Energie
Faire une proposition sur un thème en débat
4.3 - Quelle proposition souhaitez-vous faire sur le thème "Comment planifier, mettre en œuvre et financer notre transition énergétique ?"

-
Pour une politique de rénovation des logements réellement climatique et efficace
FMI
11/11/2022 - 19h09
L’urgence climatique, c’est sortir tous les logements (propriétaires, bailleurs, privés, publics) des énergies de chauffage fossiles (outres leurs fortes émissions, des énergies aux coûts carbone de transport et géopolitique élevés…). Pour commencer, en finir avec les 3 millions de logements (surtout des maisons individuelles) chauffés au fioul, en concentrant tous les moyens (financiers, conseils, formation, etc…) de façon massive et accélérée, sur un calendrier resserré (3 à 5 ans, soit 600000 à 1 millions de logements/an = 3200 logements/jour ouvré = 20000 professionnels pendant 5 jours par chaudière… du domaine du possible donc), en y consacrant une aide publique moyenne de 10000€ par logement (soit 30 milliards sur 3 à 5 ans, à comparer aux 80 milliards par an d’aides aux entreprises, dont celles indirectes versées par l’Etat comme la prime d’activité en lieu et place des salaires… ou aux dernières mesures des boucliers tarifaires, aides aux carburants, fioul, etc…), à comparer aux 7000€ destinés aux véhicules propres, le reste étant financé pour les plus bas revenus par les banques (publiques comme commerciales) par des prêts à 0%, remboursés sur 10 ans grâce aux économies de factures réalisées (en y affectant un % des économies réalisées), prêts garantis par l’Etat pour la banques privées (cf. système de type PGE en temps de covid). Pour les entreprises, des crédits d’impôts déduits de leur impôts sur les sociétés pour leurs investissements destinés à en finir avec le fioul. Après le fioul, ce sera le tour du gaz… Et, enfin, une fois que tout le parc sera chauffé avec des énergies peu émettrices, on pourra s’atteler aux plus gros travaux d’isolation globale, en y redéployant les aides, moyens, artisans, etc…
Partager la page
Soutiens
-
Le PCAET, une clé citoyenne pour l'atteinte des objectifs de neutralité carbone en 2050
Hibou
10/11/2022 - 16h33
Sur tous les territoires, faire du Plan Climat Air Energie (PCAET) un engagement citoyen pour atteindre les objectifs 2050. Pour savoir où on va, il est indispensable de savoir où on est! La trajectoire à suivre peut être différente selon nos lieux de vie, nos situations sociales ou familiales, notre âge... Pourtant nous habitons sur un même territoire (Métropole,ComCom/EPCI) avec ses spécificités environnementales. L'enjeu pour 2050 est déjà de connaitre et partager avec chaque citoyen résident, les forces et les faiblesses de son territoire en regard de la route à suivre pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ( émission C0²=absorption C0²). Ce partage d'information est un travail préalable incontournable pour passer d'une prise de conscience collective à des actions individuelles au quotidien . La communication, la formation des élus, l'élaboration d'une feuille de route avec les citoyens sont des facteurs de réussite potentiels à la mise en place d'une gouvernance locale efficace en vue de l'atteinte de ces objectifs de neutralité Carbone en 2050. Je propose d'étendre les PCAET à tous les EPCI qq soit leur taille (actuellement le PCAET n'est pas obligatoire pour les EPCI de moins 20000 habitants) afin de protéger les "petits territoires ruraux" proches des grandes agglomérations et éviter ainsi qu'ils deviennent des territoires "dortoirs". Intégrer dans la gouvernance, une représentation citoyenne consultative dans le suivi de la feuille de route territoriale (plan d'action du PCAET territorial) voire confier à des citoyens, des associations, la maitrise d'oeuvre de certaines actions du plan. Enfin s'entretenir régulièrement avec la population et réaliser avec elle des points de communication pour nous situer collectivement sur la route (savoir où on est) et sur les pistes d'amélioration pour rappeler où on va.
Partager la page
Soutiens
-
Les ressources naturelles sont des biens communs: l'energie en fait partie
Odile
10/11/2022 - 15h57
Les états doivent être garant d'une répartition équitable de l’énergie par une planification efficace, en récupérant le financement nécessaire à cette planification auprès des plus gros émetteurs de CO2. L’Europe à la capacité de le faire, sa timidité et le manque de solidarité mise en œuvre est suicidaire pour l'humanité.
Partager la page
Soutiens
-
Avenir de la publicité
JK
10/11/2022 - 11h55
Une proposition qui peut sembler radicale mais qui pourrait avoir un effet positif majeur serait l'interdiction pure et simple de la publicité dans l'espace public (voire en ligne). Des budgets et des moyens techniques énormes sont consacrés à inciter la population à consommer davantage, et à faire apprécier une marque plutôt que l'autre et réciproquement (pour un effet nul au final). Des législations timides portent sur l'interdiction de rares types de publicités pour quelques produits reconnus comme très nocifs, ou l'inclusion à la marge de messages de santé publique pour certains autres. --- Même sans aller jusqu'à une interdiction complète, toute limitation de la publicité aurait probablement un effet positif important à terme sur l'environnement, le climat, et les ressources planétaires, en dépit d'un probable impact négatif sur la croissance (qui ne devrait pas être un dogme en soi !).
Partager la page
Soutiens
-
Le retour de la planification, au besoin internationalisée ?
anricaz
10/11/2022 - 08h18
Les logiques du marché ne permettront pas de prendre le virage de la transition. Total, Engie and co ne décarbonent que parce qu'ils y sont incités ou contraints ou anticipent de l'être. Et leur décarbonation est du Canada Dry écologique, puisqu'ils se soucient comme de leur première chemise de ses impacts, par exemple sur la ressource forestière, ici ou ailleurs. La puissance publique devra donc être indispensable pour sortir des énergies fossiles, nucléaire compris, comme elle l'a été pour développer l'ensemble des technologies de rupture. Le nucléaire ou Internet en sont un bon exemple, et la rentabilité, ou plutôt la viabilité, de long terme d'un projet ou d'une technologie ne peuvent être le fait que de la puissance publique. Les enjeux étant globaux, il semble difficile de ne pas envisager cette intervention comme supraétatique, avec toute la complexité que cela induit.
Partager la page
Soutiens
-
Implication de tous les citoyens et tous les fortunes privées et industrielles existantes
Bard
09/11/2022 - 09h51
Certains ont accru leur fortune et consomment , polluent plus que les autres... Il faut donc rééquilibrer le tout en obligeant les grands groupes industriels et les grandes fortunes à financer les projets autour de notre transition écologique.
Partager la page
Soutiens
-
Definir des objectifs, des moyens et un calendrier
Aurélie Rollier
08/11/2022 - 21h10
Les objectifs de developpement des EnR annoncés par le passé n'ont jamais été respectés. Je ne pense pas qu'il y ai eu une recherche des causes ou à quelques moment des objectifs de développement affichés dans les services de l'Etat. Les syndicats des filières concernées et des élus ne cessent de faire des propositions pour accélérer le développement des EnR, je pense qu'il faut simplement écouter ceux qui proposent et pas ceux qui freinent et mettre en application rapidement certaines de leurs propositions
Partager la page
Soutiens
-
planifier, mettre en oeuvre et financer
A
08/11/2022 - 15h59
Un état fort sur l'électricité, des décisions motivées par des avis scientifiques. Ne pas discuter trop longtemps et agir.
Partager la page
Soutiens
-
Financer la transition énergétique : Réorienter l'épargne des citoyens
Itaipe
06/11/2022 - 19h13
Pour attirer les capitaux nécessaires à développer drastiquement les moyens de production, dans un contexte de hausse du coût des financements, l'état doit mobiliser l'épargne des citoyens. Un fond d'investissement géré par BPI France peut être créé, ouvert à tout citoyen avec campagne de communication, investissant au capital de développeur d'ENR. Contre une épargne bloquée sur la durée (ex 8 ans), cet investissement peut être incité via une déduction d'IR ou IFI sur les montants investis. Outre l'attrait de capitaux, cela permettra de garder un contrôle public sur ces sociétés et donc contribuer à la souveraineté énergétique. Également, une partie des fonds des livrets réglementés peut être investi pour financer ces développements.
Partager la page
Soutiens
-
Mettre fin à l'ARENH et utiliser un EDF nationalité et intégré comme bras armé pour conduire les politiques décidées
Itaipe
06/11/2022 - 19h06
L'état doit utiliser EDF comme bras armé des politiques décidées (conduite d'un grand plan nucléaire, renforcement des réseaux de transport et distribution, mise en oeuvre des mécanismes de flexibilité, commercialisation d'un tarif régulé permettant d'éviter aux citoyens et TPE/PME de subir la volatilité des marchés de l’électricité). EDF doit investir dans les technologies décidées par l'état pour lesquelles les acteurs privés ne prendront pas le risque financier (notamment nouveau nucléaire, R&D sur les nouvelles technologies, développement des STEP et batteries pour garantir l'équilibre, et développement du renouvelable). Pour se faire et lui redonner les moyens financiers d'investir, l'état doit garantir sa dette et mettre fin au plus vite à l'ARENH. En effet, après 12 ans de subventions, les fournisseurs privés doivent avoir pu construire leurs propres moyens de production. Ainsi, les bénéfices dégagés par les actifs de production d'EDF (et donc la collectivité) reviendront soit à la collectivité pour investir dans les nouveaux moyens de production nécessaire et dans les réseaux, soit aux consommateurs (donc citoyens et entreprises) via un tarif régulé maîtrisé et donc un coût de l'énergie permettant de rester compétitif; et non plus dans le bilan de société privé. Le marché de l'énergie doit cependant demeurer (pour avoir un effet prix en fonction de l'équilibre offre/demande permettant d'inciter à moins consommer ou plus produire), et les entreprises privés doivent toujours pouvoir vendre leur énergie via des contrats de gré à gré aux particuliers ou entreprises, mais subvention d'EDF, et donc soit en achetant leur énergie sur les marchés, soit en développant leurs propres moyens de production. Cela les incitera à développer leurs moyens de production si elles veulent pérenniser leur activité, augmentant ainsi les flux de capitaux privé pour tenir les objectifs de développement des ENR et moyens de flexibilité. Le coût des moyens de flexibilité (batteries/step/effacement) doit être supporté par les producteurs de renouvelables et non par les producteurs d'énergie pilotables, pour éviter que le coût marginal soit celui ci (les coûts de revient étant élevés), et ainsi faire en sorte qu'un producteur d'ENR à faible coût de revient vende son énergie avec une plus grosse marge sur les marchés au détriment d'un EDF nationalisé qui aura un coût de revient (nucléaire pilotable; ou moyens de flexibilité) plus élevé. Les contrats à long terme d'achat d'ENR doivent être maintenus dans un premier temps compte tenu de l'ambition des objectifs de développement mais limités en terme de prix du kwh (pour éviter un coût trop important à la collectivité), associée à des engagements sur le renouvellement des sites en fin de vie (éoliennes et solaires), et avec engagement réciproque (engagement d'achat, mais engagement de vente yc si le prix spot devient supérieur au prix de l'engagement).
Partager la page
Soutiens
-
Bichon
21/11/2022 - 16h18
Ce que vous dites sur la limitation des prix de rachat des KWH par EDF c'est déjà le cas, EDF me rachète 10 centimes du KWH le surplus d'énergie que je ne consomme pas avec mon installation photovoltaïque à comparer avec le 17,4 centimes du tarif régulé, je peux dire que je gagne de l'argent en autoconsommant l'énergie que je produis mais pas en la vendant. Les contrats de rachat actuels sont de 10 ans en revanche il n'y a pas d'obligation de renouvellement de l'installation, ajouter cette contrainte supplémentaire sachant que toutes aides d'état comprises le retour d'investissement d'une installation photovoltaïque de 3KVC est autour de 20 ans ce sera difficile d'imposer cela au prochain acheteur de votre logement si vous êtes amené à le vendre par exemple.
Soutiens
-
Ajouter ma contribution
La participation est terminée
Bichon
21/11/2022 - 15h57
Ajoutons qu'il faudrait cesser de construire des logements neufs avec des chaudières au gaz.
Soutiens