3,4 % des émissions totales de GES en 2017 et 7,6 % attendus en 2025)". Parmi le panel de mesures possibles pour réduire ces émissions, une des plus simples serait l'introduction d'une tarfication graduée, similaire aux tranches d'imposition, pour le transfert de données numériques (streaming).
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SHIFT PROJECT
Pierre VEZOLE
09/12/2022 - 16h51
Le SHIFT PROJECT a publié un ouvrage synthétisant les propositions de solutions permettant d'atteindre les objectifs 2050. Je l'ai lu attentivement et je n'ai pas trouvé de faille. Pourquoi ne se réfèrerait on pas à cette feille de route ?
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Transformation agricole et sylvicole pour assurer la neutralité carbone
Jean-Charles Piketty
09/12/2022 - 12h47
Les émissions de GES du secteur agricole ayant le plus fort impact réchauffant sont les émissions de méthane des bovins ; pour les réduire de 50 %, il est possible de diminuer le cheptel bovin de 50 % avec limitation de l’import/export de viande, de même pour les autres animaux. La diminution de la production signifie une augmentation équivalente du prix payé aux éleveurs sans impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs qui réduisent leur consommation. Il faut donc réduire nos importations d’aliments pour animaux afin d’utiliser nos productions agricoles, cela réduirait de plus les transports internationaux consommateurs d’énergie et émetteurs de CO2. Grâce aux atouts de notre territoire, nous pouvons bâtir avec les agriculteurs et sylviculteurs un projet de redéfinition des exploitations pour produire les aliments nécessaires à la consommation humaine et animale du pays et d’autres productions, bois énergie et biogaz notamment. Les déchets biodégradables agricoles et ménagers doivent être quantifiés pour dimensionner les méthaniseurs en fonction des usages du biogaz prévus dans tous les secteurs. Nous devrions généraliser en ville la récupération des déchets ménagers et végétaux biodégradables pour compostage et/ou méthanisation permettant en plus de réduire les émissions de GES du traitement des déchets. Pour un mix énergétique avec forte proportion de renouvelables, le choix de l’énergie des centrales électriques de pointe doit être fait entre biogaz et/ou hydrogène compte-tenu des autres usages prévus du biogaz (chauffage…) avec un impact sur le nombre de méthaniseurs et nos capacités d’intrants. Les territoires spécialisés dans l’élevage peuvent réduire leur cheptel et agrandir leur capacité céréalière pour la nourriture de leurs animaux. Les grandes plaines de monoculture céréalière peuvent diversifier leurs surfaces : forêts + céréales + prairies pour l’élevage. L’extension des prairies et de la forêt augmente la capacité des puits de carbone naturels. Ainsi, si nous réduisons nos productions agricoles en nous concentrant sur nos besoins, nous pourrions libérer des surfaces pour une extension forestière. La capacité des forêts françaises à stocker le carbone s’effondre et a baissé de 48 % depuis 2010 passant de près de 59 Mt éqCO2 en 2010 à 30 Mt éqCO2 en 2020 comme indiqué page 79 du rapport du Haut Conseil sur le Climat (1). L’atteinte de la neutralité carbone sera plus difficile si l’on ne fait rien sur la forêt et il y a des enjeux de biodiversité. Nos émissions de GES seront positives en 2050, comprenant du CO2 et d’autres GES. La neutralité carbone consiste à être certain que nos émissions de GES positives seront compensées par les émissions négatives c’est-à-dire les GES capturés principalement par les forêts. Or, les forêts ne capturent que le CO2 et non pas les autres GES comme le méthane qui est émis en grandes quantités par les animaux d’élevage, bovins principalement. Il faut donc réduire les émissions de méthane dans l’élevage des animaux mais il faut aussi augmenter le puits de carbone des forêts pour capturer plus de CO2 et compenser les émissions de méthane non capturables. L’histoire de la forêt de France métropolitaine est une déforestation massive : du moyen âge à nos jours, la forêt passe de 40 à 16,8 millions d’hectares, soit de 72 % à 31 % de la surface du territoire (2). C’est bien de lutter contre la déforestation en Amazonie mais nous avons déforesté massivement la France métropolitaine et nous devons donc maintenant reforester pour atteindre la neutralité carbone. Pour assurer la neutralité carbone et relancer la biodiversité, nous pouvons créer une forêt primaire en cohérence avec les massifs forestiers et réservoirs de biodiversité existants. Il s’agit d’un réseau forestier en libre évolution (projet de Francis Hallé) offrant de plus une artificialisation des sols négative. On s’appuierait sur les massifs forestiers existants en y réservant une parcelle non exploitable, on créerait les nouveaux massifs forestiers et les ouvrages de franchissement des gros obstacles pour la faune et la flore comme les autoroutes, les lignes de TGV et de chemin de fer, et des connexions avec les autres pays. La forêt primaire pourrait démarrer de la forêt primaire de la Sainte Baume dans le Var et communiquer par couloirs et réservoirs à élargir et agrandir dans la trame verte afin d’essaimer sur tout le territoire national. Un fonds citoyen serait créé pour racheter des parcelles de terres forestières privées et des terres cultivables notamment dans les grandes plaines céréalières et d’anciennes carrières à ciel ouvert à revégétaliser. Le fonds citoyen est alimenté par une composante Climat et Développement Durable ajoutée à l’impôt sur le foncier et sur les successions dont le principe est expliqué dans ma contribution libre au Thème 3. Les citoyens seraient propriétaires à vie de cette forêt primaire qui offre aussi un intérêt éducatif et touristique. La compensation carbone des entreprises françaises pourrait être réalisée par cette forêt non exploitée en France, c’est une compensation vérifiable. De plus on doit vérifier la soutenabilité de la ressource en bois de notre territoire, bois de construction, bois de chauffage, granulés de bois et autres utilisations. Un travail cartographique sur l’utilisation des terres est indispensable pour concilier les nouvelles productions agricoles et forestières, le développement industriel, la construction des parcs éoliens et solaires, la création de la forêt primaire, etc. Le solaire sur les toits des villes et sur réseaux routiers sans artificialisation des sols naturels ou cultivables est bien plus soutenable. De même pour l’éolien de moyenne puissance le long des réseaux routiers avec peu d’impact sur les paysages. (1) https://www.hautconseilclimat.fr/publications/rapport-annuel-2022-depas… (2) http://foret.chambaran.free.fr/index.php?page=historique
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