Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.1 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment adapter notre consommation pour atteindre l’objectif de neutralité carbone ?"

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Recycler davantage la chaleur
Changaco
31/10/2022 - 16h55
Trop souvent, la chaleur résiduelle est rejetée directement dans l'environnement alors qu'elle est une ressource précieuse. Ces rejets vont de l'épars au concentré : des bâtiments résidentiels qui sont nombreux à rejeter chacun de petites quantités d'eau chaude et d'air chaud, aux centrales nucléaires qui sont peu nombreuses mais rejettent chacune de grandes quantités de chaleur. Utiliser ces centaines de térawatt-heure thermiques que nous perdons actuellement chaque année pourrait diminuer significativement la consommation d'énergie de la France, sans nuire à l'économie ni au confort des citoyens. Je propose donc que le gouvernement travaille sur un plan anti gaspillage de chaleur : qu'il étudie comment réduire le plus rapidement et efficacement possible chaque type de rejet de chaleur, puis qu'il mette en place les mesures d'accompagnement et de contrainte idoines pour atteindre cet objectif.
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Etre cohérent.
JB
31/10/2022 - 14h33
Depuis 50 ans je fait le maximum possible pour ma part (je n'ai donc pas attendu ce questionnaire pour agir). Que puis-je faire de plus quand notre société industrielle nous "impose" toujours plus de nouveaux matériaux consommateurs d'énergie. Si on fait le choix d'être sobre et heureux, on est catalogué "d'Amish".
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Un ultime projet de société sobre et ambitieux
FCD
31/10/2022 - 12h06
- Revoir le lien entre territoire urbain et territoires ruraux : créations de synergies et de solidarités - Investir massivement dans les ENR et donner la possibilité aux territoires et acteurs d’investir dans ces projets pour bénéficier de retombées directes - Dépeupler les métropoles et répartir les ménages dans les petites et moyennes villes en France - Accompagner un mouvement de reconversion professionnelle d’ampleur vers des métiers « utiles » aux territoires et proches des habitations des citoyens pour limiter les déplacements - Limiter les nouvelles constructions et subventionner la rénovation des biens existants - repenser la fonction d'habiter : unités intergénérationnelles avec espaces plantés et cultivés - Multiplier les petites exploitations agricoles sur le territoire en garantissant des débouchés au niveau local (cantines…) donc revoir les marchés publics et arrêter le développement des grandes surfaces commerciales - Service agricole pour les jeunes : passer 1 mois dans une exploitation pour comprendre et apprendre - Repenser un réseau de mobilités douces et collectives en s’appuyant sur les infrastructures existantes, encadrer l’usage de la voiture - Créer un « passeport vacances » avec un nombre de km / personne / an - Soutenir les filières locales : agriculture et élevage, matériaux (bois, paille, chanvre), habillement (lin , chanvre, laine, cuir végétal)… - Limiter sur le territoire les magasins de biens de consommation non utiles et venant de très loin et développer la seconde main - Créer un cours pour les enfants depuis la maternelle pour leur expliquer ce qui se passe, dans quelle transition nous sommes et pourquoi le monde dans lequel ils vivront en étant jeune adulte ne sera pas le même et les aider éventuellement à se passer de certains biens de consommation et ré-axer en fonction vers des activités et liens sociaux moins consommateurs - Réfléchir à la décarbonation dans le domaine du soin, de la prise en charge
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Une politique de rénovation énergétique à la hauteur
MartinLucas
30/10/2022 - 22h49
Les actuels dispositifs incitant ou aidant à la rénovation énergétique des bâtiments sont soit des réglementations basées sur l'effet de seuil (notes énergétiques), soit des aides conditionnelles très ciblées (ma prime renov) , quand ils ne se heurtent pas au système de la copropriété, qui adopte comme niveau d'investissement cellui du copropriétaire le moins solvable. Le résultat ? Un rythme de rénovation totalement anecdotique. La solution ? La formation, à l'échelon préfectoral, de régies de rénovation énergétique, composées de bureaux d'architecture et d'ingénierie, capables de répertorier des immeubles par typologie et de les traiter en groupes. Vis-à-vis des occupants, qu'ils soient copropriétaires ou locataires, la régie agit à l'identique en reprenant en charge leurs factures énergétiques et en forfaitisant le montant de leur abonnement courant. La régie se substitue donc au fournisseur d'énergie. La baisse de consommation résultant des travaux et la différence avec le montant du forfait permettront de rembourser en partie les travaux. Pour que cela fonctionne, un aménagement devra être fait sur la loi sur les copropriétés, permettant leur mise sous tutelle précisément sur ce sujet.
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Réduire les incitations, supprimer la publicité
nicolnt
30/10/2022 - 20h47
Supprimer la publicité qui créait des besoins en plus de polluer nos écrans et les espaces publics. Ne permettre que des annonces informatives disponibles dans des endroits spécifiques et non intrusifs : événements, accès, offre tarifs et composition. Renforcer les moyens de l'ARPP. Y aller progressivement pour laisser les entreprises s'adapter : D'abord les panneaux lumineux, éteindre les devantures des enseignes Puis les publicités des transports en commun Puis les panneaux des rues Puis les publicités numériques Enfin les publicités des médias à réduire progressivement (en part de contenu) dont les webmedias et placements de produit du contenu artistique
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La consommation courante (nourriture, vêtements)
JACQUELIN
30/10/2022 - 16h08
Le prix de certains produits alimentaires ou non réalisés à l'autre bout du monde, ne prend pas assez en compte son impact sur le climat; et en particulier l'impact du transport aérien ou par bateau n'est pas du tout assez pris en compte. Il faudrait soit un taxe supplémentaire sur ces produits, taxe qui serait utile pour payer la transition énergétique. Soit a minima une indication du cout carbone du produit qui pourrait être dissuasif et limiter la consommation. Acheter 1kg de poire ou de raison produits à 50 km de chez soit n'a pas du tout le même impact que d'acheter 1kg de pamplemousse ou de raison produits en plein hiver au brésil. idem pour les vètements à bas prix qui ont un prix "C02" souvent très élevé, mais non visible
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atteindre l'objectif de neutralité carbonne
JYGvl
30/10/2022 - 09h23
Ralentir le rythme d'atteinte de cette neutralité pour par exemple ne pas casser l'industrie automobile française et européenne comme on est en train de le faire actuellement. La seule réponse aujourd'hui si j'achète une voiture est d'en prendre une plus petite les moteurs thermiques et les carburants sont surtaxés et le jour où ils ne le seront plus soyons certains que les taxes se reporteront sur l'électricité. Les batteries sont fabriqués en Chine et acheter une voiture électrique c'est d'une part favoriser l'industrie Chinoise à bas coût social et d'autre part se condamner à l'immobilité compte tenu de l'absence de chargeurs électriques sur les routes et dans les immeubles. Non notre pays n'est pas prêt à cette marche forcée qu'on nous impose!
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Réduire la consommation des "data centers":
Salicorne
28/10/2022 - 15h29
Le volume de données numériques croit de façon exponentielle et la consommation des "data center" ne cesse d'augmenter. Si on continue dans ce sens, le numérique deviendra le plus gros consommateur d'énergie. Il devient donc urgent de lancer des études de R&D pour que la consommation de ces centres ne suive pas le volume des données traitées et peut-être brider les échanges suivant le type de données.
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Repenser notre modèle de société
CHervieu
28/10/2022 - 12h13
Réitérer l'exercice de la convention citoyenne dans tous les domaines liés à la consommation en lui donnant cette fois la capacité d'aller plus loin.
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Salicorne
28/10/2022 - 15h22
Réduire la consommation des "data centers": Le volume de données numériques croit de façon exponentielle et la consommation des "data center" ne cesse d'augmenter. Si on continue dans ce sens, le numérique deviendra le plus gros consommateur d'énergie. Il devient donc urgent de lancer des études de R&D pour que la consommation de ces centres ne suive pas le volume des données traitées et peut-être brider les échanges suivant le type de données.
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Cryptoactifs "Proof of Stake" (type Bitcoin) : A réglementer de toute urgence
RomH
28/10/2022 - 00h50
Un entrepreneur qui fait des bénéfices, peut aujourd'hui facilement investir dans des mineurs de Bitcoin: sa forte consommation d'électricité réduira ses bénéfices qui échapperont donc à l'impôt et cette consommation d'électricité sera transformée en une "valeur" numérique qui elle-même échappera facilement à l'impôt. La forte consommation électrique nécessaire au minage de Bitcoin monopolisera l'infrastructure électrique. Si le réseau est en tension, on demandera aux foyers de faire des économies d’énergie, alors que les mineurs de Bitcoin, eux, devront à tout prix consommer au maximum pour générer des pertes fiscales dans le monde réel et de la « valeur » dans le monde numérique : chaque jour qui passe, les efforts d'économie d'énergie de nombreux foyers sont effacés par le minage du Bitcoin. Bref, le minage de Bitcoin est dès le départ un pillage, fiscal et énergétique, en face duquel aucune richesse n'est produite (aucun bien, ni aucun service). Le minage ne sert que l'individu "investisseur" qui gagne de l'argent sur le dos de la société sans rien lui apporter en retour. Ce préambule étant, tous les mineurs de bitcoin, en France comme ailleurs, doivent relever de vrais challenges techniques: - comment dimensionner leurs installations électriques pour réussir à transiter les courants permanents importants nécessaires au minage sans créer d'incendie ? - comment refroidir les mineurs et dissiper toute la chaleur générer par le fonctionnement poussé et permanent de l'électronique (équivalente à de supers ordinateurs) ? Un seul mineur consomme l'équivalent de 2 gros grille-pains, en permanence, sans que l'électricité ne serve à autre chose que de créer "de l'argent" pour le propriétaire du mineur (pas de création de biens ni de services). L'activité de minage, vu son objectif purement pécunier, ne prévoit par nature aucun investissement de ré-utilisation de l'énergie dissipée. Quelque soit l’origine de l’électricité consommée par les mineurs (nucléaire, éolien, solaire ou autre), combien même elle serait « verte », il s’agit d’énergie gaspillée et perdue pour la société, avec un coût (fiscal et infrastructurel) important. Si cette énergie, supposée « verte », n’était pas utilisée par les mineurs, elle le serait par d’autres activités, produisant des richesses pour la société, qui utiliseraient donc cette énergie « verte » plutôt que des énergies carbonées. Le Bitcoin est le cryptoactif principal de type Proof of Work, dont la caractéristique est d’être très énergivore. Technologiquement, c’est une solution parfaite de création d’actif numérique, c’est indéniable, mais est-ce indispensable ? Une autre technologie de cryptoactif est basée sur le Proof of Stake, dont la consommation d’énergie est 99% inférieure. L’Ethereum est récemment passé du Proof of Work vers le Proof of Stake. Il y a donc des alternatives au Proof of Work, même si elles ne sont pas aussi « parfaites » pour les puristes techniques (qui ont raison, techniquement). Règlementer très strictement le Bitcoin et le Proof of Work pour en réduire la consommation d’électricité n’aurait aucun impact sur la société, ne demanderait aucun effort, préserverait nos impôts et nos infrastructures électriques… et réduirait donc fortement notre consommation d’énergie en plus de respecter les efforts d’économie d’énergie que chacun tente de déployer. Une interdiction du minage en France ne me choquerait pas. Le rapport bénéfice / risque étant extraordinairement bon. Ce n’est pas mon style économique d’interdire, mais si le minage était interdit en France, tout le monde resterait libre de gérer du Bitcoin, d’en posséder voire d’en miner à l’étranger là où cela est possible. Ce serait un choix de société. Enfin, attention au lobbying et au greenwashing qui se met en place sur le sujet, avec une organisation de mieux en mieux en place, notamment avec l’ADAN, qui arrive à soumettre des propositions d’amendements aux lois sur le numérique, sous prétexte d’avancées technologiques. Laissons la place au développement des cryptoactifs, certes, mais surtout pas sur la base du Proof of Work.
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RomH
31/10/2022 - 17h47
Les cryptoactifs Proof of Stake (Ethereum ou autres) consomment 99% moins d'énergie que les cryptoactifs Proof of Work (Bitcoin essentiellement). Le Bitcoin n'a rien d'économe ni en énergie totale, ni en énergie rapportée à la transaction. Par ailleurs, l'essentiel du minage réalisé en France échappe à l'impôt, permet d'éviter de payer des impôts et ne prend pas compte les coûts qu'il induit sur les infrastructures électriques ni les surcharges qu'il induit (tension de gestion) dont les mineurs se moquent totalement... même lorsque l'électricité est payée, ce qui est souvent évité : c'est un pillage en bon et due forme. La plupart des cryptoactifs autres que le Bitcoin, ceux basés sur le Proof of Stake, sont les seuls à être compatibles avec des objectifs de sobriété énergétique. Le minage de Bitcoin est à proscrire en France.
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Rody
28/10/2022 - 16h59
Les processus de change entre pays consomment aussi beaucoup d'energie sans creation de valeur et le Bitcoin semble une solution interessante pour la mise en place d'une cryptomonnaie pas parfaite mais plus economique et plus equitable entre les pays.
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RomH
28/10/2022 - 00h56
Cryptoactifs "Proof of WORK" (type Bitcoin) - Erreur à rectifier dans le titre
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PB171172
20/11/2022 - 18h46
Bichon: le niveau local est bien indispensable, car les chaleurs perdues de bas niveaux énergétiques ne peuvent pas se transporter sur longues distances sans perdre toutes leurs possibilités d'utilisation.
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Bichon
15/11/2022 - 17h00
Voir les propositions de plusieurs contributeurs pour développer les réseaux de chaleur. Plutôt que toujours se tourner vers un gouvernement central je pense que des réflexions régionales peuvent être faite sur le sujet voire même locales au niveau d'une communauté de commune par exemple, plus on est près des territoires mieux on connaît les possibilités ensuite on peut construire des réseaux pour mutualiser les producteurs de chaleur.
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